Revue de presse PSG : Clasico & Di Maria

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse nationale ce dimanche 26 février 2017.

 » Nice et Monaco, en gagnant leurs matches (2-1 respectivement contre Montpellier et à Guingamp), se sont chargés de rajouter une bonne dose d’adrénaline à ce Classique, constate L’EquipeReste maintenant à savoir de quelle équipe parisienne on parle, celle qui a étrillé le FC Barcelone en Ligue des champions ou celle qui a buté face à Toulouse. En Ligue 1, les coéquipiers d’Edinson Cavani, qui n’a encore jamais marqué au Vélodrome, ont moins de marge que les saisons précédentes. […] Rudi Garcia a travaillé plusieurs systèmes cette semaine, il alignera bien la plupart de ses meilleurs éléments. Depuis de nombreuses années, cela ne suffit pas pour battre le PSG. Et cette fois ? […] Victime de douleurs à un mollet et resté aux soins une partie de la semaine, Thiago Motta a effectué un test hier. Négatif. Unai Emery n’aura donc pas à trancher entre lui et Adrien Rabiot. L’entraîneur parisien dispose d’un groupe au complet et devrait aligner son onze de gala. »

« La direction sportive du PSG a essayé de transférer Angel Di Maria en Chine durant l’hiver. Le joueur n’a pas apprécié, lance le quotidien sportif avec des contradictions. « Angel n’a vraiment pas apprécié, confirme l’un de ses proches. Il a trouvé cela irrespectueux et déplacé. » […] Au-delà de la manière, c’est la stratégie retenue dans cette démarche qui interroge. Pourquoi envisager, à peine un an et demi après son arrivée, de se séparer d’un joueur de ce talent, avec une telle expérience puisqu’il est l’un des rares du vestiaire à avoir gagné la Ligue des champion ? […] Et, alors qu’Emery n’a eu de cesse de réclamer plus de concurrence, d’où les recrutements en janvier de Draxler et Guedes, transférer Di Maria aurait surpris. […] Le PSG n’avait pas non plus l’assurance de récupérer les 63M€ qu’il a investi sur Di Maria. […] Vexé par « le comportement de ses patrons » dixit l’un de ses proches et boosté par la concurrence de Draxler, le vice-champion du monde 2014 a retrouvé ses meilleures sensations et réalise un début 2017 de haut niveau. Le PSG peut s’en féliciter. C’était peut-être le but recherché… »

« On mettra la même détermination et la même envie que contre le Barça. La promesse de Marquinhos est aussi un impératif, côté parisien. Au-delà d’une question de fierté, dans une rivalité qui a peu d’égal en France, le PSG joue une partie de sa saison, ce soir, à Marseille, affirme Le Parisien. Unai Emery devrait logiquement reconduire l’équipe qui a étrillé le Barça à une exception près. Remis de sa blessure à un mollet, le capitaine Thiago Silva va retrouver sa place en charnière centrale en lieu et place du jeune Presnel Kimpembe, impeccable face aux Catalans. En attaque, Di Maria a également récupéré après son alerte musculaire. Les Parisiens sont arrivés hier en fin d’après-midi à Marseille, et ont pris leurs quartiers à l’hôtel Pullman. Marseille, de son côté, est au début d’une nouvelle histoire. En deux jours, Rudi Garcia avait réussi à bâtir une forteresse au Parc des Princes, en octobre (0-0). On saura ce soir s’il est parvenu à construire une équipe en quatre mois. »

« Les Parisiens ont pu à nouveau mesurer l’importance du clasico, hier en fin d’après-midi, au moment de décoller pour Marseille. Entre 200 et 250 membres du CUP se sont rendus au Bourget pour les encourager » ajoute le journal francilien.

« Unai Emery a eu l’élégance de rappeler samedi que «dans l’histoire, Marseille a gagné 9 championnats de France alors que le PSG, 6». Mais les chiffres récents sont cruels pour les Marseillais. Sur les dix dernières confrontations, le bilan face au PSG est sans appel, avec 8 défaites et 2 nuls, dont le dernier «classique» en date, le 23 octobre au Parc des Princes (0-0), pour la grande première sur le banc de Rudi Garcia, rappelle l’AFPL’OM n’a plus été mieux classé que le PSG depuis la saison 2010-11, quand Deschamps présidait à sa destinée et que les hommes forts du club parisien s’appelaient Giuly, Erding ou Makelélé. Depuis, l’OM s’est classé 10e, 2e, 6e, 4e, et enfin 13e la saison dernière, pendant que le PSG remportait quatre couronnes nationales pour une 2e place, en 2012. Dans le même temps, l’armoire à trophée parisienne s’est aussi remplie de trois Coupes de la Ligue et de deux Coupes de France, dont la dernière en battant en finale… l’OM, 4-2. Alors, galvaudé, l’OM-PSG de dimanche ? Trop déséquilibrée, cette opposition entre, d’un côté, le quadruple champion en titre, 3e au coup d’envoi et qui pourra compter, à l’exception de sa sentinelle Thiago Motta, sur l’intégralité de son effectif pléthorique, et de l’autre une formation qui, privée de son meilleur buteur Bafétimbi Gomis, accuse un retard de 17 points sur son hôte ? Non. L’OM a changé de propriétaire en octobre dernier, et son état-major nourrit de nouvelles ambitions. Le nouveau propriétaire Frank McCourt assure ainsi rêver… de la Ligue des champions ! »

« L’OM, seul vainqueur français de la Ligue des champions, reçoit le PSG, qui rêve de l’imiter mais n’y parvient pas, ose La Provence. Une affiche exaltante malgré l’écart actuel entre les deux clubs ».

« Toute la semaine, le président Jacques-Henri Eyraud et le directeur sportif Andoni Zubizarreta ont occupé le terrain médiatique pour clamer l’ambition à long terme et tempérer l’attente immédiate autour d’un Clasico qui échappe aux Marseillais depuis 2011, remarque le JDD. À la Commanderie, le PSG fait peur. Une défaite ne changerait pas fondamentalement le destin d’une équipe de transition mais risquerait de flétrir l’herbe redevenue verte au cœur de l’hiver, notamment avec les arrivées de Patrice Evra et de Dimitri Payet. La perspective d’une Ligue Europa n’est pas neutre pour séduire des recrues d’envergure l’été prochain. »

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