Boy de la Tour : « Redonner au président de la Ligue les pouvoirs les plus étendus »

Si l’issue de la Champions League 2019/20 devait être douloureuse pour le PSG et Lyon, des regards se tourneront – à tort ou à raison – encore une fois vers les instances gérant le football français. Car la crise sanitaire et la crise économique ont révélé une gouvernance dispersée. Sans attendre de potentielles nouvelles conséquences, Nathalie Boy de la Tour, présidente de la Ligue de football professionnel (LFP) soumet l’idée d’une réforme alors que les élections doivent se tenir en novembre 2020 à la Ligue. Didier Quillot, directeur général de la LFP est dans le viseur de la présidente.

« J’appelle à une réforme de la gouvernance depuis le début de mon mandat. La crise n’a fait que mettre en lumière la lourdeur de notre gouvernance, qui comporte un mille-feuille d’instances. Ce système ne nous permet pas d’être aussi agile et efficace qu’on devrait l’être. Ce que je souhaite aujourd’hui, c’est définir avec les clubs, les indépendants, les familles, la Fédération, une gouvernance qui soit à la hauteur de la vision et des enjeux qui sont les nôtres », clame Boy de la Tour dans un entretien accordé à l’AFP. « C’est la gouvernance du football professionnel qui doit être revue dans son ensemble, pas uniquement celle de la Ligue. […] Etre moins nombreux, c’est aussi être plus efficace et plus stable. […] Il faut clarifier les rôles. On a besoin de revenir à un président qui choisit son directeur général. L’objectif est de redonner au président les pouvoirs les plus étendus pour représenter la Ligue et assurer la direction générale ou bien confier celle-ci à un directeur général qu’il désignerait.« 

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