Praud : « Aurier comme Benzema payent cher les cordons qu’ils n’ont pas su couper »
Le dossier Aurier est un énième cas qui touche le footballeur made in France, qui touche ces joueurs mal entourés. Tel est le sentiment de Pascal Praud.
« Au fond, c’est Christophe Galtier qui aura le mieux résumé cette triste affaire : Serge Aurier n’était rien. Laurent Blanc l’a sorti de Toulouse. Il lui a donné sa chance dans une des meilleures équipes du monde. Et Aurier l’insulte, observe le journaliste sur son blog. Le jeune défenseur du PSG ne doute pas, c’est sa force quand il joue, sa faiblesse quand il parle. (…) La France est malade de ses footballeurs. Anelka, Evra, Ribéry, Nasri, Benzema et maintenant Serge Aurier. Les mêmes causes produisent les mêmes effets. A chaque fois, la vulgarité côtoie l’inconscience, la bêtise prend la main de l’inculture. Ces jeunes gens ne savent pas se tenir, se croient tout permis, oublient les codes qui régissent la vie en société. On parle en public comme on s’exprime en privée. On dit ce qui passe par la tête comme les enfants au CP. Sans réfléchir et sans filtre, sans penser et sans retenue. La génération MP3 avance le casque sur la tête, les écouteurs dans les oreilles, ignore le monde et vit en vase-clos avec les amis d’enfance. Aurier comme Benzema payent cher les cordons qu’ils n’ont pas su couper. (…) En quinze ans, le comportement des joueurs de football a changé. Et chacun sortira sa grille d’analyse. (…) Le foot français n’échappera pas à une réflexion sur ses footballeurs ».
