Revue de Presse PSG : Barcelone, Donnarumma, Beraldo, Dembele, Luis Enrique vs Xavi…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce jeudi 11 avril 2024. La défaite du PSG face au FC Barcelone (2-3) dans une rencontre animée, Gianluigi Donnarumma et Lucas Beraldo en grande difficulté, Xavi a remporté son duel tactique face à Luis Enrique, Ousmane Dembélé un match à deux visages.

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Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une à cette défaite du PSG en quarts de finale aller de Ligue des champions face au FC Barcelone (2-3). Un revers logique pour les Rouge & Bleu qui n’ont affiché aucune maîtrise dans cette rencontre. « Dans la continuité de ce qu’on avait vu mardi soir, ce PSG-FC Barcelone, dans une ambiance formidable, a été un spectacle flamboyant. Des buts, des émotions, des renversements de situation, des choix tactiques forts, oui… Mais, au bout de cette nuit intense, ce Paris-là ne méritait pas autre chose que ce revers (2-3). » Un club qui veut prétendre à la victoire finale ne peut pas se permettre de mettre le feu pendant seulement 15 minutes au retour des vestiaires. Pendant le reste du temps, le PSG s’est montré très fébrile face à une équipe barcelonaise très minimaliste avec un Robert Lewandowski efficace dans le rôle de pivot. L’attaquant polonais a fait des misères à Lucas Beraldo et Lucas Hernandez.

Si les changements de Luis Enrique ont redonné un élan aux Parisiens, cela a été de trop courte durée face à un milieu barcelonais qui avait la maîtrise technique. « L’animation offensive presque unidimensionnelle constatée ces dernières semaines – pour caricaturer, on donne la balle à Dembélé, et on voit – avait été trop étudiée pour être efficiente », note L’E. Si certains choix initiaux de Luis Enrique posent question (les titularisations de Marco Asensio et Lee Kang-In), il faut aussi se pencher sur la prestation de la star de l’équipe, Kylian Mbappé. « Très peu de différences en un-contre-un, une seule frappe dangereuse (90e+3), une impression de déconnexion avec ses partenaires : pour ce qui pourrait être son dernier match européen avec Paris au Parc des Princes, le futur Madrilène, quel que soit son positionnement, a déçu. Une nouvelle fois en C1. » Reste désormais à montrer un visage différent mardi prochain à Barcelone et le retour d’Achraf Hakimi va faire du bien à une animation offensive si décevante. Mais la clé du match se trouvera dans une meilleure intensité et plus de créativité dans l’entrejeu.

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Le quotidien sportif pointe du doigt les prestations de deux joueurs du PSG : Gianluigi Donnarumma et Lucas Beraldo. En grande forme depuis plusieurs mois, le portier parisien n’a pas réussi à se mettre au niveau de l’évènement. Fautif sur le premier but de Raphinha, la thèse de l’accident pouvait encore être utilisée jusqu’au deuxième but barcelonais, qui est venu sur un dégagement au pied manqué avant le doublé du Brésilien sur un excellent service de Pedri. « Une scène à laquelle on a assisté trop souvent cette saison, sans conséquences dans la majorité des cas. On ne peut pas s’empêcher ce matin de reposer la question autour de la progression inexistante du jeu au pied de l’ancien Milanais. » Le champion d’Europe 2021 n’a pas trouvé les ressources mentales pour rebondir à l’image du troisième but d’Andreas Christensen sur corner sur lequel l’Italien est resté sur sa ligne plutôt que de s’imposer dans ses six mètres. Si on pourra toujours lui trouver des excuses sur ses buts encaissés, « la vérité, c’est que Gianluigi Donnarumma n’a pas pu réaliser l’arrêt permettant au Paris-Saint-Germain de ne pas avoir à parler d’exploit ce matin pour envisager une demi-finale européenne. » Mais cette fois-ci, le portier de 25 ans aura un match retour pour pouvoir montrer un visage plus séduisant.

Concernant Lucas Beraldo, il a symbolisé la fébrilité défensive du PSG. De retour après deux matches de suspension, le Brésilien avait retrouvé sa place de titulaire pour cette rencontre. S’il était clairement monté en puissance ces dernières semaines, le néo-international a raté son match ce mercredi soir et a été mis au supplice par Robert Lewandowski. Le numéro 35 parisien a surtout échoué dans ses relances, l’un de ses points forts, sans jamais réussir à casser les lignes. « Beraldo a vu la frappe de Raphinha passer devant lui sur l’ouverture du score (37e), et n’a pas su annihiler l’appel de son compatriote sur le but du 2-2 (62e). » Il s’est montré très fébrile dès le début de rencontre avec un tacle non maîtrisé sur Raphinha avant d’être logiquement sanctionné d’un carton jaune en fin de rencontre pour une obstruction sur Jules Koundé. « Tout cela coûte cher, dans le décompte final, même si toutes les difficultés défensives du PSG, qui concède bien trop de tirs par match (15 mercredi), ne sont pas de son seul fait », conclut L’E.

