La revue de presse PSG : Trapp, Aurier, tactique, arbitrage, féminines…

Vu et au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 10 septembre 2017.

« Même s’il serait incongru, après seulement cinq journées, de parler de passation de pouvoir, le duel à distance entre Monaco et le PSG a clairement tourné hier en faveur des Parisiens. Comme il y a un an, Monaco a été laminé à Nice (4-0), constate Le Parisien. Le récital offensif du PSG vendredi à Metz (1-5) et le schéma proposé par Unai Emery avec l’alignement de quatre joueurs à vocation offensive (Draxler, Mbappé, Cavani, Neymar) offrent de nouvelles perspectives au PSG. La complicité ostensiblement affichée par Neymar et Mbappé en dehors du terrain a aussi pris forme dès les premières minutes de leur association. Une relation technique qui se traduit statistiquement. Sur les 66 passes délivrées par Neymar, 24 l’ont été à Mbappé. Un schéma préférentiel qui se confirme à l’inverse avec 14 passes du Français pour Neymar contre respectivement 6 à Cavani et Draxler. […] Aussi séduisant soit-il, ce système présente des risques. Cavani a certes prouvé qu’il était capable d’un travail défensif colossal quand Di Maria ou Draxler présentent des aptitudes dans le repli.  Mais ce schéma paraît fragile face à des équipes plus armées ».

« Il est un peu plus de 22h30, vendredi soir au stade Saint-Symphorien. Pendant une grosse demi-heure, le long d’une des deux lignes de sortie de but, Kevin Trapp va plonger, sauter, jaillir pour détourner ou arrêter les frappes de Javi Garcia, l’entraîneur des gardiens, rapporte L’Equipe. Pourquoi était-il le seul à s’astreindre à ce petit travail d’après-match ? Se prépare-t-il à jouer mardi en Ligue des champions, à Glasgow, contre le Celtic ? On ne peut pas l’écarter. Cet été, Unai Emery aurait bien aimé recruter un gardien parce qu’il semble ne faire qu’une confiance relative à ses deux portiers. Ce ne fut pas possible et ce n’est pas le raté d’Areola à Metz, même sans conséquence, qui devrait le faire changer d’avis. […] Le coach espagnol, la saison passée, avait laissé entendre qu’il pouvait très bien aligner l’un de ses gardiens en Championnat et l’autre en Ligue des champions.« 

« En expulsant Assou-Ekotto pour un tacle sur Mbappé après avoir fermé les yeux sur une charge de Kimpembe, M. Desiage a pesé dans le succès du PSG. Une première cette saison, tranche le quotidien sportif. Les arbitres se sont fait discrets lors des victoires parisiennes face à Amiens (2-0, le 5 août) et Guingamp (3-0, le 13). Quant à M. Delerue, lors de PSG-Toulouse (6-2 le 20 août), il semble avoir fait les bons choix en expulsant Marco Verratti ».

« Couac sportif (1-1 contre Soyaux), qualité du recrutement jugée insuffisante par Patrice Lair, conflits internes latents plombent l’ambiance du PSG féminin. Dernier épisode en date : la possibilité que ses matches ne se jouent plus au Camp des Loges, le club souhaitant le réserver pour les équipes du centre de formation, écrit le journal. Aujourd’hui, il semble que la décision ne soit pas arrêtée définitivement même si des pistes de repli sont étudiées : Versailles, Jean-Bouin, ou Poissy. Patrice Lair, lui, souhaite rester à tout prix au Camp des Loges et devrait faire passer le message directement à Nasser al-Khelaïfi, le président parisien. Luis Fernandez, le directeur sportif du centre de formation, a démenti, hier, être responsable de cette situation. Au club, on avance que d’ordinaire, c’est Jonathan Calderwood, jardinier en chef, qui décide pour les pelouses et que personne n’a grand chose à dire sur la question. L’affaire du Camp des Loges a en tout cas accru la crispation au sein de la section féminine. »

« Dans une vidéo publiée hier, Serge Aurier a expliqué les raisons de son départ du PSG, lit-on enfin. « Ma décision a été prise par rapport à un problème qu’on sait tous, dit-il, en référence à l' »affaire Periscope », en février 2016. (…) J’étais emprisonné et, à partir de là, je ne pouvais plus rien faire. Je ne pouvais plus parler à la presse, je me renfermais sur moi-même (…). C’était un feuilleton qui n’allait pas se finir. (…) (la saison suivante) J’étais dans une année de rachat, parce que moi, je sais que j’ai manqué de respect au club. » Aurier ajoute que sa décision définitive a été prise à l’issue du déplacement à Lorient (2-1, le 12 mars 2017), qui avait suivi la défaite à Barcelone en C 1 (1-6). Un différend l’avait opposé à Emery et il lui avait fallu plusieurs minutes pour enfiler sa tenue de match et entrer en jeu. »

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