Revue de presse PSG : Qualification, Mbappé, Rabiot, Neymar, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 19 avril 2018.

L’Equipe revient sur la qualification du PSG en finale de Coupe de France après sa victoire sur la pelouse de Caen hier soir (1-3). L’article titré, Le PSG champion des Coupes nationales. « Même si Caen a caressé l’illusion d’un exploit, la puissance du PSG et l’appétit de ses joueurs pour les trophées étaient trop forts, mercredi (3-1). La qualification du Paris Saint-Germain pour sa quatrième finale de Coupe de France d’affilée aura été plus longue à se dessiner que prévu, et les tout frais champions de France ont dû livrer une bataille âpre, dense et jusqu’au bout du temps additionnel, mercredi soir, à Caen. En face, les Normands, qui ont fini à dix après l’expulsion de Diomandé (90e), ont bien tenté de compenser leurs limites techniques par une volonté décuplée. Mais, même à domicile, même soutenus par un public fervent et poussés par le souffle de la Coupe, quand ça va trop vite… », lance le quotidien sportif.

« Et les deux premiers buts du PSG sont vraiment allés trop vite pour la défense du Stade Malherbe. Le schéma eut beau être le même – Di Maria à l’avant-dernière passe, Cavani à la dernière, Mbappé à la finition -, la vague parisienne avait quelque chose d’inéluctable. Que Mbappé s’offre un doublé, au sortir de cette demi-finale, fut aussi une juste récompense tant il a été disponible et facile techniquement, à l’exception d’une parenthèse d’une vingtaine de minutes en début de seconde période. Qu’il aura clos avec ce second but plombant les espoirs caennais. »

« Parce qu’à ce moment les Normands avaient repris des couleurs. L’égalisation de Diomandé (43e), dont la frappe était déviée par Rabiot, juste avant la pause, avait semblé rééquilibrer un rapport de force qui ne l’était pas du tout jusqu’alors. La maîtrise parisienne était tellement supérieure qu’il aurait fallu un peu plus que l’arbitrage vidéo pour changer l’issue de la soirée. Mercredi, la qualité du jeu long de Thiago Silva et de Marquinhos a trop souvent déstabilisé une défense normande qui n’était pas aidée, c’est vrai, par le pressing timide de ses attaquants… À sept ou huit reprises, la charnière brésilienne du PSG est parvenue à trouver Di Maria, Cavani ou Mbappé sur quarante ou cinquante mètres avec une précision millimétrique. La vitesse et la qualité technique du trident parisien étaient parfois contrariées par un tacle défensif, un genou courageux ou un arrêt magnifique de Samba (56e), mais plus le temps s’écoulait, plus le ballon revenait vite et plus la menace se rapprochait. Le second but de Mbappé, donc, puis celui de Nkunku dans le temps additionnel, ont mis un terme au chapitre des demi-finales de cette édition, et voilà Paris en route vers un nouveau triplé national. »

« Ce n’est pas décrier Les Herbiers que de redouter une finale sans grand suspense, c’est juste décrire le scénario très probable d’un 8 mai qui sera tout de même une fête. Il se peut que les Vendéens se sentent tout petits dans le décor du Stade de France. Il se peut, surtout, que les Parisiens les respectent au point de ne pas éprouver la moindre pitié à leur endroit. La manière dont ils se sont préparés à éliminer Caen témoigne assez bien de leur motivation pour enchaîner une vingt-cinquième victoire de suite dans cette compétition. Ce ne sera pas le dernier match d’Unai Emery avec Paris, mais ce sera son dernier trophée avec ce club, qu’il quittera en juin. Au moins, s’il ne l’a pas fait avancer, il le laissera avec la même vitrine que celle qu’il a trouvée à son arrivée. »

Le quotidien sportif fait également un focus sur Mbappé, double buteur hier soir. « Kylian Mbappé, est très régulièrement irrésistible face aux Normands. Il y a treize mois, le stade Michel-D’Ornano avait réservé une standing ovation au jeune Monégasque, auteur ce jour-là d’un doublé et d’une prestation exceptionnelle (3-0). Mercredi soir, sur les coups de 22 h 40, au moment de son remplacement, la scène s’est répétée. Un remake version PSG. Comme si cette pelouse sur laquelle il avait joué à l’âge de douze ans, invité par le SMC en quête de la perle, l’inspirait. Il y a bien sûr ce nouveau doublé (25e, 81e), on y reviendra, mais il y a le reste. Et notamment cette impression assez irrésistible que l’international français (19 ans) pouvait, dans un premier temps, placer tous ses gestes, toutes ses accélérations. Un instantané résume sans doute sa soirée : cette louche de l’extérieur du pied au-dessus d’un Vincent Bessat perdu suivie d’une accélération impressionnante. Mais il faut se replonger pleinement dans la première mi-temps du jeune prodige pour mesurer sa prestation. Contrôle, accélération qui dépose Bessat et centre en retrait pour Di Maria (17e), crochet et accélération sur le pauvre ex-Nantais cinq minutes plus tard et ce but de renard à la réception d’une frappe trop croisée de Cavani. Quarante-cinq premières minutes de haut niveau qui livre un aperçu très intéressant de l’état de forme du gamin de Bondy à deux mois du Mondial. Une seconde période où Mbappé fut moins sans doute moins inspiré dans ses initiatives individuelles, et ce jusqu’à son deuxième but, où il fut de nouveau parfaitement servi par Cavani, très altruiste. Cette paire se trouve et s’apprécie. Il n’y avait qu’à voir leurs sourires et leurs échanges complices à l’issue de la rencontre pour le mesurer. »

