Roger-Petit compare les traitements faits à Giroud et à Ibrahimovic

Olivier Giroud, auteur d’un coup du scorpion avec Arsenal, a fait parler de lui sur la planète football. « J’ai eu un maximum de réussite. Je n’étais pas en équilibre mais j’avais un bon feeling parce que depuis le début de la rencontre, je voulais marquer. Alexis la met un peu derrière moi, je tente de la reprendre du talon, j’ai un maximum de chance. C’est de la chance… a commenté l’attaquant français après la rencontre. Je n’ai jamais inscrit un but comme celui-là avant. Je pense que c’est mon plus beau but. » Un exploit pas assez vanté selon Bruno Roger-Petit. Moins que le but de Zlatan Ibrahimovic sous le maillot du PSG face à Bastia. Injustement estime-t-il.

« On se souvient qu’en son temps, sous le maillot du PSG, Ibrahimovic marqua contre Bastia, sur la pelouse du Parc des Princes, un but tout autant d’anthologie que celui de Giroud. Mais ce jour là, les malfaisants n’avaient rien à redire. C’était Ibrahimovic, dont le nom est synonyme de génie du football. Et pourtant, on aurait pu dire de ce but ce que disent les malfaisants du but de Giroud. Que ce n’était que contre Bastia. Que ce n’était qu’un pauvre match de Ligue 1. Que ce n’était qu’une réussite exceptionnelle, fruit d’un incroyable concours de circonstances exceptionnelles. Sauf qu’Ibrahimovic dispose auprès des malfaisants préposés à la critique systématique d’une carte que ne possède pas Giroud. Étrange situation, écrit le journaliste sur son blog Sport 24. A la fin, une vérité s’impose. Il est deux sortes de Français, ceux qui ne communient pas au souvenir du but d’Ibrahimovic face à Bastia, et ceux qui revoient sans émotion le replay du but de Giroud. Aimer le but de Giroud, c’est aimer une certaine idée du football français. Tant pis pour les malfaisants. Impossible n’est pas Giroud. »

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