Roger-Petit : « L’aveu d’impuissance de Verratti met-il fin au feuilleton ? »
Fini, pas fini le feuilleton Verratti ? La position du PSG reste inchangée, il est intransférable. Même si Donato Di Campli, son agent, a glissé à certains médias que jusqu’à fin août tout était ouvert.
Bruno Roger-Petit
de son côté se pose la question. « De deux choses l’une.
Ou bien le PSG est assuré de son affaire et
effectivement le club s’est donné définitivement les moyens de
conserver, contre son gré Verratti, ou bien il s’agit d’une
opération de com’ de crise montée en urgence, pour tenter
de contrôler un incendie médiatique qui menace de
s’étendre mais qui, en fait, dissimule la faiblesse du
club, écrit le journaliste sur son blog Le Figaro. Dans le
premier cas, bravo au PSG, premier club depuis longtemps à
imposer un bras-de-fer victorieux à une star. Dans l’autre,
si le feuilleton continue, si Verratti s’obstine,
à travers son agent, à vouloir partir, et pire encore, s’il part,
cette com’ de crise sera jugée comme ridicule. Et
le retour du bâton cruel. Et pour finir, l’ultime
question : si Verratti, contraint et forcé, demeure au PSG alors
qu’il voulait en partir, sera-t-il enclin à donner le
meilleur de lui-même tout au long de la saison
? Entre le souci de ne pas se dévaloriser pour
l’après et la perspective de jouer une Coupe du Monde en Russie, la
réponse devrait être positive. Mais nous sommes ici dans le
rationnel. En vérité, personne ne peut préjuger de ce qui
se passera dans la tête de Verratti ».