Revue de Presse PSG : Mbappé, Luis Enrique, jeunesse…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 7 mars 2024. La pression transcende Kylian Mbappé, quels sont les problèmes de Mbappé ? Luis Enrique a réussi à calmer le PSG, la jeunesse de l’effectif du PSG…

Le Parisien 7 Mars 2024

Dans son édition du jour, Le Parisien fait un focus sur Kylian Mbappé et sur le fait que la pression le transcende. L’attaquant du PSG, après sa sortie polémique et tout ce qui en a suivi, a réalisé une très belle performance contre la Real Sociedad, avec un doublé qui a qualifié le PSG en quart de finale de la Ligue des champions. Le quotidien francilien note que tout glisse sur lui. « Kylian Mbappé est conscient que chaque mot, chaque geste de sa part est interprété, analysé, décortiqué, mais il sait également que le prochain but effacera ce qui précède. Et avec lui, le prochain but tarde rarement. » Le Parisien indique qu’il a toujours été considéré comme un crack, et là où d’autres à qui pareille aubaine est arrivée se sont effondrés, lui s’en est délecté pour bondir encore plus loin. C’est une psychologie, et elle transcende le numéro 7. « Il était attendu, il a sonné la charge. Évidemment, ça ne marche pas à tous les coups. Ses contempteurs évoqueront la finale de la Ligue des champions 2020 ou l’Euro 2021. Des performances quelconques. Mais à chaque fois, le rebond. Il chasse les mauvaises herbes pour reverdir plus vite. » Kylian Mbappé veut finir le travail avec Paris, étirer ses quatre derniers mois de boulot en marquant encore, des buts et l’histoire, et quelles que soient les prochaines polémiques qui ne manqueront pas. Il est ainsi fait, conclut Le Parisien.

A voir aussi : LdC : Les mots de Nasser Al-Khelaïfi dans les vestiaire après RSO / PSG

canalsupporters.com
Le Parisien 7 Mars 2024 1

Le quotidien francilien évoque aussi les problèmes que Kylian Mbappé a évoqué dans son interview d’après-match après le succès du PSG contre la Real Sociedad mardi soir. « J’ai bien des problèmes, mais le coach n’en est pas un », avait expliqué l’international français au micro de Canal Plus. Les problèmes qu’il a évoqué, ne vienne pas de sa relation avec son coach comme il l’a expliqué lui-même. Leur réunion samedi matin a permis de retisser un lien solide entre les deux hommes. « Parce que le numéro 7 parisien n’a pas oublié l’indéfectible soutien de l’Espagnol cet été durant sa « placardisation » dans le loft, parce qu’Enrique sait trop la valeur de celui qu’il considère comme le meilleur joueur du monde, ces deux-là se sont en quelque sorte promis fidélité jusqu’en fin de saison. » Ce n’est pas non plus son positionnement sur le terrain, lui qui a été replacé à gauche, son poste de prédilection où il a été étincelant mardi Le Parisien estime que ses problèmes « sont peut-être donc à chercher côté coulisses, dans ce brouillard qui semble encore entourer son avenir. » Dans ce dossier, une musique revient régulièrement autour des longues tractations autour des conditions de son départ et que ce dernier dépendrait encore d’un accord financier entre Paris, Mbappé et/ou son futur club, avance le quotidien francilien.

Le Parisien 7 Mars 2024 2

Le Parisien fait également un focus sur Luis Enrique. Ce dernier indique que le coach espagnol est parvenu à ramener de la tranquillité au PSG, club souvent baigné dans la folie à l’approche des matchs couperets en Coupe d’Europe. Pour le quotidien francilien, derrière Kylian Mbappé, Luis Enrique est l’autre grand artisan de la qualification en quarts de finale de la Ligue des champions. « Au-delà de sa science tactique, ce retour dans le top 8 européen a été acquis avec une sérénité qui porte la patte du technicien espagnol. » Tout au long de la préparation de ces deux rencontres, l’ancien sélectionneur de la Roja n’a jamais dévié de sa ligne de conduite, martelant que ce PSG-là devait chasser les mauvaises ondes et retrouver une forme de quiétude qu’il n’a que trop rarement connu au moment de jouer sa survie dans une compétition qui l’obnubile depuis plus de dix ans, lance Le Parisien. Un intime du groupe explique : « Il aborde ce genre d’événements avec une sérénité absolue, car il a l’expérience nécessaire et l’habitude d’être confronté à ces situations depuis plus de dix ans. Indéniablement, cela rejaillit sur les joueurs. » Au quotidien, les partenaires de Mbappé ont face à eux un Luis Enrique qui diffuse sa bonne humeur, au détour de quelques blagues, mais aussi son exigence légendaire pour tirer le meilleur de ses hommes, note la parution. « Mais même quand il souhaite faire passer un message à un joueur, cela se déroule, là aussi, généralement sans hausser le ton. » Avec son turn-over permanent et son souhait de concerner l’intégralité de son effectif, il fait le choix de ne léser personne tout en cherchant à maintenir une forme de pression avant chaque match. « Mardi soir encore, il dévoilait sa composition d’équipe à ses joueurs deux heures à peine avant le coup d’envoi. » Parmi les relais du vestiaire, Lucas Hernandez joue un rôle très important auprès de son entraîneur, avance Le Parisien. « Le champion du monde insuffle cette tranquillité au sein du groupe, même lorsqu’il démarrait sur le banc à l’aller. » Le Parisien conclut en expliquant qu’il y a une cohésion entre Luis Enrique, Nasser al-Khelaïfi et Luis Campos. « À tel point qu’en interne, l’Espagnol est considéré aujourd’hui comme le personnage principal du PSG. »

Lequipe 7 Mars 2024

De son côté, l’Equipe évoque la jeunesse de l’effectif du PSG. Contre la Real Sociedad, le club de la capitale a aligné le onze le plus jeune de ces huitièmes de finale de la Ligue des champions. C’est l’une des fiertés de Nasser al-Khelaïfi, comme il l’a expliqué à l’issue de la rencontre aux micros des diffuseurs de la rencontre. Le quotidien sportif se demande si cette jeunesse constitue un handicap dans cette épreuve ? « Pas aux yeux de Luis Enrique si l’on se réfère à sa déclaration en conférence de presse lundi, à la veille du retour contre la Real Sociedad, quand on lui a demandé s’il choisissait des joueurs expérimentés pour ce genre de rencontres décisives. » L’Equipe rappelle que le coach du PSG n’a jamais hésité à convoquer des jeunes depuis qu’il est entraîneur, que ce soit au Barça ou en sélection espagnole. Pour Alain Roche, « c’est difficile de dire si ce PSG peut aller jusqu’en finale et remporter l’épreuve. En foot, tout est possible, quand Chelsea gagne, on ne s’y attend pas. C’est peut-être un inconvénient au départ car c’est une compétition qui demande de l’expérience, comme on le voit avec le Real Madrid. Ça peut aussi jouer sur les décisions arbitrales qui sont souvent plus favorables aux grands clubs. On va voir le tirage pour les quarts, le PSG a fait le job, il était favori et s’est qualifié. C’est un bon point pour la confiance des jeunes. » Si ce PSG venait à remporter la première Ligue des champions de son histoire, le 1er juin prochain à Wembley, il serait de facto la plus jeune équipe de ces dernières saisons à le faire. Comme on dit, le talent n’attend pas le nombre des années, conclut l’Equipe.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page