Revue de Presse PSG : Real Sociedad, Mbappé, Luis Enrique…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 19 décembre 2023. Le PSG qui hérite de la Real Sociedad, la relation entre Kylian Mbappé et Luis Enrique…

Une Lequipe 19 12 2023
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Dans son édition du jour, l’Equipe fait sa Une sur le tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions qui verront le PSG opposé à la Real Sociedad. Sur le papier, le club de la capitale a hérité de l’adversaire le plus abordable, « peut-être même le seul face auquel ils pouvaient prétendre sans discussion au statut de favori« , estime le quotidien sportif. On le sait, Paris est capable de tout et on se gardera bien de crier victoire trop vite. Derrière les propos policés du président Nasser al-Khelaïfi « La Real Sociedad est un club fantastique que nous respectons beaucoup. Ils ont une équipe formidable qui a terminé première du groupe, et un grand président qui fait un travail fantastique » -, les troupes parisiennes ne cachaient pas en privé leur satisfaction, ces dernières heures, avance l’Equipe. Deux mois avant ce huitième de finale aller, les chantiers sont nombreux au sein du PSG, « entre le rendement du milieu de terrain, les relances depuis sa propre surface, l’animation et l’efficacité offensives, ou encore la gestion de Mbappé et des attaquants. » Habitués à bomber le torse à l’automne avant d’être à court d’oxygène au printemps, les Parisiens ressemblent pour une fois aux géants du continent, en phase de rodage et capables de passer la vitesse supérieure à l’approche des matches à élimination directe, lance le quotidien sportif. « Ce tirage ressemble aussi à une bénédiction à cet égard. S’ils franchissent l’obstacle de la Real Sociedad, qui n’a rien d’insurmontable, même pour le PSG actuel, Luis Enrique et ses hommes disputeraient les quarts de finale en avril (aller les 9 et 10, retour les 16 et 17), dans près de quatre mois. Une éternité à l’échelle du foot« , conclut l’Equipe.

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Le quotidien sportif fait également un focus sur la relation entre Luis Enrique et Kylian Mbappé. Si cette dernière semblait fluide jusqu’au mois dernier, ces dernières semaines, elle a connu quelques épisodes plus heurtés, estime l’Equipe. « Ces dernières heures, ils étaient peu nombreux, dans l’entourage du club de la capitale comme parmi les proches du joueur, à vouloir analyser, expliquer ou seulement interpréter l’attitude de Mbappé à Lille. Comme si chacun mesurait à quel point la relation entre les deux hommes était l’une des clefs de la réussite parisienne cette saison. Et que tout potentiel clash pourrait avoir des conséquences désastreuses. » Le quotidien sportif explique que le langage corporel du numéro 7 du PSG, son absence de réaction après le but et son visage fermé après le match ne sont pas passés inaperçus en interne. « Sur son positionnement, sans que son état d’esprit ne soit dévoilé clairement, l’attaquant donne vraiment l’impression à ses coéquipiers de ne pas être épanoui. Certains, en interne, estiment que cette situation ne s’étirera pas au-delà de la trêve hivernale et que Mbappé sera de nouveau installé dans sa position préférentielle en janvier. » L’été dernier, même si les deux hommes ne sont pas proches comme Mbappé a pu l’être avec Mauricio Pochettino, ils entretenaient une relation fluide. L’attaquant apprécie par exemple la franchise du technicien. La première évolution de leur relation se situe peu après Milan, lorsque l’entraîneur espagnol, après son triplé à Reims, a « fait une sortie publique remarquée. Une sortie immédiatement désamorcée par le club et relativisée par le camp du joueur qui, à l’époque, évoque une exigence bienvenue. Mais cette sortie va s’accompagner de la décision de placer le joueur en tant que numéro 9 en seconde période contre Newcastle. » Sauf qu’à l’exception de sa sortie à Dortmund, Mbappé diffuse, depuis qu’il est installé dans l’axe, une impression de mal-être, estime l’Equipe.

