Kimpembe : « Porter le maillot du PSG, c’est beaucoup de fierté »

Après six semaines d’absence suite à une blessure aux ischio-jambiers, Presnel Kimpembe a fait son retour sur les terrains mardi soir en entrant en fin de match lors du très large succès des Rouge & Bleu contre le Maccabi Haïfa (7-2) qui a permis aux Parisiens de se qualifier en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Hier, il retrouvait une place de titulaire lors du succès contre Troyes (4-3). Pour Téléfoot, Presko est revenu sur sa convalescence, sa fierté de porter le maillot du PSG et la Coupe du Monde. Extraits choisis…

Sa convalescence

« Être seul, séparé de ses coéquipiers, mener son combat tout seul au quotidien ce n’est pas facile. Il faut rester serein, s’accrocher, se bagarrer et garder la bonne mentalité. On s’est accrochés, on a fait ce qu’il fallait et on est revenu au bon moment. Mon retour ? Beaucoup de bonheur. Ça faisait un moment que je n’étais pas sur le terrain et de pouvoir savourer avec tous les supporters et avec son équipe à la maison, ça m’a fait chaud au cœur et voilà j’avais l’impression de refaire mes premiers pas quand j’ai commencé en professionnel. C’est quelque chose que je n’oublierai jamais. Le plus dur ? Quand on est éloigné des terrains pendant six semaines et demie et que l’on ne peut pas toucher le ballon, on ne peut pas être avec son équipe, on n’a pas de vie sociale avec son équipe quotidiennement, c’est compliqué. Mais voilà, après à moi de faire ce qu’il faudra sur le terrain, mais oui je suis affamé. »

Son amour pour le PSG

« L’attachement des supporters envers moi ? Bien sûr que cela me touche. Porter ce maillot, ce n’est pas donné à tout le monde. C’est beaucoup de fierté, beaucoup de responsabilité. Je suis dans un club qui m’a tout donné, qui m’a donné des valeurs et le respect. J’essaye de les transmettre au quotidien que ce soit sur le terrain ou en dehors. »

Son #LAFORCE

« Ça veut dire plein de choses. Mais je dirais que c’est le mot qui me caractérise le plus. C’est un petit peu ce que j’ai vécu durant ma jeunesse pour pouvoir arriver où je suis aujourd’hui. C’est ce qui détermine ma vie, ce qui me motive au quotidien. C’est une source de motivation.« 

La Coupe du Monde et la peur de la rater à cause de sa blessure

« Évidemment que l’on a peur. Avec tous les matches que l’on enchaîne tous les trois jours, les blessures que l’on peut voir que ce soit moi ou les autres, forcément on se pose la question tout de suite. C’est dans un coin de la tête. La Coupe du Monde ? Les mêmes ambitions qu’en 2018 avec un peu plus de maturité. Je suis quelqu’un qui a pris de la bouteille. Je vais apporter mon expérience au sein de cette équipe. Un changement de statut ? Forcément qu’il a changé sinon je ne serais pas là où je suis aujourd’hui. Porter le maillot bleu c’est une fierté au quotidien. On a la chance de d’être des privilégiés de porter ce maillot.« 

Qu’est-ce que l’on peut me souhaiter pour la suite ?

« La santé, déjà. Si on n’a pas la santé, on ne peut pas exercer notre métier, on ne peut pas vivre correctement. Et de belles choses pour ce Mondial.« 

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