Silence médiatique, célébration contre Anderlecht et vidéo contre Deschamps : Kurzawa s’explique
Un silence médiatique, des erreurs personnelles et un niveau parfois peu convaincant, Layvin Kurzawa s’est confié sans concession à Téléfoot. Le latéral gauche vise à tout prix une place dans les 23 pour le Mondial 2018.
« Je me suis renfermé. Je me suis mis un peu à part. J’ai essayé de me mettre dans mon cocon. Je préfère travailler le plus possible pour retrouver mon niveau. Peut-être qu’à ce moment-là, quand j’aurais fait taire les critiques, que les gens arrêteront de parler de moi tout ce qui est extra-sportif, peut-être que je répondrais à certaines questions, commente-t-il avant d’aborder ses performances. Je n’ai pas besoin d’entendre certaines personnes dire que j’ai été nul ou que je ne sais pas centrer. Je sais quels sont mes qualités et ce que je dois travailler. Je sais ce que je dois travailler dans tous les cas. Pour moi, on n’est jamais au top. On peut être à 100% et on doit toujours travailler. »
Sa célébration remarquée contre Anderlecht, un «chut» pour faire taire les critiques, l’international tricolore l’explique : « C’était sous le moment de l’émotion. Je ne pense pas avoir tué quelqu’un. Je ne le referai pas mais je ne le regrette pas. Les joueurs m’ont tous félicité pour mes trois buts. Aucun joueur ne m’a parlé de ça. Maxwell m’a juste dit de faire attention. On a eu une discussion pour m’expliquer. On a passé deux ans dans le même effectif. Il a appris à me connaître et sait comment je me comporte. »
Enfin, sur sa vidéo privée insultant Didier Deschamps, Layvin Kurzawa préfère botter en touche : « Tout le monde fait des erreurs. J’en ai fait et j’en referai. C’est une erreur de jeunesse. Deschamps était au courant bien avant. Je n’ai pas envie de revenir sur ça. C’est du passé. La relation est très bonne avec le coach. Comment on vit ça? Je n’étais pas ennuyé par tout ça. C’est plus les personnes autour de moi. Ma mère m’appelait en pleurs car quelqu’un disait que j’ai été mal éduqué. C’est juste ça. Mon petit frère est formé à Nice, je n’ai pas envie qu’on le chambre sur le terrain et qu’il se mette à répondre. Je dois moi-même lui donner l’exemple. »
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