Revue de presse PSG : Dortmund, Ultras, communion, adversaires, notes…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 12 mars 2020, lendemain de victoire 2-0 contre le Borussia Dortmund synonyme de qualification pour les quarts de finale de l’UEFA Champions League.

« A huis clos et dos au mur, le PSG a renversé Dortmund 2-0, effaçant sa défaite 2-1 du match aller et trois ans de malédiction pour atteindre les quarts, publie l’AFP. Au Parc des Princes, le club parisien s’est imposé sur une tête plongeante de Neymar (28e) et une subtile déviation de Juan Bernat (45e+1), avant de contrôler en seconde période le club allemand, qui a fini à dix après l’exclusion d’Emre Can (89e). Près de 2000 supporters se sont rassemblés devant le stade pendant la rencontre. »

« Le PSG refranchit enfin le cap de bonne espérance », titre La Dépêche du Midi. « Il pourrait paraître excessif de plaider que le PSG a trouvé dans le huis clos, la sérénité et surtout la simplicité nécessaires à l’accomplissement d’une performance digne de son ambition. Vu tous les couacs nébuleux auxquels il s’était récemment livré en public, délicat toutefois de résister à cette tentation. Ainsi va la vie de ce club, jusque-là dresseur de fantômes à la sortie de l’été puis fantomatique devant le premier fauve venu en mars, un peu clownesque malgré lui. Finalement, il relève d’une certaine logique de le voir s’affranchir de son nez rouge et de ses joues crémées par la voie de l’irrationnel, puisque l’atypisme et l’inconfort sont définitivement ses moteurs. Éternellement singé pour ne résister à rien, le PSG a cette fois résisté à tout. »

« Après la délivrance, les joueurs ont été partager leur joie, communier (et pleurer comme Neymar) avec les 3000 supporters réunis derrière la tribune Auteuil depuis le début de la rencontre, observe Le Figaro. Angel Di Maria et tous les joueurs du PSG torses-nus en haut du Parc des Princes, un soir de mars avec des milliers de supporters face à eux. Pour une scène irréelle et une communion totale. Le tout avec fumigènes et feux d’artifice pour fêter la qualification des héros du soir en quart de finale de la Ligue des champions. Une séquence hors du temps. Comme de nombreuses autres pour une soirée vraiment pas comme les autres. »

L’EQUIPE DU 12 MARS 2020

« Hier soir, sur les coups de 22h50 au coup de sifflet final, un énorme soulagement au goût de délivrance a envahi tout le club, à l’image du rugissement du capitaine Marquinhos ou des larmes de Neymar, écrit L’Equipe. Et les scènes de joie qui ont suivi sur le terrain, mais aussi la longue communion d’après match entre les joueurs depuis le virage Auteuil et les milliers de supporters massés devant l’entrée de la tribune, symbolisent bien le sentiment général. Le PSG a chassé ses démons et a fêté sa qualification comme s’il avait remporté la Ligue des champions, après laquelle il court tant. L’enjeu et le contexte de la rencontre, disputée dans un Parc des Princes désert en raison du huis clos décrété par les autorités publiques à la suite de l’épidémie de coronavirus, ont démultiplié les émotions et le sentiment du devoir accompli. Enfin. Du pur bonheur alors que, dans le même temps, Liverpool, le tenant du titre, était éliminé chez lui par l’Atlético de Madrid . […] Après ces 90 minutes, le PSG peut de nouveau croire en ses rêves de grandeur. Cela faisait quatre ans qu’il attendait cela. […] Dans une ambiance incroyable, tous les joueurs ont dédié cette qualification à leurs fans restés à l’extérieur du Parc des Princes. »

Les notes des joueurs du PSG dans L’Equipe : Navas : 6. Kehrer : 7. Marquinhos : 8. Kimpembe : 8. Bernat : 7. Di Maria : 7. Gueye : 8. Paredes : 7. Neymar : 6. Cavani : 6. Sarabia : 5.

Les notes des joueurs du PSG dans Le Parisien : Navas : 6. Kehrer : 6. Marquinhos : 7. Kimpembe : 8,5. Bernat : 6,5. Di Maria : 5. Gueye : 7,5. Paredes : 6,5. Neymar : 7,5. Cavani : 5. Sarabia : 5.

LE PARISIEN DU 12 MARS 2020

« Privé de son public mais courageux, le PSG mérite son passage en quarts, juge Le Parisien. Le club le plus imprévisible du monde a encore frappé. Il lui fallait donc une avalanche de contrariétés pour se qualifier. Les Parisiens ont évolué dans un Parc des Princes vide. Mais ils ont pu entendre leurs supporters qui se sont rassemblés dehors, derrière la tribune Auteuil. Des milliers de supporters du PSG qui ont vécu une soirée aussi inoubliable que magique. […] Rien ne sert d’aligner les stars et les gros salaires, juste souffrir ensemble en se refilant le virus de la combativité. […] Qualifié pour les quarts de finale de la Ligue des champions, le PSG peut rêver de poursuivre longtemps son parcours. C’est ouvert ! Les adversaires connus (Leipzig, Atalanta, Atlético) ou potentiels restent abordables. Que ce soit contre Naples ou Barcelone, Manchester City ou le Real Madrid, la Juventus ou Lyon, Paris aurait ses chances par exemple. Seul le Bayern impressionne en ce moment.« 

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