Luis Enrique affiche ses (grandes) ambitions pour la fin de la saison

A la veille du choc de la 30e journée contre l’Olympique Lyonnais, Luis Enrique s’est présenté à la traditionnelle conférence de presse. L’occasion pour le technicien du PSG de s’exprimer sur les ambitions du club pour la fin de saison, la forme de certains joueurs, d’évoquer l’avant-match, sans oublier d’envoyer quelques pics à certains journalistes. Extraits.

Les objectifs de la saison

« On entre dans le dernier mois de compétition et on remplit nos objectifs puisque nous sommes encore en lice dans toutes les épreuves. On travaille avec beaucoup d’enthousiasme et de sérieux. Un quadruplé est-il possible ? Je crois que le jour de ma présentation à cette même place, j’ai parlé de vouloir être en lice pour tous les trophées. À un mois et demi de la fin de la saison, on est en lice partout. C’était l’objectif, nous avons la possibilité de tout gagner, on va voir... »

Le match contre l’OL et le titre de champion de France :

« Il n’y a pas d’urgence à être champion vite. Gagner la ligue avant ou après, peu importe, l’important est d’être compétitif à chaque match et dans tout ce que l’on fait.
Comment manager le groupe ? Pour être candidats à tous les titres, il faut avoir 23 joueurs, un effectif large, ce que l’on a ici. Les joueurs ont été importants. Pour ce mois et demi qu’il reste, il faut qu’ils soient tous concernés et prêts, peut-être seulement pour tirer un penalty.
Un avantage de jouer l’OL avant la finale de la Coupe de France ? Je ne sais pas si c’est un avantage ou un désavantage. Le match de demain ne ressemblera pas du tout à la finale. Ce sera un autre contexte. La rencontre de L1 demain constituera un très bon test, on verra comment on se sent face à la meilleure équipe de L1 sur les 10 dernières journées, qui s’est aussi qualifiée pour la finale de la Coupe de France. »

Une nouvelle dimension pour certains joueurs lors du succès à Barcelone (1-4) ?

« Je crois que l’une de mes fonctions est d’essayer d’améliorer l’équipe et de gérer individuellement les joueurs, mais après le mérite leur revient d’accepter ce que je dis et de s’améliorer individuellement. Ce sont eux qui recherchent leur bénéfice individuel et collectif. On a grandi et on peut encore progresser. Les moments clés arrivent et on veut être aussi prêt que possible.
Barcola ? Je crois que Bradley a été un pari de la direction sportive et du staff. C’est un joueur jeune, français, un joueur qui a un potentiel technique et physique de très haut niveau. Monter cette marche au PSG, quel que soit l’âge que l’on a, c’est toujours difficile. Après Newcastle au Parc (1-1), il avait été très critiqué, de manière injuste et qui ne reflétait pas la réalité. Depuis, il a réussi des matches et à l’inverse, il ne faut pas s’enflammer, il peut encore progresser. Il travaille très bien jour après jour, et doit continuer, ça va porter ces fruits. C’est ça l’objectif. »

Sa relation avec la presse :

« Ce n’est pas que je lis peu (la presse), c’est zéro ! Cela fait plus de 10 ans que je suis entraîneur, on m’a attaqué, vilipendé, ignoré ou critiqué. Ce n’est pas un problème, j’aime ça. Les chiens aboient et la caravane passe ! »

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