Anciens PSG – Landre revient sur ses années parisiennes

Formé au PSG, Loïc Landre évolue aujourd’hui du côté de la Grèce. Pour le média du club, le défenseur est revenu sur ses années parisiennes et le bénéfice qu’il en a tiré.

De nombreux joueurs formés au Paris Saint-Germain évolue aujourd’hui au quatre coins de la planète football. C’est notamment le cas de Loïck Landre. Natif d’Aubervilliers, le défenseur de métier a rejoint, en septembre dernier, le club grec de Kifisias. Il a également porté les couleurs du RC Lens ou de Nîmes en France, mais également du Genoa en Serie A. Et à aujourd’hui 31 ans, Loïck Landre a été invité à s’exprimer sur ses années en rouge et bleu sur le site officiel$ du club de la capitale.

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Quels souvenirs du double titre de champion remporté en U19 ?

« Gravée à vie ! Etant donné que nous n’avions pas remporté de titre les saisons précédentes, il était important de valider notre cursus de Formation en U19 Nationaux. N’ayant pu gagner la coupe Gambardella, nous avons tout mis en oeuvre pour performer en championnat. En 2010, nous avons éliminé le FC Nantes en demi-finale, après un match très serré. J’ai égalisé en toute fin de match pour nous permettre d’arracher la qualification aux tirs au but. En finale bis repetita, nous avons battu l’AS Monaco aux penaltys. C’est un très bon souvenir, d’autant plus que j’étais surclassé avec les joueurs nés en 91. Nous formions une superbe bande de potes. Gagner ensemble, il n’y a rien de mieux ! En 2011, nous avons battu Lorient en demi-finale puis Grenoble en finale. Alors que j’évoluais avec l’équipe réserve en CFA, je suis venu en renfort pour les Playoffs. La victoire acquise l’année précédente nous a permis d’aborder cette phase finale beaucoup plus sereinement. Avec ce doublé, nous avons fait basculer le Centre de Formation dans une autre dimension. C’était important de briller sur le terrain, car les nouveaux investisseurs arrivaient au club. Il fallait leur montrer que l’on pouvait compter sur nous, les Titis du PSG ! »

Une facilité pour devenir professionnel par la suite ?

« Il est certain que ça a mis un coup d’accélérateur pour se projeter vers le football des adultes, mais en aucun cas ça nous promettait une carrière au plus haut niveau. Au contraire, il fallait redoubler d’efforts pour confirmer notre potentiel. Rien n’était encore acquis ! Surtout pour moi qui n’était pas forcément perçu comme l’un des joueurs les plus prometteurs. Etant de nature plutôt réservée, je me suis malgré tout accroché pour rattraper ceux qui étaient en avance sur moi. Ma détermination a fini par payer car j’ai eu l’opportunité d’intégrer les entraînements du groupe professionnel. En parallèle, j’ai défendu le maillot de l’Équipe de France chez les jeunes. Ce n’était sincèrement pas gagné, mais à bonnes doses de volonté… »

Son premier match en pro avec le PSG contre Nancy

« Avant cette rencontre, j’avais été appelé à plusieurs reprises dans le groupe sans avoir eu la possibilité d’entrer en jeu. Des joueurs offensifs issus du Centre de Formation comme Jean-Christophe Bahekeck et Neeskens Kebano avaient eu régulièrement cette chance. Contre Nancy, le coach Antoine Kombouaré m’a offert mes premières minutes en match officiel pour renforcer le secteur défensif suite à l’expulsion de Christophe Jallet. J’ai ressenti une immense pression lorsque je suis entré sur la pelouse, surtout que nous étions en infériorité numérique et qu’il y avait un enjeu avec une éventuelle qualification en coupe d’Europe. Je me suis retrouvé au poste de latéral droit alors que je n’avais jamais joué à ce poste ! Mais une fois sur le terrain, je me suis donné à 100%. Malgré le partage des points, j’étais plutôt satisfait de ma prestation. L’ambiance dans les tribunes avait été extraordinaire. On peut vraiment parler de douzième homme au Parc ! »

Jouer avec Nenê ou Giuly, ça fait quoi ?

« On peut rajouter Bodmer, Sakho, Tiéné, Erding, Makelele, Armand, Jallet, Coupet… La première fois où j’ai mis les pieds dans le vestiaire, je me suis fait tout petit ! J’étais tellement impressionné par tous ces joueurs que je voyais habituellement à la télévision ou sur ma console de jeux. Et puis rapidement, je me suis aperçu que c’était des humains comme tout le monde. Ils discutent, rigolent, charrient, dans une bonne ambiance ! Par contre, une fois sur le terrain tout est fait à la perfection. Je me souviens que le coach Antoine Kombouaré me disait d’y aller moins fort par peur que je blesse des joueurs. J’ai dû apprendre à canaliser mon énergie. J’avais tellement envie de donner le meilleur de moi-même pour espérer être appelé le week-end. »

La signature de son premier contrat professionnel

« Quel honneur pour le petit gars d’Auber’ ! Une seule chose comptait à mes yeux, à savoir défendre les couleurs de mon club de coeur au plus haut niveau. J’ai vécu ce beau moment avec mes proches. Le bonheur absolu ! Quand on signe pro dans un tel club, il y a forcément une grande vague médiatique. J’ai su rester moi-même, avec l’intime conviction qu’il fallait encore en faire plus pour confirmer ce nouveau statut. »

Son apprentissage au PSG

« J’ai tout appris à Paris ! Avec Jean-Luc Vasseur en U16, j’ai progressé sur le plan du jeu, de la technique. Il m’a fait travailler mes relances. En U19, David Bechkoura m’a permis d’avoir encore plus confiance en moi pour remporter mes duels, d’acquérir cet esprit de guerrier que doit posséder un défenseur. Tout ça m’a servi tout au long de ma carrière professionnelle. Grâce à eux, j’ai aussi appris à accepter la concurrence sans la subir. Il y avait beaucoup de joueurs plus talentueux que moi à Paris, mais j’ai toujours eu un mental à toute épreuve. Cette grinta qui fait ma force encore aujourd’hui, je la dois à mes années en Rouge et Bleu ! Je n’oublie pas non plus des personnes comme Cédric Cattenoy, Pierre Reynaud et Laurent Chollet qui ont toujours fait preuve de bienveillance à mon égard. »

Jouer contre son club par la suite

« Que cela soit avec Lens ou bien Nîmes, ça s’est toujours conclu par de larges défaites face au PSG. Je n’ai jamais été empreint d’un trop plein émotion avant d’affronter mon club formateur, au contraire j’étais hyper motivé pour donner mon maximum et montrer une belle image. Revenir au Parc des Princes dans la peau d’un adversaire est forcément particulier à vivre pour le Titi que je suis, mais une fois sur la pelouse je suis là pour jouer et gagner. »

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