Séverac tacle l’Espagne, son « orgueil blessé » et ses « dirigeants mesquins » sur le dossier Neymar

Dans son édito publié dans les colonnes du Parisien ce dimanche, Dominique Séverac se languit du premier match officiel de Neymar sous le maillot Rouge et Bleu. Le journaliste en a profité pour tacler les instances espagnoles, mauvaises joueuses dans le dossier du Brésilien.

« Il paraît que le désir est aussi dans l’attente. C’est à cet instant qu’il faut féliciter et l’Espagne et les joueurs du PSG pour susciter une impatience folle. D’un côté, il y a donc un pays majeur du football, champion d’Europe et du monde entre 2008 et 2012, avec ses deux clubs légendaires, le Real Madrid et le Barça, ses deux instances aussi, la Fédération et la Ligue, décidées à donner dans l’obstruction jusqu’à l’écœurement. Un pays vexé par la plus grosse transaction de l’histoire de ce jeu, qui refuse de libérer Neymar en renvoyant à ses homologues français son certificat international de transfert en plus de vingt-quatre heures, ce qui est la norme partout dans le monde », s’indigne le journaliste.

« C’est totalement ridicule et inefficace puisque, à la fin, le Brésilien jouera bien cette saison au PSG. Personne n’imagine qu’il va retourner en Catalogne, surtout pas les supporteurs blaugrana. (…) Plus de quarante-huit heures après l’arrivée d’un des meilleurs joueurs du monde, de sa présentation, des accolades, des podiums et du rapprochement affectif d’un joueur et de son nouvel environnement, personne ne sait quand pourra débuter la star, la même qui piaffe de jouer sous ses nouvelles couleurs. Vu d’Espagne, le football est devenu tout petit ces dernières heures, avec son cortège d’orgueil blessé et de dirigeants mesquins », explique Séverac avant de conclure : « Le duo Neymar-Cavani dessine le rêve d’un PSG plein de grinta et de fureur. C’est pour bientôt, même si l’Espagne n’a pas envie de voir ça. »

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