L’Equipe revient également sur l’entêtement d’Unai Emery de placer Rabiot en sentinelle. « Jusqu’au bout, Unai Emery aura surpris par ses choix tactiques. Le technicien parisien a de nouveau titularisé Adrien Rabiot en sentinelle, mercredi, à Caen (3-1). Si cette décision a été validée par un succès de l’équipe, elle n’en est pas moins surprenante. Car, mercredi, Emery disposait d’au moins deux solutions crédibles à ce poste, avec Giovani Lo Celso et Thiago Motta. Emery a donc décidé de remettre Rabiot à un poste où l’international français veut bien se sacrifier, mais qui n’a pas sa préférence. Cela avait été dit aux dirigeants parisiens par sa mère, qui est aussi son agent, en début de saison. […] En cette fin de saison, Unai Emery donne le sentiment de faire fi des susceptibilités des uns et des autres. Il n’a plus qu’un objectif : gagner tous les titres nationaux avant son départ. Il y est presque. La Coupe de France l’attend le 8 mai devant Les Herbiers (N). Avec Rabiot en sentinelle ? »

Les notes de l’Equipe : Trapp 5 / Meunier 4 / Marquinhos 7 / Thiago Silva 7 /Berchiche 4 / Rabiot 4 / Draxler 4 / Lo Celso 6 / Di Maria 7 / Cavani 7 / Mbappé 8

Les Notes du Parisien : Trapp 5,5 / Meunier 5,5 / Marquinhos 6 / Thiago Silva 6 /Berchiche 4 / Rabiot 4,5 / Draxler 4,5 / Lo Celso 5 / Di Maria 6,5 / Cavani 6,5 / Mbappé 7,5

De son côté, Le Parisien évoque la finale entre le PSG et les Herbiers. Un choc des cultures pour le quotidien francilien.

« Vainqueur à Caen, Paris file vers un triplé. Une drôle de finale les attend désormais le 8 mai face… aux Herbiers ! Le 8 mai prochain, le Paris Saint-Germain aura l’occasion de remporter sa douzième Coupe de France. Une drôle de date – un mardi de semaine – pour une drôle de finale face aux Herbiers, modeste club du National (la troisième division française) qui a su saisir l’occasion de s’inviter au bal du puissant PSG seul détenteur des finales des coupes nationales depuis 2015. S’il y a des raisons objectives de s’inquiéter du sort réservé aux Vendéens, ces derniers pourront toutefois s’inspirer de ce qu’a réalisé Caen, ce mercredi soir, face aux Parisiens (3-1). Pas de chichis. En serrant les rangs et les dents en première période et en haussant le niveau d’agressivité après la pause, les partenaires de Damien Da Silva ont étiré le suspense de cette demi-finale. Au retour des vestiaires, un froid glacial dans cette soirée estivale a pourtant saisi le public de Michel D’Ornano quand Edinson Cavani a redonné l’avantage à Paris. Mais l’assistance vidéo à l’arbitrage a permis de constater un hors-jeu de Di Maria au départ de l’action, preuve s’il en est que la vidéo ne règle pas tous les problèmes du football mais peut parfois avoir des vertus. Enfin… Elle a aussi parfois tendance à voler la vedette aux acteurs du jeu. Quand, comme sur le deuxième but pourtant limpide de Mbappé (auteur d’un doublé), François Letexier l’arbitre de champ a été alerté par son collègue Johan Hamel préposé à la vidéo. Le temps s’est alors suspendu. »

« Le public a retenu son souffle dans l’attente de la décision. Un temps trop long qui a permis de vérifier ce que tout le monde avait vu : une talonnade géniale de Di Maria à la limite du hors-jeu, un centre en retrait de Cavani et une reprise facile de Mbappé. Simple, basique. Comme à peu près tout ce que fait le PSG depuis son élimination face au Real Madrid, à l’exception de son quasi faux pas de Saint-Étienne (1-1) début avril. Et franchement on ne voit pas de raisons que ça ne dure pas, au moins jusqu’au 8 mai. D’autant qu’hier Unai Emery a encore pu se passer de Javier Pastore, Dani Alves et même Thiago Motta assis sur le banc des remplaçants au coup d’envoi. La fin de saison, et de carrière, de l’Italo-Brésilien prend d’ailleurs des accents un peu tristes. Difficile de voir en effet un joueur qui a tant compté ces dernières saisons au PSG, terminer comme ça. Thiago Motta qui n’est même pas entré en jeu, mériterait une autre sortie », conclut Le Parisien.

Le quotidien francilien a enfin évoqué la convalescence de Neymar. « Mardi, lors d’un événement professionnel à São Paulo, Neymar a évoqué des examens médicaux qu’il doit passer le 17 mai prochain. Il s’agit en fait des derniers tests médicaux qui doivent valider ou non son retour à la compétition. En cas de résultats positifs, le numéro 10 parisien pourrait éventuellement participer à quelques minutes de la dernière rencontre de la saison à Caen, le 19 mai, à condition que la Fédération brésilienne ait donné son feu vert. Quoi qu’il en soit, Neymar va comme prévu poursuivre sa rééducation à Paris, où il est attendu dans les prochains jours. »

 

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