Revue de presse PSG : tirage du Final 8, supporters, jauge de 5000 pour les finales…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce vendredi 10 juillet 2020, jour de tirage intégral à midi (RMC Sport 1), à Nyon (Suisse) du tableau final (quarts, demies, ordre de la finale) de l’UEFA Champions League.

Pour rappel, les matches à élimination directe se joueront du 12 au 23 août à huis clos dans deux stades de Lisbonne. Quatre huitièmes de finale retour sont encore à jouer les 7 et 8 août. Le Bayern (vainqueur 3-0 à l’aller à Chelsea) a neuf orteils en quarts. Le Real Madrid, battu (1-2), est condamné à l’exploit à Manchester contre City. Lyon doit tenir à Turin après avoir battu 1-0 la Juventus. Enfin, Barcelone, auteur d’un nul (1-1) à Naples, est en ballottage favorable. Le RB Leipzig, l’Atalanta et l’Atlético de Madrid, sont comme le PSG qualifiés pour le Final 8.

« Pour le PSG, fini donc la règle des buts « comptant double » à l’extérieur et les risques de « remontadas ». Seules deux victoires suffisent pour atteindre la finale au stade de Luz, commente l’AFP. Reste à éviter un poids lourd d’entrée, après quatre ans d’absence à ce niveau. »

Le Parisien aimerait bien un quart de finale PSG-Lyon : « Avouons que cette opposition franco-française ne manquerait pas de sel, après la passe d’armes, mardi, entre Junhino et Leonardo à propos de Neymar, et les piques répétées d’Aulas sur le modèle économique du club de la capitale, écrit le journal francilien. Serait-ce un mauvais tirage pour Paris ? Pas vraiment si l’on se réfère aux statistiques.« 

« Le PSG n’est pas le favori de ce grand tournoi et ce statut tient moins à son inexpérience dans les tours finaux de C1 qu’à son manque flagrant de temps de jeu, juge L’Equipe. A priori, tomber sur Leipzig ou l’Atalanta ne serait pas une mauvaise nouvelle. Mais, alors que Paris n’aura que deux finales de Coupe dans les jambes, les Allemands et les Italiens auront davantage de certitudes. L’autre qualifié certain se nomme l’Atlético, il n’est pas très tranchant ces derniers temps. Il ressemble pour le moment à l’adversaire le plus accessible du lot. Mais ce n’est pas non plus le profil d’équipe, ultra défensif, libérant peu d’espaces, qu’affectionne le PSG. […] Lyon serait l’adversaire parfait pour Paris en quarts, et réciproquement. […] Le reste consiste à peu près à avoir le choix entre la peste et le choléra. […] Juste avant de fêter ses 50 ans, le 27 août, le PSG de Neymar et Mbappé ne redoute pas grand-monde. Mais, vu la conjoncture, est-il autant redouté qu’au printemps ? »

« Même si le Final 8 va se disputer à huis clos, les supporters parisiens ne s’interdisent pas de faire le déplacement jusqu’à Lisbonne« , lit-on également dans le journal sportif. « Un membre des 300 prévient : « On sera des centaines à y aller ». » Quant au CUP, il ne s’est pas encore positionné. « Les leaders vont bientôt se réunir pour décider, nous a confié un ultra. La tendance est plutôt de ne pas organiser de déplacement. Mais ça n’empêchera pas ceux qui veulent y aller de faire le voyage. » Et de retrouver là-bas les supporters des sept autres équipes qualifiées. « Ça pourra faire des étincelles », admet-il.« 

En outre, un quatrième match amical « est à l’étude pour le 5 août, avant le quart de finale de la Ligue des champions », prévu entre le 12 et le 15 août, rapporte L’Equipe. Rappelons qu’avant les finales de coupes nationales contre l’ASSE puis Lyon (24 et 31 juillet), trois matches amicaux sont au programme : au Havre (L2) dimanche à 19h00, contre les belges de Waasland-Beveren vendredi prochain (19h), puis face au Écossais du Celtic Glasgow, le 21 juillet (19h), au Parc des Princes.

Enfin, selon les informations d’Etienne Moatti, la finale de la Coupe de France (PSG/ASSE) « se jouera devant 5.000 spectateurs maximum ». Idem pour la finale de la dernière Coupe de la Ligue (OL/PSG), une semaine plus tard, au Stade de France. Cela malgré la levée de l’état d’urgence sanitaire fixée pour demain en France. « Pour la suite, la tendance n’est pas très optimiste, prévient le journaliste. L’hypothèse de voir les championnats obtenir une plus grande marge de manœuvre dès la fin août ne tient pas la corde. La pandémie de Covid-19 n’est pas totalement maîtrisée, chez nous comme chez nos voisins européens, et le principe de précaution devrait prévaloir.« 

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