Unai Emery a-t-il trouvé son équipe-type ?

Le PSG a livré mardi une partition de haut vol au Celtic Park (0-5). Une rencontre en Ecosse qui restera dans le livre des (bons) souvenirs des fans parisiens. Un match qui sonne comme une promesse même si ce n’était que le champion local en face.

Cependant, chacun a pu voir une équipe offrant de l’engagement dès la première minute, de l’impact, de la vitesse, de la technique, du mouvement, de la rigueur, des gestes de talent. Et puis, les fameux équilibres étaient là.

Alors, Unai Emery a-t-il trouvé son équipe-type ?

Oui, parler d’équipe-type peut sembler incongru. Un match se joue à quatorze, alors imaginez une saison ! Ceci étant dit, quand vient la grande affiche, et que l’entraîneur a le choix, il sort souvent de son chapeau l’équipe qu’il considère « type ». A condition bien sûr qu’il ne s’adapte pas à l’adversaire.

Après ce préalable, passons au fameux onze aligné dans le cadre de la première journée de la phase de groupes de la Champions League. Est-il le meilleur possible actuellement ?

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Dans la cage, Alphonse Areola a (enfin) fait son match. Une prestation à confirmer vite puisqu’il n’est toujours pas acquis qu’il est meilleur que Kevin Trapp. A droite de la défense, rien à dire. Nous parlons de Dani Alves. Mais Thomas Meunier n’est pas loin d’offrir autant de qualité. A gauche, beaucoup à dire. Layvin Kurzawa connait en ce début de saison des ratés défensifs. Offensivement, il ne combine pas excellemment avec Neymar. Et on ne sait toujours pas si Yuri est une vraie option. Enfin, pour en finir avec la ligne arrière, ils sont trois. Et les trois sont au niveau. Presnel Kimpembe ne dépareillerait pas dans le onze-type où l’on trouve le tandem Marquinhos-Silva.

L’entre-jeu à trois composé de Marco Verratti, Thiago Motta et Adrien Rabiot a montré sa complémentarité. Il a surtout montré que l’animation était plus fluide avec ces trois là. Les équilibres sont là. Finalement, l’absence de Verratti dimanche prochain (suspendu) permettra de tirer des enseignements. Sans au moins un de ses trois éléments, le PSG est-il toujours aussi facile ? L’équipe peut-elle avoir autant de maîtrise avec un quatrième offensif ? Giovani Lo Celso, Christopher Nkunku ou Javier Pastore sont-ils de vraies alternatives dans un 4-3-3 ? Les prochaines joutes apporteront des éléments de réponse.

En attaque, on a vu qu’intelligemment les positions ne sont pas figées. Edinson Cavani, le serial buteur, glissant parfois à droite quand Kylian Mbappé était dans l’axe. Neymar sait dézoner pour se convertir en passeur. Il sent les coups pour être à la réception des offrandes de ses partenaires. Bref, ce trio là fonctionne déjà. A Julian Draxler, Angel Di Maria, Javier Pastore ou Lucas de faire aussi bien une fois sur l’aire de jeu.

L’animation générale vue à Glasgow semble avoir de l’avenir. Disons le ainsi. Mais ce onze pourrait avoir marqué les esprits.

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