Revue de presse PSG : Xavi Simons, Ligue 1, Nasser al-Khelaïfi…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mardi 20 février 2024. Xavi Simons, un avenir au PSG dès la saison prochaine, rester compétitif en Ligue 1 malgré la large avance en tête, Nasser al-Khelaïfi a travaillé sur un projet de SuperLigue…

Le Parisien 20 02 2024

Dans son édition du jour, Le Parisien évoque le cas de Xavi Simons. Prêté par le PSG au RB Leipzig cette saison, l’international néerlandais brille en Allemagne (8 buts et 9 passes décisives en 31 matches). Les dirigeants allemands « n’ont pas mis longtemps à s’interroger sur la nécessité de le garder une saison de plus alors que l’accord ne comporte pas d’option d’achat et que le joueur est censé rentrer à Paris à l’issue de la saison« , avance le quotidien francilien. Ce dernier explique que le prêt du titi se termine bien cet été mais que « l’opération n’est pas si simple. » Après avoir activé sa clause de rachat l’été dernier, Paris n’a pas encore totalement la main financièrement sur le joueur, indique Le Parisien. « Certains acteurs proches du dossier précisent même que le club parisien ne sera libre à 100 % dans ce dossier qu’en 2025. Comprenons par là que, selon les accords passés pour son retour, ce n’est pas à Leipzig mais à Eindhoven que le PSG devra verser divers bonus s’il se décidait à le faire revenir dans l’équipe au mois de juin. » Le quotidien francilien explique que dans l’entourage du PSG, on confirme que Xavi Simons fait partie des plans pour l’avenir sans garantir encore sa présence pour la saison prochaine. Plusieurs personnes influentes du PSG le citent comme l’un des deux ou trois jeunes à très fort potentiel de l’équipe. « L’avenir de Simons va faire l’objet d’une réflexion dans les prochaines semaines. Alors que Bradley Barcola s’est révélé et que Paris a prévu de recruter d’autres éléments dans le secteur offensif, il conviendra de suivre la place qu’il restera au jeune espoir néerlandais pour s’exprimer. » Le Parisien indique que le PSG veut garder Xavi Simons et que du côté du joueur, on sera regardant sur ce que compte faire le PSG après le départ de Kylian Mbappé. Dans le cercle proche de Nasser Al-Khelaïfi, qui avait pris en main ce dossier l’été dernier, on n’a jamais caché qu’il tenait le natif d’Amsterdam en haute estime et qu’il s’était démené pour le convaincre des bienfaits d’un retour chez lui, à Paris, conclut Le Parisien.

Le Parisien 20 02 2024 1

Le quotidien francilien évoque aussi la large avance du PSG en Ligue 1, 13 points d’avance sur son dauphin Brest. Et malgré cette très belle avance, qui le rapproche d’un nouveau titre de champion de France, le club de la capitale doit maintenir un important degré de compétitivité en prévision, notamment, de la Ligue des champions, lance Le Parisien. « Malgré une large domination sur le plan comptable, le PSG ne renvoie pas encore l’image d’une formation implacable qui déroule week-end après week-end. Sa marge de progression est importante. » Les matches qui arrivent avec plusieurs chocs, Rennes dimanche, Monaco (1er mars), Nice en Coupe de France (13 mars) ou encore le Classico (31 mars) « doivent lui permettre de s’améliorer, notamment dans l’optique de la Ligue des champions. » Le quotidien francilien estime que la force de Luis Enrique est d’être parvenu à concerner la quasi-intégralité de son groupe depuis le début de saison pour éviter toute décompression. « Reste un sempiternel débat à régler : cette large avance conjuguée à une faible adversité sur le plan national peut-elle être un frein à ses ambitions sur la scène européenne ? » Pour Alain Giresse, la question ne se pose pas. « Vous pensez vraiment qu’être sous tension dans chaque compétition vous aide pour la Ligue des champions ? Un peu de facilité permet d’être plus tranquille. On se sent sûr de soi, on lâche moins d’influx, on peut procéder à un turnover, on implique plus de joueurs. Leur situation en Ligue 1 ne les pénalisera pas en Europe. Pour le PSG, il faut juste savoir utiliser intelligemment l’avantage qu’on peut avoir en réalité. »

A voir aussi : PSG : Nasser Al-Khelaifi nommé au comité exécutif de l’UEFA

canalsupporters.com
Lequipe 20 02 2024

De son côté, l’Equipe explique que Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, travaillait sur un projet de SuperLigue, en 2020, avec Andrea Agnelli, l’ancien patron de la Juventus Turin. Ce dernier, a évoqué l’existence de ce projet dans un entretien au Financial Times en janvier dernier. « Je me souviens avoir pris l’avion pour Paris en plein CovidIl n’y avait personne autour. Paris était désert. Nasser (al-Khelaïfiet moi avions eu des conversations à propos d’une nouvelle compétition, où il disait que nous avions besoin de changements, car si nous ne réagissions pas, nous étions morts. » À cette occasion, les deux hommes, qui ont été très proches un temps avant de prendre leurs distances en raison de leurs prises de position différentes sur la Superligue, discutent d’une nouvelle compétition continentale aux faux airs de ligue fermée, avance le quotidien sportif. « La rencontre avec Al-Khelaïfi dont parle Agnelli se déroule à l’automne 2020, soit près de six mois avant le lancement, en avril 2021, de la Superligue. » Ce projet, le président du PSG en a été à la manœuvre cette fois, avec certains de ses proches collaborateurs. Le quotidien sportif explique qu’il a pu « consulter un document confidentiel d’une trentaine de pages présentant les contours sportifs de cette épreuve mais aussi son business plan. À la vue du degré d’élaboration de cette mouture, il apparaît évident que ce travail préparatoire ne s’est pas fait en quelques jours. D’après nos informations, Al-Khelaïfi et ses équipes s’occupaient de la partie financière, Agnelli de la gouvernance. » Le quotidien sportif explique que dans l’entourage du président du PSG, on confirme l’existence de ce projet. « Tout un groupe de clubs cherchait des moyens d’améliorer les compétitions européennes, comment les rendre plus attractives, comment générer plus de revenus. Cela a été entièrement réalisé avec les connaissances de l’UEFA« , explique une source à l’Equipe. « Si, aujourd’hui, le PSG apparaît, avec le Bayern Munich, comme le chantre de l’opposition à la Superligue aux côtés de l’UEFA, pour quelles raisons a-t-il cherché à monter un projet équivalent ? Déjà, cela a été peu souligné, mais il était au départ dans la boucle de celui du Real Madrid, du FC Barcelone et de la Juventus Turin, les trois clubs moteurs. Selon certaines sources, il aurait renoncé à les rejoindre parce qu’il jugeait notamment que les sommes qui lui étaient promises étaient insuffisantes. […]Une certitude, la direction parisienne n’a pas toujours été une farouche opposante à un projet de Superligue« , conclut l’Equipe.

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