Riolo : « Tebas a mis des mots sur ce qui me perturbe, ses arguments sont bons mais… »

Javier Tebas, le tumultueux président de la Ligue de Football Espagnole s’en est pris une nouvelle fois au Paris Saint-Germain dans l’Équipe du jour. Des attaques à répétitions que comprend Daniel Riolo sur la forme. Une règle a été mise en place, elle doit être appliquée et doit sanctionner s’il le faut mais pour autant le PSG n’est pas le seul dans ce cas de figure.

« J’ai souvent dit à quel point l’investissement du Qatar au PSG provoquait chez moi des hauts et des bas. Incohérent, parfois. Je suis obligé d’assumer. Pourquoi ? Et bien, Tebas a mis des mots sur ce qui me perturbe. Ses arguments sont bons. Il faut le reconnaître. Le dopage financier par le biais d’un Etat, tous les détracteurs du PSG en parlent et c’est une réalité. Les contrats surévalués existent. Certains avaient même été revus à la baisse par l’UEFA, explique Riolo sur son blog RMC Sport. Sans mesure, Tebas demande sanction et comme pour un dopé au Tour de France, exclusion de la compétition européenne. Ça tient la route. Le passé « merdeux » dont parle Tebas, c’est l’avant fair-play financier. Ce monstre inventé par Platini. Critiqué et probablement imparfait, il a quand même permis de faire du ménage dans les finances du foot européen. Le passé « merdeux », c’est quand tout le monde se plaignait du foot espagnol qui faisait ce qu’il voulait avec l’oseille et la comptabilité. […] Sans contrôle, partout en Europe, un mec pouvait poser de l’oseille sur la table et dire « j’achète » ! Bulle financière, inflation… Qui regardait tout ça de près ? »

 Le journaliste explique également que les grands clubs européens continueront de dominer car ils ont toujours agi de cette manière avant la mise en place du Fair-Play-Financier et que maintenant que cette règle est appliquée, pas de faux pas pour ceux qui essayent de s’immiscer au niveau des autres. « Tebas nous explique donc que maintenant, tout a changé, et qu’il faut passer le coup de balai vengeur sur le PSG ! Et puisque qu’effectivement, ce n’est pas parce qu’on a longtemps fauté qu’il faut continuer et que tous ces arguments sont bons, il nous reste à nous ranger derrière lui ! Soyons justes, non ? […] Dans le carré VIP, il y aura donc toujours les mêmes clubs. Ils ont prospéré comme ils ont voulu. A une époque où la belle règle n’existait pas, détaille le journaliste de RMC. Dehors, le « nouveau » avec une cohorte de juristes et spécialistes cherche à contourner la fameuse règle. Il veut entrer. Le « nouveau » doit méditer sur ces mots de Jean Racine : « Une extrême justice est souvent une injure ». »

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