Revue de presse PSG : Liverpool, Tuchel, Marquinhos, Anfield, C1…

Vu et lu au sujet du PSG ce mardi 18 septembre 2018 dans la presse hexagonale.

« Directement dans l’ambiance. Le PSG de Neymar et de Kylian Mbappé lance ce soir sa nouvelle campagne européenne, par un choc contre le finaliste 2018 Liverpool, dans son antre bouillant d’Anfield Road. Parfait pour évaluer l’équipe désormais emmenée par Thomas Tuchel, estime l’AFPDepuis que le PSG s’est fait sortir à deux reprises en huitièmes de finale, l’état-major du club parisien ne parle plus trop de remporter la Ligue des champions. Il est plus prudemment question d’« aller le plus loin où l’on peut », dixit le président Nasser Al-Khelaïfi. Sur le fond, cela ne change pas grand-chose. Comme chaque année, ce sera à l’aune de sa performance en compétition européenne que le PSG évaluera la réussite de sa saison. […] Liverpool s’est renforcé. Finalistes étincelants, les Reds se sont, eux, bien densifiés au milieu de terrain en enrôlant notamment Naby Keïta et Fabinho, un temps suivi par… le PSG. Après avoir gagné en solidité avec l’arrivée d’Alisson Becker et conservé cet été son étourdissant trident offensif Salah, Mané et Firmino, ils ont gagné leurs cinq premiers matches de championnat. Ce dernier est toutefois incertain en raison d’une blessure à l’œil. Liverpool sera donc un sacré morceau pour des Parisiens pas encore toujours souverains dans le jeu. Versé dans un groupe relevé, avec aussi Naples et l’Étoile Rouge, le PSG n’a en tout cas pas tellement le temps de tâtonner. »

« Commencer sa campagne européenne à Anfield, face au dernier finaliste de l’épreuve, a tout du sacerdoce, d’une vraie galère, d’une tempête à braver en claquettes, mais le PSG de Neymar, Cavani et de trois champions du monde semble équipé pour l’odyssée. Réussir une performance , ce soir, face aux Reds serait même une manière de rappeler à tout le monde que son mercato raté  – on a le droit d’avoir peur des sorties de balle de Marquinhos face au pressing anglais – n’a pas altéré la grandeur de ses ambitions, estime L’Equipe. La dernière séance du PSG augure d’un schéma modulable selon les circonstances, un système en 4-3-3 modulable en 4-2-3-1 en phase offensive. Tuchel renouvellera sa confiance aux quatre défenseurs titularisés contre Saint-Étienne. Ce sera l’occasion pour Bernat de montrer que sa première période contre les Verts n’était qu’une simple parenthèse… »

Le quotidien sportif propose le second volet de l’entretien de Thomas Tuchel. « Dans le football moderne, de toute façon, vous devez tout avoir. Vous ne pouvez pas vous concentrer seulement sur l’idée de défendre, ou seulement celle d’avoir le ballon, ou seulement de contre-attaquer. Vous devez être capable de vous adapter à différentes solutions, différents scénarios de match, différents adversaires, commente l’entraîneur du PSG. Marquinhos l’exemple d’un joueur qui donne tout ? Oui. Il fait ce qui a besoin d’être fait pour aider l’équipe. Marquinhos, c’est l’équipe d’abord, l’ego derrière. C’est très important, aujourd’hui, dans le très haut niveau européen, de posséder ce profil à des postes clés. »

« Les décisions difficiles vont arriver. Je crois dans les relations de proximité avec les joueurs, je crois dans l’importance d’entretenir une ambiance positive au quotidien… Je crois aussi dans l’intensité qu’on doit mettre à l’entraînement, lit-on encore dans la bouche de l’Allemand. »

« Le PSG passe un test majeur ce soir, affirme Le Parisien. Ça va tanguer dans l’enfer d’Anfield. Le choc arrive peut-être trop tôt donc pour ce Paris-là, qui peine à assembler le puzzle à cause du retour tardif des Mondialistes (quatre titulaires ont seulement repris le 6 août avec Mbappé, Kimpembe, Areola et Meunier) et d’un mercato décidé dans les dernières heures. Ce soir, Bernat devra contenir Salah. On lui souhaite d’abord bonne chance et s’il n’y parvient pas, il faudra aussi se demander pourquoi il a débarqué dans la dernière semaine du mercato, retardant sa préparation et ses automatismes. Si Liverpool renvoie Paris à certaines de ses limites, il ne faudra pas jouer les étonnés. Au milieu, Tuchel doit bricoler avec l’absence de Verratti suspendu et du recrutement d’un numéro 6. […] Ce soir et à condition d’être une équipe, Paris doit entretenir l’idée d’un été qui refuse de finir. L’été en pente douce ou l’été en pente Red ? »

« Tout le monde sait qu’il est difficile de jouer à Anfield. » Thomas Tuchel a bien raison de se méfier… écrit Le Figaro. Le stade de ­Liverpool est une place forte du foot européen, une enceinte mythique qui résonne au son du non moins fameux You’ll Never Walk Alone. « En attendant le calendrier, j’ai espéré que ce ne serait pas le premier match », tempête Marco Verratti, suspendu ce mardi. Car oui, jouer dans la chaude ambiance d’Anfield est un privilège. Mais le petit Italien peut être rassuré : ce n’est pas le seul bouillant déplacement qui attend les Parisiens, avec également Naples et Belgrade au menu. « Ce sera trois gros matchs avec des ambiances très chaudes, de bons matchs à suivre, savoure Presnel Kimpembe. Mais au Parc aussi, ce sera très chaud. On est prêts à les recevoir ! »

« Ce sont, notamment, sur les épaules des omnipotents et futurs champions de France – ben oui – que reposent les espoirs de renouvellement du casting européen. Le survitaminé national (PSG) va-t-il enfin pouvoir se faire une place au banquet des cadors du Vieux Continent ? demande France Football. Leur étrange recrutement estival pourrait donner à penser que les Parisiens risquent d’avoir à se contenter des miettes laissées par les goinfres du Real, du Barça, de la Juve ou de l’Atletico. Mais, à l’instar de ce qu’il s’est passé en Russie cet été, rien n’interdit de croire que les forces montantes (incarnées par la France et la Belgique) ne peuvent pas encore bousculer la supposée hiérarchie préétablie. Il n’y a sans doute pas qu’Areola, Kimpembe, Mbappé (et Meunier) qui se verraient bien bisser tout haut. »

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