Roger-Petit : « En vérité, ce sont les observateurs qui doutent, les commentateurs »

Le slogan du PSG parle de rêver plus grand. La réalité est maintenant là. Et les Français n’ont pas l’habitude de cette réalité, observe Bruno Roger-Petit.

« Peur sur la ville. Et si Barcelone marquait deux buts en première période ? Et si le PSG craquait en seconde ? Et si Thiago Silva perdait ses nerfs ? Et si Messi, Suarez et Neymar accomplissaient l’exploit du siècle ? Et ainsi de suite. C’est comme si rien ne s’était passé. Comme si le PSG n’avait pas été digne du PSG. Comme si l’éternel complexe français face aux clubs grands d’Europe ne se décidait pas à prendre congé, écrit le journaliste sur son blog Le Figaro. En vérité, ce sont les observateurs qui doutent. Les commentateurs. Eux. Vous. Nous. Parce que nous ne sommes pas encore habitués à voir un club français maltraiter Barcelone, bousculer Neymar, humilier Messi. Mentalement et culturellement, l’amateur de football français n’a pas dépassé le stade des poteaux carrés de Glasgow, et quand survient une victoire éclatante, il n’ose y croire. Et s’il doit la constater, il se dit que c’est un tel miracle, une effraction divine, que tôt ou tard il finira par être puni parce que toujours la réalité rattrape le rêve. C’est humain après tout, cette forme de pensée magique. Et pourtant, la réalité, la vraie, est plus belle que la légende. Elle est là, devant nous. Oui, le PSG va éliminer Barcelone. Parce que le PSG est un rêve devenu réalité. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page