Rothen : « Ces matches-là se jouent aussi d’un point de vue mental »

Ce mercredi, le PSG a chuté sur sa pelouse face au FC Barcelone (2-3) en quart de finale aller de Ligue des champions. Et l’ancien Parisien, Jérôme Rothen, pointe du doigt le niveau mental des Rouge & Bleu.

Le PSG devra renverser un score défavorable mardi prochain à Barcelone. Après avoir perdu sur le score de 2-3 au Parc des Princes face au club catalan, les Rouge & Bleu devront élever leur niveau de jeu pour espérer voir les demi-finales de la Ligue des champions. Si Kylian Mbappé est logiquement au centre des critiques après sa prestation ratée, Jérôme Rothen a aussi pointé du doigt le déficit mental des joueurs de Luis Enrique dans cette rencontre.

« Au bout de 10 minutes, t’as senti que l’adversaire prenait le dessus »

« Avant le match, j’était très positif par rapport à ce que je voyais, et j’ai été trahi par le gardien et le meilleur joueur de l’équipe Kylian Mbappé. Mais la trahison vient plus du style du Paris Saint-Germain, et comment tu appréhendes les grands rendez-vous. Tout le monde est unanime au sein du club pour dire qu’il y a de la sérénité et de l’affection entre eux. Et il y a un entraîneur où quasiment tous les joueurs adhèrent à ce projet ambitieux, parfois même compliqué à comprendre. Mais je reste persuadé que ces matches-là se jouent aussi d’un point de vue mental. Tu joues un match à domicile avec un public au rendez-vous et une ambiance de malade. Les gens n’attendaient que ça. Ça se répète à Paris et c’est là que je ne comprends pas pourquoi il n’y a pas le supplément d’âme, pourquoi il n’y a pas l’envie de se transcender beaucoup plus, et je ne parle pas du collectif mais individuellement. Pourquoi tu ne fais pas plus d’efforts qu’à l’accoutumée, pourquoi au premier coup dur les gars regardent leurs pompes. Sur ces matches-là, tu dois te servir du public », a déclaré l’ancien Parisien sur les ondes de « Rothen s’enflamme » sur RMC Sport.

Jérôme Rothen a aussi regretté le manque d’impact dans les duels des Parisiens. « Le PSG avait bien démarré son match, mais ça a duré 10 minutes seulement et il y en a qu’un qui a montré l’exemple c’est Nuno Mendes. C’est trop peu. Les cadres doivent faire les efforts pour emmener les gens. Et au bout de 10 minutes, tu n’as plus gagné un duel, ce n’est pas possible dans le football. Si c’était la solution de mettre que des guerriers, ça se saurait. Non, il faut aussi des bons joueurs de football mais ces joueurs-là doivent aussi gagner les deuxièmes ballons et les duels. Le problème c’est qu’à Paris au bout de 10 minutes, t’as senti que l’adversaire prenait le dessus, que Lewandowski a joué dans son salon, Gündogan pareil. Jamais tu n’as mis une pression sur De Jong, qui revenait de blessure. Et toi à contrario, tes milieux de terrain ont gagné un duel sur cinq. Tu ne peux pas gagner un match de football comme ça. Tu peux me parler de toutes les dispositions tactiques que tu veux, si psychologiquement tu n’es pas prêt à faire beaucoup plus d’efforts au Parc des Princes pour emmener les 50.000 personnes à renverser Barcelone, tu n’y arriveras pas. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page