Revue de presse PSG : OM, Mbappé, Di Maria, Neymar, fumigènes, notes…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse écrite
ce jeudi 1er mars 2018.
« Les clasicos sont des matchs qui se
jouent à onze contre onze entre Paris et Marseille et, à la
fin, c’est toujours le PSG qui gagne, ironise
Dominique Séverac dans Le
Parisien. Le tarif de la semaine :
3-0. Cela aurait pu être plus. […] Les hommes
d’Emery continuent de rendre le Parc des Princes injouable,
imprenable et généreux en buts. La seule contrariété est
venue de la pause, Mbappé est sorti victime
d’une cheville endolorie. Pastore, entré à sa place, a une
nouvelle fois prouvé qu’il méritait mieux que le
bannissement qu’il subit. »
« Di Maria se pose déjà en recours,
lit-on encore. L’Argentin a certes moins de talent
que Neymar. Mais sa super-forme du moment permet
d’entretenir l’espoir. Il a débuté à gauche du trio
offensif. Mais il a permuté à droite à la demi-heure de jeu
avec Mbappé. Et c’est peut-être à ce moment-là qu’il a
vraiment commencé à se montrer dangereux. […] Le
véritable test désormais, ce sera dans cinq jours contre
le Real. Il avait été phénoménal l’an dernier contre Barcelone lors
du fameux 4-0. Tout Paris souhaite le voir rééditer la même
performance. »
Il est question de Meunier qui a joué malade.
« Victime d’une gastro-entérite,
le Belge ne souhaitait pas disputer cette
rencontre. Mais Emery aurait insisté. Une fois sur le
terrain, Meunier a souffert. Saisi de vomissements, il a
demandé à sortir à plusieurs reprises, avant qu’Emery
n’accède finalement à sa demande (78e). Il a alors rejoint
le vestiaire à toute allure. Avant que les deux hommes ne
s’expliquent de manière assez houleuse à la fin du
match. »
Enfin, le sujet du moment, Neymar :
« Qu’il surgisse du banc de touche, mardi soir, pour damer
le pion du Real dans les dernières minutes du match, cette
éventualité a été soupesée par le PSG, et c’est bien
normal d’ailleurs, la raison s’est imposée. Neymar sera
donc opéré du pied dans son pays natal, a priori à São
Paulo. Cette intervention vise juste à consolider un peu
plus rapidement la fissure du 5 eos
métatarsien de son attaquant. »
Les notes du Parisien
: Trapp 6 / Meunier 5 / Thiago Silva 7 / Kimpembe 7 / Berchiche 6 /
Verratti 8 / Thiago Motta 6 / Draxler 7 / Mbappé 5 / Cavani 6 / Di
Maria 8
Les notes de L’Equipe : Trapp 6 / Meunier
6 / Thiago Silva 6 / Kimpembe 6 / Berchiche 6 / Verratti 7 / Thiago
Motta 7 / Draxler 7 / Mbappé 5 / Cavani 6 / Di Maria 8
« Trois jours, les Parisiens ont infligé une
nouvelle gifle à de bien tristes Marseillais
qui n’auront fait illusion qu’avec leurs déclarations. Et
dire que cet OM est à la lutte pour décrocher le second accessit
français direct en Ligue des champions la saison prochaine…
tranche L’Equipe. Di
Maria a en lui cette hargne et cette envie de
faire l’histoire. […] Appelé à suppléer
Neymar mardi, il a confirmé face à Marseille qu’il tient
une forme éclatante. Il est conscient qu’une opportunité
exceptionnelle s’offre à lui. Le voilà désormais à 8 buts
et 7 passes décisives en sept matches. »
« Tombe la neige… et les fumigènes,
écrit également le quotidien sportif. Les supporters
parisiens ont, comme leurs homologues marseillais, craqué quelques
fumigènes au début de la rencontre. Cela ne risque pas d’arranger
le cas du PSG puisque la commission de discipline de la LFP avait
déjà prévu d’étudier un comportement semblable observé trois jours
plus tôt. Le PSG risque un nouveau huis clos partiel
de son stade. »
Le journal revient aussi sur la « fin du
suspense »
pour Neymar. « L’issue
chirurgicale semblait une évidence. Dans le clan
brésilien, selon un spécialiste qui a pu consulter des éléments du
dossier, l’endroit touché par la fissure est compliqué à
cicatriser tout seul. À ses yeux, l’opération s’imposait
et le plus vite possible. S’ils sont toujours en lice, les
Parisiens pourront espérer un retour pour une éventuelle
demi-finale (matches aller les 24 et 25 avril, retour les
1er et 2 mai). »
« L’OM encore refroidi par le PSG,
regrette La
Provence. Voilà, c’est fini. Hier soir,
l’OM a dit adieu à la coupe de France et à ses rêves de
dépoussiérer son armoire à trophées dans cette
compétition. La saison prochaine, cela fera trente ans, presque une
éternité, que « JPP » et ses camarades ont décroché la
dernière coupe d’un club qui attache une importance particulière à
cette épreuve. Mais qui, au fil des années, est incapable
de renouer avec son glorieux passé. »