C'est déjà la crise?

Quatre journées, quatre points… et une défense qui prend l’eau de toute part. Cette saison semble déjà bien mal embarquée !

Le dégoût chantait Alain Souchon. On en est pas loin ce matin, lendemain de défaite pitoyable à Sochaux (1-3). Ce ne sera pas faire injure aux Sochaliens de noter qu’en plus, l’adversaire de ce dimanche après-midi n’avait rien d’un foudre de guerre et devrait jouer un championnat au delà de la 10ème place. C’est dire la performance des joueurs au maillot Rouge&Bleu !

Si cette défaite arrivait de nulle part, on pourrait passer l’éponge et croire en des jours meilleurs, sauf que là, étant donné les circonstances de ce début de saison, ce 3ème revers en une semaine semble annonciateur d’une catastrophe annoncée.

Bordeaux, Tel Aviv, Sochaux… mêmes lacunes et mêmes constats : la défense du PSG est une véritable passoire qui plus est capable de transformer le plus commun des joueurs en un goleador formidable. Et dire que le PSG compte dans ses rangs un défenseur central international auquel tous les observateurs prédisent un brillant avenir !

Au milieu, c’est pas mieux. Est-ce bien raisonnable d’avoir passé 2 mois à discuter le retour de Makelele, (37 ans et un peu juste malgré son expérience et sa bonne volonté), pour soi-disant apporter son mental et son expérience de winner dans le vestiaire. On l’a encore vu hier, après le premier but sochalien gaguesque, panne de courant totale au PSG. Chacun a joué sa partition en solo, avec fausses notes à la clé, mais pour le chef d’orchestre et la symphonie, on repassera. Pendant ces discussions haletantes, le mercato nous est passé sous le nez, mais avait-il de toute façon été bien préparé ?

Nenê ? Oui. Bodmer ? Un pari risqué pour un joueur souvent blessé et qui n’avait pas joué depuis longtemps. Dans la position dans laquelle se trouve le club, le bon sens voudrait que les nouvelles recrues soient béton, genre sûres de chez sûr pour ne pas renouveler les mêmes erreurs. Bah non, au PSG faut croire qu’on sait pas faire. Pourtant, y a rien de mieux que le golf pour nouer des relations et se faire un bon carnet d’adresses ! Du coup, Bisevac, Tiene… auront été les deux protagonistes du feuilleton de l’été, un bon soap tragi-comique à la parisienne, « et vas-y que je te prends, et puis non, et puis si, et c’est trop cher, c’est sûr on revient vers toi… » ! Ridicule.

Et nous ne parlerons pas du cas Traore, joueur indésiré qui malheureusement restera une année de plus au PSG. La raison ? Une clause dans son contrat stipulait  que si il jouait 25 matches au cours de la saison 2009-2010, il rempilait automatiquement pour une saison. Fort logiquement, si tu as envie de te séparer d’un joueur et bien tu fais en sorte qu’il ne joue que 24 matches et au besoin, tu t’achètes un boulier chinois pour être sûr de tes comptes. Ben à Paris, non. Un contrat signé est un contrat qui finit aux oubliettes et ça ne dérange personne.

Pendant ce temps-là, la défense prend l’eau et l’effectif du PSG erre comme un bateau ivre.

Il n’aura pas fallu plus de 4 matches de championnat pour que le PSG retombe dans ses travers bien connus. Inquiétant, car le président Leproux avait vraiment besoin d’une équipe au taquet afin de rétablir un semblant d’ambiance dans le Parc et envisager un retour progressif des abonnements dans quelques mois. On en prend pas le chemin. Devant cette nullité ambiante, le Parc risque de se vider encore un peu plus et les quolibets de fuser de plus bel. Dans ces circonstances, la trève internationale qui arrive se présente comme un long tunnel de doutes pour le staff, les joueurs, les supporters… On se retrouve le 11 septembre pour un match contre Arles-Avignon ! Arles-Avignon, tout est réuni pour un nouveau psycho-drame !

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