Di Meco « ne comprend pas qu’il n’y ait pas eu de volonté collective de refaire son métier »

La Ligue 1 2019/2020 n’ira pas au delà de 28 journées à cause de la pandémie de Covid-19. Selon l’UNFP cette décision ne peut que satisfaire la majorité des footballeurs de la Ligue 1 et de la Ligue 2. Une attitude que regrette Eric Di Meco et qui illustre pour lui la vie hors-sol des footballeurs.

« Je ne comprends pas qu’il n’y ait pas eu de volonté collective de refaire son métier. Ce manque de volonté vient du cocon dans lequel nous sommes. Je connais bien le monde de la culture. Et bien, il y en a qui mangent des pierres aujourd’hui parce que quand tu ne fais pas de concert ou de pièce de théâtre, tu ne manges pas. Eux, ils veulent y aller au turbin ! Les footballeurs, eux, ils ont leur salaire. Pas besoin de bosser pour manger, a lancé Eric Di Meco sur RMC. Dans le football, on est dans un cocon, salarié d’un club. Le joueur de tennis moyen ne gagne pas sa vie actuellement. Le footballeur moyen, lui, il gagne sa vie en ce moment. Depuis l’âge de 13 ans, et c’est pareil dans l’après carrière, on est tellement dans un cocon qu’on arrive à ne plus vouloir faire son boulot quand c’est difficile ! Je trouve normal que le mec dans un restaurant, qui galère, ait envie de reprendre alors que ce n’est pas sérieux. La caissière, elle y va tous les jours au travail pour gagner sa vie... »

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