Revue de presse PSG : Reims, Neymar, hispanophones, Boulogne
Vu et lu au sujet du PSG ce mercredi 25 septembre 2019 dans la presse hexagonale.
« La superstar du PSG Neymar poursuit, ce soir contre Reims (21 heures), son opération rédemption auprès du Parc des princes, publie l’AFP. Il peut livrer contre Reims une troisième preuve, en dix jours, de son implication pour le PSG. […] Il ne manque qu’une victoire ce soir pour creuser un premier écart en tête du Championnat, et peut-être taire les sifflets du virage visant Neymar. Frondeurs il y a quelques semaines encore, les supporters parisiens semblent avoir déjà pardonné. »
« Moins bling-bling, le PSG est lancé, titre Le Figaro. Paris avance à pas cadencé en ce début de saison. Un PSG qui, à l’image de ce qu’ont réclamé en chœur al-Khelaïfi et Leonardo tout l’été, ne brille pas (seulement) par le talent de ses individualités, mais aussi et surtout par le travail de son collectif et sa solidité défensive. […] Charge aux « superstars » (un retour de Mbappé dans le groupe est évoqué), lorsqu’elles seront aptes, de se fondre dans le moule, de ne pas faire dévier Paris de sa dynamique. »
« L’été a permis au PSG de refaçonner son vestiaire et de l’hispaniser dans des proportions étonnantes (Navas, Rico, Bernat, Sarabia, Herrera, Paredes, Cavani, Icardi et Di Maria) sans pour autant créer de nouveaux clans, observe L’Equipe. Tuchel et Leonardo veulent que le français soit le langage utilisé, le dénominateur commun, un moyen d’intégration. Du coup, la très grande majorité des étrangers ont pris des cours, le dernier en date étant Navas. Ses consignes, Tuchel les transmet en français. À l’exception d’Icardi, qui vient de débarquer, tout son effectif le comprend. Malgré tout, certains joueurs se refusent obstinément à l’employer, à l’image de Di Maria, qui a très vite interrompu ses cours, et de Neymar, qui n’en a jamais pris. Parfait hispanophone, le Brésilien n’éprouve aucun problème pour échanger dans ce nouveau vestiaire. D’ailleurs, il lui arrive de discuter avec Kylian Mbappé… en espagnol.«
Concernant Kylian Mbappé, il n’est pas dans le groupe pour le match du jour contre le Stade de Reims. « Les retrouvailles attendront. Elles auront peut-être lieu à Bordeaux samedi, lit-on. Ce serait une bonne nouvelle dans la perspective du match contre Galatasaray. […] Ce soir, Paris doit faire aussi sans Verratti, suspendu, Cavani, Icardi et les blessés longue durée (Draxler, Kehrer et Dagba). Tuchel espère que Cavani reprendra les entraînements collectifs cette semaine. Pour Icardi (adducteurs), le coach pense que ce sera la suivante. Pour les trois autres, il ne s’est pas prononcé. Le PSG récupère, offensivement, Sarabia. […] Face à Reims, le PSG pourrait laisser souffler Thiago Silva et Di Maria, très sollicités depuis le début de saison. »
« On connaît l’adage : la peur n’évite pas le danger. Malgré six défaites consécutives au Parc des Princes, Reims ne se déplace pas en victime expiatoire ce soir, prévient L’Union.
« Mbappé, Cavani, Icardi blessés, Verratti suspendu : heureusement, le PSG dispose d’un groupe plus étoffé que la saison passée, souligne Le Parisien. Avec 29 joueurs professionnels présents aux entraînements, contre 25 la saison dernière, les remèdes existent. Chacun en semble conscient, même si Paredes ou Kurzawa se posent des questions sur leur réelle place dans la rotation. « Il va jouer (ce soir), assurait hier Tuchel à propos du milieu argentin. C’est le moment. Il a la qualité, la mentalité. On a pris d’autres décisions, mais ce n’est pas contre lui. C’est en faveur de Marqui ou Gana. »
« Plusieurs groupes, proches du mouvement ultra, se développent dans la tribune Boulogne, sous l’œil méfiant du club qui leur réserve un accueil contrasté, rapporte le journal francilien. A l’étage supérieur, il a accepté les demandes de regroupement du Block Parisii, fort d’une centaine de membres. Le résultat d’un an et demi de dialogue et de forcing. Valentin, le président de l’association, précise la situation actuelle : « On a rencontré le club en fin de saison, il nous a autorisés à nous rassembler. On peut aussi entrer avec deux tambours, deux mégaphones et quelques drapeaux. On n’a pas encore le droit de disposer une bâche. On n’est pas encore reconnus, c’est plus une phase de test. On voulait organiser des tifos sur plusieurs matchs, mais le club le refuse. » Effectivement, si le Block jouit d’une bonne réputation au sein du PSG, le club n’envisage pas pour l’instant de signer une convention avec lui. Une manière d’éviter de réveiller des conflits avec le virage Auteuil ou avec les anciens de Boulogne. […] En bas du virage – anciennement gangrenée par l’extrême droite – la porte est fermée même si le Paname Rebirth tente de rééditer la même opération que le Block, avec les mêmes ingrédients. »
