Praud : « Pastore est aujourd’hui un grand corps malade »

Pascal Praud revient sur le forfait de Javier Pastore, un de plus.

« Comme beaucoup d’amoureux du foot, j’ai une passion pour Javier Pastore. Disons une inclination. Soignons les artistes du foot comme on protège les bébés phoques. Ils ne sont plus si nombreux. J’aime Pastore comme j’aime Yoann Gourcuff. J’aime son toucher de balle et ses plats du pied, sa vision du jeu et ses inspirations. Hélas ! si les Stradivarius sont hors de prix, ils sont aussi fragiles. Pastore n’a pas voyagé à Dijon. On parle de précaution, de fatigue musculaire, de kiné qu’il faut écouter et de médecin qu’il doit consulter, écrit le journaliste sur son blog Yahoo! Sport. Il existe des malades imaginaires, des hypocondriaques chroniques, des souffreteux de naissance. Il existe aussi des footballeurs qui passent leur vie à l’infirmerie soit que la malchance frappe au vestiaire tous les jours, soit que leur constitution ne supporte pas la répétition des efforts, soit qu’autre chose coule dans leur veine que le sang des champions. Est-ce la tête ? Sont-ce les jambes ? Je n’en sais rien. L’Argentin traverse un tunnel de blessures que ses quatre premières saisons au PSG (entre 2011 et 2015) ne laissaient pas prévoir. Il est aujourd’hui un grand corps malade. Espérons qu’il revienne vite. La compétition est le meilleur des remèdes… »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page