Revue de presse PSG : Trio d’attaque, Lille, Beraldo…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 2 septembre 2024. Le trio Dembélé, Asensio, Barcola peut-il être la clé de la saison du PSG ? Un début de saison presque parfait, Lucas Beraldo en difficulté au poste de latéral gauche…
Dans son édition du jour, L’Equipe évoque le trio d’attaque du PSG composé d’Ousmane Dembélé, Marco Asensio et Bradley Barcola, qui a été impliqué sur les deux premiers buts parisiens hier sur la pelouse de Lille. Le quotidien sportif rappelle que Luis Enrique avait expliqué qu’il préférait avoir quatre joueurs à douze buts à la fin de la saison qu’un seul avec plus de 40 buts. « Le bilan sera fait au mois de mai mais l’impression laissée par l’animation offensive du PSG sur ses trois premiers matches de L1, ponctués déjà de 13 buts inscrits, laisse à penser que le « rêve » de l’Asturien peut se réaliser. Et ce n’est pas la production de dimanche à Lille (3-1) qui invite à penser le contraire. » Il est trop tôt pour considérer que le trio Dembélé-Asensio-Barcola apparaîtra comme LA solution unique dans les grands matches. Mais la manière, depuis deux rencontres, dont ces trois-là animent le jeu a quelque chose de prometteur, lance L’Equipe. Ce qu’il y a de rare avec ce trio, c’est qu’il peut s’exprimer dans différents registres. « Face au MHSC, porté par une maîtrise collective, c’est régulièrement en attaques placées (et porté par un milieu plus dominant que dimanche) qu’il avait pu s’exprimer. Dimanche, sur les deux premiers buts, c’est en transitions que les trois ont pu se mettre en évidence. » Le quotidien sportif estime que Bradley Barcola, qui réalise un début de saison canon, n’aurait sans doute pas ce même rayonnement sans Marco Asensio. « Dans cette position de faux 9 si ingrate, l’Espagnol de 28 ans est d’une justesse rare. Comme sur cette passe décisive pour Barcola (2-0, 36e). Mais bien au-delà, par ses décrochages, ses appels (pas toujours servis) qui créent de l’espace, Asensio accepte de jouer au service des deux autres. » L’installation de ce trio pose la question de l’utilisation de Randal Kolo Muani, avance L’Equipe. « Dimanche, c’est Dembélé qui a pris la place de faux 9 en remplacement d’Asensio (65e). Cela témoigne d’une confiance toute relative à l’égard de « RKM ». L’ex-Nantais, auteur de son 2e but en 3 matches (3-1, 90e + 2), a montré de la personnalité. Mais ce statut de supersub peut-il le satisfaire ? », conclut le quotidien sportif.
L’Equipe est aussi revenue plus spécifiquement sur la victoire du PSG sur la pelouse de Lille hier soir. Après trois journées et trois victoires, une place de leader, la lecture du début de saison du club de la capitale est parfaite, estime le quotidien sportif. Hier contre Lille, la différence au tableau d’affichage « s‘est opéré sur des transitions rapides et non pas sur le jeu de construction et de possession cher à Luis Enrique, et le PSG était finalement assez bien payé au terme du premier acte vu la physionomie et son sauvetage sur son poteau de Gianluigi Donnarumma. » L’Equipe estime que le PSG n’a pas affiché la même maîtrise que contre Montpellier la semaine dernière. Cette rencontre contre les Lillois montre que le PSG peut perdre le contrôle des débats rapidement dès lors que qu’il est bousculé dans les duels et que l’intensité s’élève, note le quotidien sportif. « Quand le club de la capitale donne le tempo du match, tout va bien. Mais si le pressing adverse et bien exécuté et plus vigoureux, le PSG est alors beaucoup moins serein. » Le quotidien conclut en expliquant que le PSG est toujours autant en difficulté sur les coups de pied arrêtés défensifs, en témoigne les deux buts encaissés, mais finalement hors-jeu, hier soir.
