Revue de Presse PSG : Navas, Neymar, la vente du Parc…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce mercredi 18 janvier 2023. Keylor Navas dans le viseur de trois clubs, le moral de Neymar. Quand Anne Hidalgo voulait vendre le Parc des Princes…

Dans son édition du jour, l’Equipe fait sa Une sur les 30 qui font le football français. Le PSG est bien représenté dans ce classement. Les détails de ce dernier seront à retrouver dans quelques minutes sur le site. Au sujet PSG dans le quotidien sportif, l’avenir de Keylor Navas. Doublure de Gianluigi Donnarumma, le portier costaricain trouve le temps long et souhaiterait quitter le PSG cet hiver.

Le quotidien sportif explique que le PSG espère toujours trouver une porte de sortie à l’international costaricain (36 ans). Encore sous contrat jusqu’en juin 2024 avec Paris, Navas aurait pu partir l’été dernier mais ses émoluments (12 millions d’euros par an) ont repoussé plusieurs clubs intéressés, comme Naples « qui souhaitait un prêt et ne payer que 25% de sa rémunération. » Six mois plus tard, il attise toujours les convoitises. Pour remplacer David Ospina blessé, Al Nassr a bien fait de l’ancien Madrilène une piste. Le club saoudien se montre un peu plus pressant même si la perspective de rejoindre l’Arabie saoudite n’est pas forcément son souhait numéro 1. Il préférerait rester en Europe dans un championnat compétitif, « même s’il est loin d’avoir repoussé cette piste. » Ce championnat pourrait être la Premier League, une destination qui « le séduirait davantage. » Deux clubs anglais se seraient renseignés sur sa situation, Nottingham Forest et Bournemouth, même si le nom de ce dernier n’a pas filtré assure l’Equipe mais « de source anglaise, il pourrait être l’autre prétendant sur les rangs. » Malgré la manne financière des clubs anglais, le salaire de Navas serait un obstacle de taille. Les deux clubs de Premier League n’ont pas encore pris contact avec le PSG assure le quotidien sportif. Les Rouge & Bleu laissent la porte ouverte pour Navas « à défaut de le faire pour Sergio Rico. Mais sa direction attend de voir dans quelle mesure ces premières approches deviennent de véritables offres« , conclut l’Equipe.

Le quotidien sportif évoque également la mini-tournée du PSG au Qatar et en Arabie saoudite. Cette dernière « ne fait pas que des heureux en interne. L’aspect économique a pris le pas sur le sportif« , assène Arnaud Hermant. Le journaliste explique que sans la rencontre amicale face à une sélection des meilleurs joueurs des clubs saoudiens d’Al-Nassr et d’Al-Hilal jeudi, qui devait se jouer l’année dernière mais qui avait été repoussée en raison du Covid, le PSG « n’aurait pas mis les pieds dans cette région du monde en 2022-2023. » L’aspect financier est loin d’être neutre dans ce voyage, « alors que les comptes du club affichent de très lourds déficits ces dernières saisons et que le fair-play financier de l’UEFA l’a déjà sanctionné pour ses décrochages budgétaires et le menace d’être encore plus sévère si sa situation comptable ne s’améliore pas. » L’Equipe qui explique aussi que sportivement parlant, les avantages apparaissent plus difficiles à trouver, surtout lors d’une semaine à un seul match, « pendant laquelle Christophe Galtier et son staff auraient pu essayer de remettre à niveau physique et tactique les Parisiens qui affichent des états de forme disparates en ce début d’année. » Il y a aussi un risque de blessure, même si c’est un match amical, à moins d’un mois du huitième de finale aller de la Ligue des Champions contre le Bayern Munich.

Le Parisien revient aussi sur ce voyage express de 48 heures au Qatar et en Arabie saoudite. Comme l’Equipe, le quotidien francilien explique que ce voyage divise en interne « entre intérêts sportifs d’un côté et financiers de l’autre. Un écart entre deux visions que les défaites à Lens (1-3) et à Rennes (0-1) ne font qu’accentuer. » Ce match est une contrainte pour Christophe Galtier et son staff. « Car il est impensable que Messi, Mbappé ou Neymar ne disputent pas, au moins, 45 minutes dans cette rencontre. » Le staff parisien aurait aimé préparer le seizième de finale de Coupe de France dans le calme du Camp des Loges. « Mais le PSG n’a pas le choix. Ne pas se rendre à Doha puis à Riyad lui coûterait beaucoup d’argent. À l’inverse, s’y rendre lui en rapporte, entre dix et quinze millions d’euros« , assure Le Parisien.

Dans le quotidien francilien, il est aussi question de Neymar et de son moral après l’élimination du Brésil en quart de finale de la Coupe du monde. Le Parisien explique que Neymar est le Mondialiste qui garde le plus de stigmates physiques et mentaux du Mondial au Qatar. Malgré ça, au sein du PSG, on ne doute pas « du prochain retour en forme de son numéro 10. » Touché à la cheville contre la Serbie (24 novembre), le Brésilien (30 ans) n’a sans doute pas retrouvé toute la fluidité de son articulation. « Une entorse bénigne peut se guérir entre 10 jours et 3 semaines, mais on estime à six semaines le temps de cicatrisation totale. […]Je ne serai pas étonné qu’il y ait encore un blocage inconscient et qu’il ait encore une certaine appréhension« , explique Alain Simon, ancien médecin du PSG et de l’équipe de France. Mais la partie la plus touchée, et qui sera la plus difficile à guérir, est la douleur mentale de l’élimination de la Seleçao. Malgré ça, « il n’y a aucune raison d’imaginer Neymar ne pas retrouver son niveau de la première partie de saison, assure Marcelo Courrège, journaliste de TV Globo, qui suit la carrière de Neymar depuis ses débuts. Sa baisse de motivation est compréhensible, mais passagère, elle va s’évacuer à l’approche de la Ligue des champions.« 

Anne Hidalgo, la maire de Paris, a relancé le débat sur la vente du Parc des Princes le week-end dernier. Cette dernière a expliqué que l’enceinte historique des Rouge & Bleu n’était pas à vendre et que c’était une décision ferme et définitive. Mais l’élue n’avait pas le même discours il y a quelques mois. Le Parisien explique en effet qu’Anne Hidalgo « tentait même de convaincre l’opposition de voter en faveur d’une vente il y a quelques mois encore. » En octobre 2015, elle s’était rapproché de Nasser al-Khelaïfi dans le cadre de discussions autour de la vente du Parc Princes, assure le quotidien francilien qui explique que selon ses informations, « avant les dernières élections municipales en 2020, un accord de principe a même été trouvé entre les deux parties. Seulement, à l’issue de sa réélection, Anne Hidalgo, face au constat que ses élus écologistes et communistes voteraient contre cette éventuelle transaction au Conseil de Paris, s’est alors tournée vers l’opposition. » Le quotidien francilien explique qu’il y a eu un lobbying pour convaincre l’opposition de voter pour la vente du Parc. « Celle-ci lui aurait permis de réduire la dette de la Ville sans hausse d’impôt » a assuré un élu au Parisien. Ce dernier explique que même si dans l’entourage de la maire on explique qu’elle n’a jamais donné son accord au PSG sur la vente du Parc, selon ses informations, la vente est longuement restée le scénario privilégié. « Seulement, les relations entre le PSG et la Ville de Paris se sont tendues« , notamment en raison du refus d’installer des écrans géants afin de diffuser la Coupe du monde. « Nasser al-Khelaïfi a très mal pris cette décision. Le président du PSG a alors allumé la première mèche, fin novembre contre la Ville de Paris au sujet de la vente qui tardait à ses yeux. »

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