Revue de presse PSG : Rennes, hécatombe, Tuchel

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 7 novembre 2020, jour de match (21h/Canal+) de Ligue 1 au Parc des Princes (à huis clos) contre le Stade Rennais (3e du classement à 3 points de la tête). C’est la dernière rencontre avant la parenthèse internationale. Pour l’occasion, Thomas Tuchel sera privé de Neymar, Kylian Mbappé, Marco Verratti, Julian Draxler, Juan Bernat, Mauro Icardi mais aussi Keylor Navas (douleurs musculaires), Pablo Sarabia (douleurs musculaires) et Presnel Kimpembe (coup sur le pied). Soit neuf joueurs importants en moins !

Thomas Tuchel « affronte sa bête noire Rennes, ce soir, premier d’une série de matches couperets pour le technicien allemand, de plus en plus remis en cause », écrit l’AFP. « Premier entraîneur à mener le PSG en finale de C1, Tuchel semble déjà avoir perdu une bonne partie du crédit engrangé avec cette épopée. Y compris en interne, avec des désaccords sur le mercato qui l’ont publiquement opposé à Leonardo. » Et l’agence redoute déjà l’après-trêve et la fin d’année pour le PSG : « Avec des rendez-vous contre Lyon, Lille, et les matches retour de la phase de groupes en C1 Paris jouera très gros. »

Thomas Tuchel « ne doit plus se demander quels joueurs correspondent le mieux au système tactique à adopter mais plutôt quel schéma peut-il mettre en place avec l’effectif à sa disposition. Pas vraiment l’idéal avant un sommet national », commente L’Equipe. « À sa décharge, pas grand-chose ne lui est épargné depuis le début de la saison. Tuchel charrie son lot de tracas qu’il ne peut pas alléger en discutant avec Leonardo ou al-Khelaïfi. L’entraîneur du PSG a à peine dissimulé sa solitude du moment, hier, en la recouvrant de «l’atmosphère positive » au sein du staff. Mais il se doute qu’il avance en terrain miné. […] Ce ne sont pas les critiques qui déstabilisent le PSG par les temps qui courent, ce sont ses résultats inhabituels, le manque de sérénité en interne et la qualité erratique de son jeu. Cela n’a pas échappé aux Rennais, qui savent comment s’y prendre avec les Parisiens, et portés par la conviction que le PSG a la moitié de la tête sous l’eau. Il ne faudrait pas manquer l’occasion de l’enfoncer complètement. […] La chance de Tuchel est de toujours bénéficier du soutien d’une grande partie du vestiaire. Il est très probable qu’il survive à la trêve, même si son équipe s’inclinait. En revanche, il aurait utilisé son dernier crédit. » Concernant le match contre Rennes, le journal sportif se demande si Thomas Tuchel conservera son système à trois milieux ou s’il reviendra à un 4-2-3-1, ce soir. « Si Di Maria signe son retour en L1, l’entraîneur doit régler d’autres problèmes puisqu’il doit composer avec neuf absences. De plus, il doit ménager quelques organismes, comme celui d’Ander Herrera qui vient d’enchaîner trois titularisations en une semaine. Tuchel pourrait ainsi maintenir Marquinhos au milieu, relancer Paredes, prêt, et, en défense centrale, le retour de Kehrer pourrait permettre à Danilo Pereira de souffler aussi.« 

De son côté Le Parisien se demande comment le PSG – bien que décimé par les blessures – a perdu son jeu. Thomas Tuchel « a déjà fait appel à 29 joueurs différents lors des 12 premiers matches », lit-on. Mais « le raisonnement a ses limites puisque Paris n’a pas attendu l’hécatombe actuelle et l’absence de ses deux prétendants au Ballon d’or pour alimenter la controverse quant à son fond de jeu et ses prestations sur courant alternatif. » Au sujet du PSG-Rennes du soir, le quotidien francilien estime que « sans les stars, le choc au sommet perd de sa saveur. » Et il ajoute : « Marquinhos sera l’un des rares cadres parisiens à pouvoir tenir sa place. […] Affaibli, le PSG sera donc en danger. L’enjeu du match reste l’issue réservée à Thomas Tuchel en cas de nouveau revers. Le technicien allemand du PSG garde son calme à l’heure d’évoquer « un moment où tout n’est pas facile ». « Il faut continuer à travailler dur, glisse-t-il. On a perdu un match à Leipzig. C’est la réalité qu’en Ligue des champions, on peut perdre un match. Ça s’est passé. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte et si on fait ça, on se rendra compte que ce n’est pas la pire situation du monde. C’est une situation difficile mais on est là pour trouver des solutions. Et c’est la raison pour laquelle on aime cette profession. »

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