
Revue de Presse PSG : finale 2020, Donnarumma, préparation…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce lundi 26 mai 2025. Retour sur les coulisses de la finale de Ligue des champions perdue en 2020, la gestion de Gianluigi Donnarumma depuis la qualification en finale de C1, la préparation parisienne à J-5 de la finale face à l’Inter…

Dans son édition du jour, L’Equipe revient sur la finale de Ligue des champions perdue le 23 août 2020 face au Bayern Munich (1-0). Dans un format spécial en raison du Covid, la fin de la compétition s’était déroulée à Lisbonne sous la forme d’un Final 8. Sécurité sanitaire oblige, personne n’entrait ou ne sortait de l’hôtel des Parisiens sans autorisation, ce qui créait quelques frustrations. « Le père de Neymar, seul membre d’une famille de joueur du PSG présent depuis le début de cet inédit Final 8, aurait aimé rendre visite à son fils. Veto du club. » Au sein de l’hôtel, les tests Covid sont quotidiens, voire biquotidiens. La vigilance est totale, surtout que l’équipe de Thomas Tuchel n’a pas été épargnée par les blessures à l’image de Keylor Navas, Marco Verratti et Kylian Mbappé, qui ont connu un pépin physique avant ou pendant le Final 8. La qualification pour le dernier carré de la compétition a été obtenue après un but dans les dernières minutes d’Eric-Maxim Choupo-Moting face à l’Atalanta Bergame (2-1). « L’attaquant va devenir le grand personnage de l’été du PSG. À l’hôtel, il est l’ambianceur polyglotte, le pote de tout le monde, un maître au billard. » En flairant la belle épopée parisienne, Amazon Prime avait réalisé un film sur la saison du PSG vue de l’intérieur (« PSG, Ô Ville Lumière, 50 ans de légende »). Le journaliste en immersion, Benjamin Montel, a donné son impression à ce sujet : « Chacun, à sa manière, du cuistot à Leonardo en passant par les intendants ou Neymar, vivait un grand moment, avec une tension extrême les jours précédant la finale. Mais aussi avec l’idée qu’ils étaient déjà un peu des rescapés après la victoire dans le temps additionnel sur l’Atalanta et même après le huitième contre le Borussia Dortmund. On avait une chance de participer à une finale dans un monde vrillé par le Covid. »
Le coach parisien s’était fracturé le cinquième métatarsien lors d’une partie de tennis quelques jours avant le départ pour le Portugal. Mais pas de quoi lui parasiter l’esprit, comme le rapporte Benjamin Montel : « Il est souriant et avenant. Il sait y faire, dans le management, fait preuve de connivence avec les stars. J’ai vu aussi à quel point il était superstitieux. La veille du quart contre l’Atalanta, il ne voulait pas me parler en interview alors que c’était prévu. Avec l’aide du service ‘com’ du club, j’ai réussi à lui arracher trois questions. Après, la veille de la demi-finale et celle de la finale, c’est lui qui me demandait pour faire les interviews. » Après les séances d’entraînement, les joueurs du PSG se réunissaient autour d’un billard ou à la piscine pour discuter. Le directeur sportif de l’époque, Leonardo, était également très présent. « Avant de partir pour le stade, il réunit le groupe pour le remercier de son état d’esprit, dire que chacun a rempli parfaitement son rôle et que, maintenant, ‘c’est du 50/50’. » Jusque-là limité par les accréditations restreintes de l’UEFA, Leonardo était parvenu le soir de la finale à amener toute la délégation parisienne au stade. « Il veut que la fête soit partagée par tous. Que tous aient le sentiment d’appartenir à un morceau de l’histoire même si certains, en privé, commencent déjà à redouter que ‘le PSG soit perçu comme un champion d’Europe avec un parcours de Ligue Europa’, comme s’ils étaient déjà dans l’anticipation des critiques de l’extérieur. » Après la défaite face au Bayern (1-0), les joueurs parisiens ont été accueillis avec bienveillance par le personnel de l’hôtel. Seul Kylian Mbappé manquait à l’appel, retenu par un contrôle antidopage. « À son arrivée, on ne voyait plus le joueur star qu’il était mais un enfant triste, inconsolable. Il a pris le temps de serrer des mains et de faire des bises à tous les gens présents à ses côtés pendant trois semaines, pour les remercier », s’est remémoré Benjamin Montel.