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Le quotidien sportif se demande si ces récents épisodes peuvent avoir un impact sur l’avenir de Kylian Mbappé, lui qui arrive en fin de contrat le 30 juin avec le PSG. « Au club, on veut prendre les événements de la soirée lilloise avec sérénité – ou fatalité ? On souligne en interne que l’attaquant – du fait d’un caractère affirmé – a toujours eu des relations sinueuses avec ses différents entraîneurs et qu’il n’y a donc pas de problème spécifique avec Luis Enrique. D’autant que ce dernier a toujours mesuré l’importance du Bondynois, non seulement dans le projet du club mais aussi de son équipe. » Pour résumer, ces dernières semaines ne changent rien au vœu du PSG d’arracher une nouvelle prolongation d’ici à l’été prochain. Malgré les bruits venus d’Espagne, aucune entrevue n’était prévue ces derniers jours sur ce sujet, pour lequel la situation est toujours en stand-by. Aux yeux de l’état-major, la balle est dans le camp du joueur. Paris espère et, pour la suite, s’est préparé en réfléchissant à un projet avec lui, un autre sans, conclut l’Equipe.

Le Parisien 19 12 2023

De son côté, le Parisien évoque également le tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions du PSG. « Davantage l’heure du soulagement que l’instant de se réjouir. Le PSG n’a pas hérité d’un tirage clément parce que le sort lui a réservé la Real Sociedad en huitièmes de finale de Ligue des champions, mais parce qu’il lui a évité de tomber sur Manchester City, le Real Madrid, ou encore le Bayern Munich. » Le quotidien francilien indique qu’en finissant deuxième de son groupe, le club de la capitale a évité le pire lors de ce tirage et a hérité de l’équipe la plus abordable sur le papier. Lors de cette phase de poules, la Real Sociedad n’a encaissé que deux buts, mais elle en a marqué seulement sept. Le club espagnol est joueur, porté vers l’avant, moins spectaculaire que la saison passée mais qui refuse toujours de fermer ou bétonner, analyse Le Parisien. « La principale force du PSG pourrait résider dans sa gestion émotionnelle de ce huitième de finale. » Imanol Alguacil, le coach basque demande à ses joueurs un pressing haut, de l’impact au milieu de terrain et des transitions rapides offensives. Sur le papier, c’est tout ce que le PSG d’aujourd’hui déteste. Il a deux mois pour se préparer à la première manche, conclut Le Parisien.

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Le quotidien francilien évoque également la participation du PSG à la Coupe du monde des clubs en 2025. Une compétition qui devrait être une aubaine financière pour le club de la capitale. « Le tournoi, jusque-là annuel, va désormais avoir lieu tous les quatre ans, avec une première édition aux États-Unis entre le 15 juin et le 13 juillet. » En mars dernier, lors d’une rencontre cruciale à Budapest (Hongrie), la fédération internationale de football et l’instance représentant les clubs européens, dirigée par Nasser al-Khelaïfi, posaient les bases d’un accord pour la création de cette nouvelle compétition avec trois impératifs : un calendrier qui prend en compte le bien-être des joueurs, des revenus intéressants pour les clubs et un quota important pour les clubs du Vieux continent qui y participent, avance Le Parisien. « Pour le PSG, c’est une aubaine financière et marketing non négligeable qui pourrait en partie compenser de potentielles fins de contrats de sponsoring signés au début de l’air Messi sur un peu plus de trois saisons. » Même si la Fifa n’a pas encore vendu les droits télés et commerciaux de cette Coupe du monde, elle table sur des revenus de 2 milliards de dollars dans sa fourchette basse, indique le quotidien sportif. « Le champion de France est bien conscient que sa participation va lui permettre de gagner en visibilité à l’étranger, tout comme la Ligue 1, et donc d’attirer de nouveaux regards en se confrontant à des adversaires qu’il n’aurait pu croiser que lors de tournées estivales aux États-Unis ou Japon. Et encore. » Dans les mois à venir, le club de la capitale devrait avoir des études plus précises sur ces probables rentrées financières mais une chose sûre : il se frotte déjà les mains, conclut Le Parisien.

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