Séverac et les « chroniqueurs qui ne se déplacent jamais dans les stades »

Pro/anti Blanc, pro/anti Emery… En cette fin de mois d’août, les couteaux sortent. Dominique Séverac du journal Le Parisien se veut critique mais ne tranchera que dans un mois au sujet du nouvel entraîneur du PSG. Au passage, il tacle quelques confrères.

« Je ne trouve pas les charges contre Emery très violentes. J’étais au match hier à Monaco et il n’y a pas de vague anti Emery. Après, on regarde les matchs, on les décortique et on critique s’il le faut. Il y a des choses qu’on n’a pas comprises hier, les changements, la titularisation de Verratti, le plan de jeu. Cela ne veut pas dire que Emery est mauvais, a commenté le journaliste dans un chat du quotidien avant de rejeter l’hypothèse d’une corporatisme. C’est du pipeau. Quand Ancelotti était là, on nous accusait de le protéger parce qu’il était étranger et aujourd’hui, on va nous accuser de taper sur Emery parce qu’il n’est pas Français. Je n’ai pas de position de principe sur un entraîneur en fonction de sa nationalité. Certains confrères que vous voyez à la télé mais qui ne se déplacent jamais sur un match ont décrété que Bielsa et Emery c’était génial et que nos techniciens français, c’était tout pourri. Un entraîneur n’est pas un génie ou une pipe parce que certains l’ont décrété, parce que certains ont la carte et d’autres non. C’est le terrain qui donne le verdict. Pas les élucubrations de deux ou trois chroniqueurs qui ne se déplacent jamais dans les stades (j’ai les noms)... En général, on dit qu’il faut deux mois pour transformer une équipe. C’est pour ça que j’ai dit que je laissais tout août et tout septembre pour dresser un premier bilan de Emery. Deux mois de compétition permettent de dégager une première impression, les hommes forts, la ligne directrice. »

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