Le quotidien sportif évoque également le cas Gianluigi Donnarumma. Titulaire indiscutable dans les cages du PSG, l’Italien a été ménagé lors de la finale de Coupe de France, laissant sa place à l’habituel titulaire de la compétition Matvey Safonov. Cependant, il aura seulement disputé un match en trois semaines et demi avant la finale de Ligue des champions. Depuis la demi-finale de C1 face à Arsenal, l’ancien Milanais a seulement participé à la rencontre face à l’AJ Auxerre (3-1). De quoi perturber sa préparation ? Pas forcément. « On ne parle pas de quelqu’un qui a coupé plusieurs mois et dont les prises de décision peuvent être plus difficiles à son retour. Là, on parle d’un gardien qui a enchaîné toute la saison (39 apparitions toutes compétitions confondues) et qui a continué à s’entraîner dans des séances de haut niveau. À cette époque de la saison, le rythme, les repères sont là, aucun souci. Luis Enrique et son staff ont sans doute recherché la fraîcheur, physique et surtout mentale, ce qui n’est pas en opposition avec la performance », explique Fabrice Grange, ancien membre du staff des Bleus et entraîneur des gardiens dans le groupe de Christophe Galtier à Al-Duhail (Qatar).
Cette gestion répond à un désir du staff parisien de privilégier la récupération à ce moment de la saison. Comme certains autres cadres (Achraf Hakimi, Marquinhos, Vitinha), Gianluigi Donnarumma s’était vu accorder une semaine de congé après la victoire face à Arsenal (2-1), le 7 mai dernier. Et à moins d’une semaine de cette finale de C1, Luis Enrique continue de ménager son groupe. Après la victoire en Coupe de France, l’entraîneur parisien a accordé deux jours de repos à l’ensemble de l’effectif. Les Rouge & Bleu retrouveront donc le chemin de l’entraînement mardi après-midi, y « compris Khvitcha Kvaratskhelia qui devrait en avoir fini avec les migraines qui l’ont privé du match ce week-end », conclut L’E.
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De son côté, Le Parisien fait un focus sur la préparation du PSG à J-5 de la finale de Ligue des champions. Après avoir rempli leur mission en Coupe de France, les champions de France peuvent désormais pleinement se concentrer sur cette finale de C1 face à l’Inter, le 31 mai à Munich. « Les joueurs de Luis Enrique n’ont pas minimisé la portée de ce trophée, le 16e de l’histoire du club, important pour la confiance et pour entretenir une atmosphère positive avant l’échéance bavaroise. » Mais, ils ne sont pas non plus tombés dans l’euphorie démesurée pour célébrer ce titre. Les Parisiens ont profité de la soirée pour célébrer avec les supporters et ont improvisé des séances photos sur la pelouse du Stade de France avec leurs proches. « Après la rencontre, ces sages festivités se sont prolongées dans le vestiaire sans s’éterniser, chacun étant conscient qu’un défi encore plus grand les attendait le 31 mai, outre-Rhin », rapporte LP.
Après deux jours de repos, les joueurs du PSG retrouveront le Campus mardi. Un schéma de récupération assez classique instauré par Luis Enrique et son staff, qui ont pour habitude de laisser reposer leurs joueurs après les grosses échéances. Certains en ont profité pour passer du temps en famille et d’autres se sont aérés l’esprit, à l’image d’Achraf Hakimi présent à Roland-Garros. « La méthode a porté ses fruits depuis plusieurs mois déjà et l’entraîneur ne compte pas casser les codes. Pas de mise au vert délocalisée, comme l’avait fait l’OM en 1993, ni de mini-stage à l’étranger au programme des Parisiens qui s’entraîneront mercredi et jeudi matin au Campus PSG. L’idée principale consistera à garder le même niveau de performance physique et cette fraîcheur assez épatante à cet instant de la saison. » La délégation parisienne prendra la direction de Munich vendredi pour peaufiner les derniers détails avec une ultime séance d’entraînement sur la pelouse de l’Allianz Arena.