Revue de presse PSG : Basaksehir, Moise, Tuchel, Marquinhos, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 29 octobre 2020, lendemain de victoire 2-0 à Istanbul contre Basaksehir grâce à un doublé de Moise Kean (64e et 79e). Une rencontre que Neymar a joué une vingtaine de minutes avant d’être gêné par ses adducteurs.

« Le PSG a suivi son Moïse », s’amuse l’AFP. « Auteur d’un doublé, l’attaquant a sauvé Paris de la noyade pour maintenir intactes ses chances de qualification en Ligue des champions. Pour le moment, c’est une bonne pioche. La recrue italienne âgée de 20 ans, venue en toute fin de mercato pour pallier les départs de Cavani et Choupo-Moting, réussit un départ canon que personne ne voyait venir. […] Reste à savoir quelle place occupera Kean au retour d’Icardi, annoncé imminent, après des pépins à un genou lors de la trêve. Tuchel, qui loue souvent l’importance d’avoir de la concurrence, est servi. […] Longtemps, Paris a été tenu en échec par des Turcs sans complexes, et sans un grand Keylor Navas dans les cages et le doublé de Kean, l’équipe de Thomas Tuchel se serait mises dans de sales draps.« 

« Faute de convaincre, le PSG a évité la crise. Thomas Tuchel aussi », juge L’Equipe. « Si Marquinhos et ses partenaires se sont remis à l’endroit dans cette compétition sur le plan comptable, l’impression diffusée par leur prestation laisse plus de questions que de réponses. Sans paraître aussi détachés que contre Man U, ils ont longtemps affiché un visage presque inquiétant, que la sortie précoce de Neymar ne suffit pas à couvrir. Pendant une heure, on n’a pas senti une équipe déterminée à faire oublier le couac de MU. Globalement dominateur, quand même, Paris proposait un engagement modéré, un contre-pressing paresseux. On se serait cru en L1. Interrogé à l’issue de la rencontre sur ces attitudes, Tuchel a repris la thèse de la lassitude mentale. Avec ce succès, l’entraîneur s’offre une bouffée d’air. La défaite contre MU et sa décision d’installer Marquinhos au milieu (et de descendre Danilo) l’avaient placé au cœur des débats. Cette « décision sportive », comme il la qualifie, a renforcé les nombreuses interrogations en cours en interne, y compris à son sujet. Elle n’est tout simplement pas comprise par une partie du vestiaire. Hier soir, le technicien l’a de nouveau assumée et on jurerait que son message s’adressait aussi à ses joueurs. […] Les prochaines semaines diront s’il a réussi à convaincre ses troupes. En attendant, c’est une recrue « 100% Leonardo » qui l’a sorti d’un mauvais pas. Depuis la sortie médiatique de Tuchel à la fin du mercato, Leonardo ne cache plus son irritation à son égard. Dans un club où la défiance entre les deux hommes est perçue comme de plus en plus intenable sur le long terme, la moindre opportunité de régler la question peut s’avérer fatale. »

  • Les notes de L’Equipe pour les joueurs du PSG : Navas (7) – Florenzi (5) – Danilo (6) – Kimpembe (7) – Kurzawa (6) – Di Maria (3) – Herrera (5) – Marquinhos (5) – Sarabia (5) – Kean (8) – Mbappé (6)
  • Les notes du Parisien pour les joueurs du PSG : Navas (7) – Florenzi (5.5) – Danilo (6.5) – Kimpembe (6.5) – Kurzawa (6) – Di Maria (4) – Herrera (4.5) – Marquinhos (4.5) – Sarabia (4.5) – Kean (7) – Mbappé (6)

« La lecture du tableau d’affichage ne reflète pas toutes les difficultés que les Parisiens ont eues à se défaire d’une équipe censée être la plus faible du groupe. Ils peuvent d’ailleurs remercier Navas », commente Le Parisien avant d’évoquer les choix de Thomas Tuchel : « Si Marquinhos a déjà brillé par le passé dans ce rôle, force est de constater qu’il est passé au travers de son match. Ses imprécisions dans ses transmissions n’ont jamais véritablement permis d’orienter le jeu parisien. Et physiquement, il n’a pas semblé souverain, comme on l’avait déjà observé samedi. S’il n’a pas franchement été aidé par Herrera, Marquinhos a souffert face au bloc compact et dense de Basaksehir. Des difficultés qui ne remettent rien en cause pour Tuchel.« 

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