Revue de presse PSG : LOSC, Coupe, Neymar, Pochettino…

Vu et lu dans la presse hexagonale au sujet du PSG ce mercredi 17 mars 2021, jour de match (17h45, France 2 et Eurosport 2), de Coupe de France (8e de finale avancé) au Parc des Princes contre le LOSC. Ce sera sans Neymar, qui espère rejouer à Lyon dimanche en L1. Ce sera sans Presnel Kimpembe, qui est ménagé. Ce sera sans Pablo Sarabia (absent pour deux matches à cause d’un souci à la hanche). Ce sera sans Alexandre Letellier (cuisse) ni Juan Bernat (reprise). Ce sera probablement avec Sergio Rico dans la cage en vertu du turnover.

Ce PSG-Lille est un « choc empoisonné » pour l’AFP. « C’est clairement Paris qui a le plus à perdre. Un échec dans la doyenne des compétitions françaises, importante au PSG qui l’a remportée 13 fois (record), ouvrirait une brèche sous les pieds des Parisiens qui enchaîneront, dimanche, par un déplacement crucial à Lyon. Paris doute, Galtier aussi, mais pour d’autres raisons. En tête de la L1 avec trois points d’avance sur le PSG et Lyon, Lille rêve d’un quatrième titre de champion. Son nul à Monaco dimanche (0-0) l’a conforté dans ses capacités à décrocher le Graal. Mais parcours en Coupe et régularité en championnat ne font pas forcément bon ménage, surtout pour une équipe qui a touché ses limites au moment d’enchaîner L1 et Ligue Europa. »

« Match capital ou cadeau empoisonné pour le LOSC ? », se demande La Voix du Nord. « Trois jours après avoir glané un précieux point à Monaco et quatre jours avant la réception de Nîmes, occasion en or pour conforter sa place de leader de L1, Lille doit trouver des astuces pour ménager un effectif à nouveau sous les feux de la rampe, à Paris. […] Pour voler dans les plumes de Parisiens becquetés à la surprise générale par les Canaris, Lille n’a pas d’autre choix que de déployer les mêmes plans bis que ceux élaborés lors des rendez-vous du jeudi soir en Ligue Europa. […] Le LOSC disputera aujourd’hui son 40e match officiel. Éreintant. Pourtant, dans les têtes, on devine que l’espoir de réussir un coup est possible. À condition de profiter d’un onze parisien qui devrait être loin de ses standards habituels, mais aussi de ne pas faire une fixette sur une drôle de statistique : si l’on excepte le succès de Rennes, aux tirs au but, lors de la finale 2019, il faut remonter à plus de sept ans, soit 38 matchs exactement, pour trouver trace d’une défaite parisienne en Coupe de France. »

« Il y a des semaines comme celle qui s’ouvre où l’absence de Neymar se fait ressentir avec un peu plus d’acuité« , estime Le Parisien. « Inconsistant face au Barça, inquiétant contre Nantes, le PSG va devoir se réinventer et faire preuve d’une sacrée dose de résilience pour surmonter le traumatisme des cambriolages dont ont été victimes deux de ses joueurs majeurs. Pochettino est déjà dos au mur. Assurément au cœur de la semaine la plus piégeuse des dix qu’il vient de passer aux commandes du PSG. Celle où son équipe peut abandonner tous ses trophées domestiques en quatre jours. […] Tout le crédit ramené de Catalogne, du réveil de Mbappé, de son idée géniale de placer Verratti au cœur du jeu ou de sa faculté à avoir su relancer Diallo et Sarabia ne balaie pas les doutes issus des trois revers déjà concédés en 12 journées de L1 et du niveau de jeu capricieux affiché. En dépit de toute l’attention qu’il accorde à ses joueurs et à la gestion de leurs émotions, son Paris est encore parfois trop fantomatique pour être rassurant. Trop irrégulier pour effrayer. »

Le PSG « se trouve à un carrefour de sa saison », avance L’Equipe. « Le LOSC tient aussi une opportunité énorme d’appuyer un peu plus la tête des Parisiens sous l’eau. Galtier n’alignera pas son équipe type, mais il couchera tout de même un onze compétitif, capable de faire vaciller le PSG, voire de le plonger dans de profonds tourments. C’est justement ce que veut à tout prix éviter Pochettino. Il doit gagner aujourd’hui et gagner dimanche. Entre un match tous les trois jours, le Covid et ses mesures d’isolement, les blessures à répétition et, depuis peu, le cambriolage des domiciles de ses joueurs, le successeur de Tuchel n’a pas bénéficié de conditions idéales pour imprimer son style et donner une identité à son équipe depuis son arrivée. Seulement, il a accepté de signer au PSG avec ce que cela suppose : ici, les entraîneurs n’ont pas de temps. Mais ils ont de l’argent et de grands joueurs. Alors, oui, ils doivent gagner. Et même tout gagner. »

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