L’Equipe fait également un focus sur Lucas Beraldo, qui avait été aligné dans le couloir gauche de la défense du PSG pour pallier le forfait de Nuno Mendes. Face à Edon Zhegrova, l’international brésilien a souffert en première mi-temps. « Trop loin de lui, redoutant ses crochets, il s’est exposé, se faisant prendre dans le dos ou sur les centres du gaucher », analyse le quotidien sportif. Sans solution, Lucas Beraldo en était réduit à faire des fautes avant que le secours de Neves dans son couloir ne lui permette de sortir la tête de l’eau et de gagner enfin quelques duels, avance L’Equipe. « Moins en difficulté après la pause, il est toute fois impliqué sur le but lillois en lâchant le marquage de Zhegrova pour aller se replacer dans l’axe. » S’il apprécie les qualités de Beraldo avec le ballon, le staff du PSG est conscient de ses limites défensives dans le couloir, assure le quotidien sportif. Ce dernier indique que derrière Nuno Mendes, la hiérarchie des latéraux gauches se dirige vers Lucas Hernandez et Presnel Kimpembe. Mais les deux joueurs sont actuellement indisponibles. Lors du mercato, il voulait s’offrir un spécialiste du poste, avec notamment Adrien Truffert comme cible. Mais il voulait vendre un défenseur avant de s’offrir un latéral gauche. Ce qui n’a pas été le cas, conclut l’Equipe.
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De son côté, Le Parisien revient aussi sur la belle victoire du PSG contre Lille hier soir. En Ligue 1, le club de la capitale avance déjà vers un triomphe tranquille, avec treize buts en trois sorties, « l’intégration de deux de ses trois recrues dans le champ, Joao Neves et Willian Pacho, et quand il tombe contre un adversaire solide comme Lille, il parvient à le canaliser malgré une fin de partie brûlante. » Les Dogues ont également rivalisé dans l’intensité et les intentions mais le milieu parisien, par son pressing et sa justesse, l’a contenu, jusqu’à envoyer deux flèches en transition, l’une débouchant sur un pénalty logique accordé à Ousmane Dembélé, et réussi avec un calme désarmant par Vitinha, l’autre sur un une-deux soyeux entre Marco Asensio et Bradley Barcola, conclu par le quatrième but en trois journées de l’ex-Lyonnais, égalant son total de l’année dernière dans l’Hexagone, analyse le quotidien francilien. « Deux buts en contre, Luis Enrique a dû s’interroger, lui qui aime avant tout la maîtrise et la progression réfléchie. Après la pause, son équipe reculera et au gré des changements, perdra le fil de la rencontre, avec des entrants moins dans le rythme. Les treize buts valident en revanche la thèse du technicien asturien, que le jeu amènera les occasions et les gâchettes tournantes. » Ces trois premiers matchs dessinent également une hiérarchie plus claire que la saison dernière, avec Hakimi, Marquinhos et Pacho en défense, rejoints par Nuno Mendes hors virus comme cette fois, Vitinha et Warren Zaïre-Emery au milieu et Bradley Barcola et Ousmane Dembélé sur les côtés. Il reste peu de places à prendre dans une équipe déjà meilleure que la saison passée à ce stade, conclut Le Parisien.
Le quotidien francilien fait également un focus sur le trio offensif du PSG qui a encore brillé hier sur la pelouse de la Décathlon Arena. « Un trio qui ressemble fortement à celui des grandes soirées européennes à venir », lance Le Parisien. Même si Ousmane Dembélé est un joueur qui perdra des ballons et manquera des occasions, il est aussi le détonateur qui pourra débloquer des matches, comme hier. « Lui qui aspire à devenir l’un des leaders de cette équipe a pris ses responsabilités et a multiplié les percussions. » Même si ses statistiques n’ont pas gonflé, il est encore une fois décisif en provoquant le penalty transformé par Vitinha. De son côté, Marco Asensio performe dans ce rôle de faux numéro 9. Le quotidien francilien estime que l’international espagnol, en deux matches dans cette position, a donné un aperçu du profil type de numéro 9 version Luis Enrique : un joueur qui décroche, se balade sur le front de l’attaque, ouvre des espaces, joue en remise et pour les autres plus que pour lui. Pour Le Parisien, il s’affirme comme un concurrent sérieux pour Ramos et Kolo Muani. Bradley Barcola, s’il a eu du mal lors des premières minutes contre Lille, a encore marqué, pour déjà égaler son total de but en Ligue 1 de la saison dernière (4). « Cette statistique vient confirmer que le garçon est dans les temps des objectifs qu’il s’est fixés : être plus tueur devant le but quitte à être parfois moins altruiste », conclut Le Parisien.