Revue de presse PSG : Real, Emery, Silva, arbitrage, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 15 février 2018.

« Paris condamné à la remontada, ose Dominique Séverac dans Le ParisienIl flotte désormais au-dessus du PSG l’idée qu’il n’y arrivera jamais en Ligue des champions. Neymar, pas Neymar, Ibra, pas Ibra, 3-5-2 ou 4-3-3, Thiago Silva capitaine ou puni, Rabiot bon ou pas, rien ne changera, jamais, condamnant le PSG à regarder cette épreuve de loin. […] Rouvrons le procès Unai Emery. La défense dira à juste titre qu’il a tranché dans le vif, écartant Silva et Kurzawa mais Lo Celso n’est pas une sentinelle et la partie à Lyon l’avait montré. L’accusation a déjà pris le relais parce que rien ne vient sauver le Basque, frileux en cours de match. Di Maria, son meilleur attaquant depuis janvier, n’a pas disputé une minute, regardant Meunier entrer, ce qui poussera Dani Alves attaquant droit, une idée saugrenue. Mais Emery a trouvé de son côté un coupable : l’arbitrage. […] Paris a trois semaines pour devenir enfin une équipe qui change de destin. »

« Il y a trois raisons d’espérer… écrit Frédéric Gouaillard. 1 Paris est objectivement meilleur. 2 Le retour se joue au Parc des Princes. 3 Neymar et la MCN doivent une revanche. » Toujours dans le quotidien francilien, Ronan Folgoas a vu « Neymar, deux tons en dessous de Ronaldo. […] Un constat d’échec qui appelle forcément une explication au match retour dans trois semaines. Neymar sera alors au pied du mur. »

Les notes du Parisien : Areola 5 / Alves 6 / Marquinhos 6 / Kimpembe 4 / Berchiche 5 / Verratti 6 / Lo Celso 3 / Rabiot 6,5 / Mbappé 4,5 / Cavani 3 / Neymar 4

Les notes de L’Equipe : Areola 6 / Alves 4 / Marquinhos 5 / Kimpembe 5 / Berchiche 3 / Verratti 7 / Lo Celso 2 / Rabiot 6 / Mbappé 4 / Cavani 4 / Neymar 4

« Même si le PSG s’est effondré hier en fin de match, la qualification pour les quarts de finale est loin d’être compromise, juge Damien Degorre dans L’Equipe. Mais il serait temps, aussi, que les complexes soient rangés au placard et que les ambitions affichées dans les médias trouvent un prolongement sur le terrain. Parce que ces Madrilènes semblent plus que prenables. […] Dans l’histoire, Neymar et Mbappé tiennent une responsabilité non négligeable. […] Neymar va également devoir apprendre à jouer un peu plus avec les autres, du moins ceux qui ne s’appellent pas Daniel Alves. Pour 222 M€, le PSG et ses supporters ont le droit d’attendre davantage. Pour quinze, ils ont eu Yuri Berchiche, la Ligue des champions est un autre monde, où les lacunes sont grossies à la loupe. Il n’a pas été le seul à souffrir. Lo Celso, préféré à Diarra, a vécu un calvaire. L’entraîneur parisien est passé à côté de son match, lui aussi. Le PSG pourra toujours pester contre l’arbitrage. »

« Lorsque, hier matin, Unai Emery a annoncé à Thiago Silva sa décision de ne pas le titulariser, un voile a assombri le regard du Brésilien pour un long moment, raconte Arnaud Hermant. Ce choix témoigne pourtant bien d’une volonté de se libérer de la pression sociale du vestiaire afin de favoriser le rendement sportif : depuis plusieurs mois maintenant, Presnel Kimpembe est le meilleur des trois défenseurs centraux de l’effectif. Mais ce n’est pas la seule raison. Silva s’infuse une pression qu’il ne parvient visiblement pas à gérer. Emery a considéré que la soirée à Barcelone marquait une rupture avec son capitaine. »

Enfin, quant à l’arbitrage, le journal sportif porte ce jugement : « Le PSG pas lésé mais pas vraiment aidé. M. Rocchi aurait pu sanctionner davantage le Real Madrid, notamment une main de Ramos dans la surface. Mais il n’est pas le nouveau Aytekin. »

« Le football peut se montrer aussi beau que cruel en l’espace de quelques secondes. Neymar et le PSG en ont fait l’amère expérience à Madrid. En sortant le chéquier avec le Brésilien (et Mbappé) l’été dernier, le club parisien version qatarie voulait s’affranchir de ces considérations, balayer les relents de remontada et passer un cap en Ligue des champions. L’ancien crack du Barça est venu pour ça, répète à qui veut l’entendre qu’il veut régner sur la planète foot. À mi-parcours, c’est raté, tranche Le Figaro. S’il compte y parvenir cette saison, le rendez-vous est tout trouvé : le 6 mars. Dans le cas contraire, il pourra remiser au placard ses ambitions personnelles. Tout du moins en 2018. »

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