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Enfin, L’Equipe met en avant le duel tactique entre Xavi et Luis Enrique, qui a tourné à l’avantage du technicien barcelonais. Le coach parisien avait réservé une surprise dans son onze de départ avec la titularisation de Marco Asensio dans un double rôle en faux numéro 9 et relayeur gauche en phase défensive. Mais cela ne fut pas une réussite. « Si le PSG eut une légère possession sur cette première période, il ne contrôlait pas les débats, peinait à exister dans l’entrejeu, ne créait surtout aucun danger et subissait le jeu long barcelonais. » À la pause, le coach parisien a corrigé quelques positionnements avec l’entrée en jeu de Bradley Barcola en lieu et place de Marco Asensio, le positionnement d’Ousmane Dembélé à gauche et la permutation entre Marquinhos et Lucas Hernandez afin de soulager Lucas Beraldo dans son duel avec Robert Lewandowski. Des modifications qui ont été bien digérées par les Parisiens, plus mordants dès le retour des vestiaires et qui réussissaient enfin à trouver la profondeur. Vitinha a parfaitement illustré le temps fort parisien. Mais les changements de Xavi avec les entrées en jeu de Pedri, João Felix et Andreas Christensen ont eu un grand impact sur le résultat final. Quelques minutes après son entrée en jeu, l’Espagnol a délivré un merveilleux ballon sur le deuxième but de Raphinha, tandis que Christensen a redonné l’avantage à son équipe deux minutes après son entrée en jeu.

Une Le Parisien 1

De son côté, Le Parisien évoque aussi la défaite du PSG face au FC Barcelone sur sa Une. Pour accéder aux demi-finales, les Rouge & Bleu devront renverser la situation à Barcelone le 16 avril prochain. Les joueurs de Luis Enrique ont été trop fébriles défensivement et ce revers obligera les Parisiens à se révolter. Après une première période de possession stérile, les changements de Luis Enrique à la pause auront eu un impact sur le jeu de son équipe pendant quelques minutes. « Avec de la vitesse sur les côtés, un Kylian Mbappé plus axial et un Ousmane Dembélé, passé de la droite à la gauche. » Des modifications qui ont fait exploser le club catalan en deux minutes. Comme souvent, le PSG a raté sa première période en Ligue des champions. « Le soir où l’équipe de Luis Enrique entamera un grand match européen avec une diabolique intensité qu’il maintiendra sur la durée, il aura avancé. S’il passe ce tour, il lui faudra méditer ce principe en demi-finale », constate LP.

Mais, les Rouge & Bleu ont aussi été plombés par des faillites individuelles. Déjà en difficulté lors du Classique face à l’OM, Lucas Beraldo n’a pas réussi à défendre face à Raphinha et Robert Lewandowski. « Avec cette contre-performance, le PSG redevient ce pour quoi il était programmé au début de saison : un outsider de la Ligue des champions (…) Il lui manque encore beaucoup pour atteindre une finale de C1, comme un jeu stable et une grande défense, entre autres. » Désormais, le club parisien est condamné à l’exploit le 16 avril prochain, après avoir remporté qu’un seul match à l’extérieur en C1 cette saison sur la pelouse de la Real Sociedad.

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Le quotidien francilien fait un focus sur Ousmane Dembélé, buteur. Titulaire en attaque, l’international français a été à l’image de ses coéquipiers en attaque en première période, c’est-à-dire inoffensif. « Détonateur habituel, briseur de reins en chef, l’ex-Blaugrana offrait un visage apathique laissant ses chevauchées folles et sa spontanéité au vestiaire. » À la pause, son bilan était de 10 duels joués pour 3 gagnés et 14 ballons perdus. Il n’avait jamais réussi à faire la différence face à João Cancelo. Mais en seconde période, le numéro 10 du PSG a changé de visage et a sonné la révolte de son équipe. Il a égalisé d’une frappe puissante sous la barre transversale, sa deuxième réalisation sous le maillot parisien. Mais c’est surtout son positionnement dans le coeur du jeu qui a soulagé ses coéquipiers. « Dembélé venait calmer le jeu pour permettre à ses partenaires de gagner la bataille de la possession, apporter plus de maîtrise et également être plus proche de la surface. » Dans le dernier quart d’heure, l’ailier de 26 ans a touché le poteau de Marc-André ter Stegen, quelques minutes avant le troisième but barcelonais. « Au retour, mardi prochain, pour espérer une qualification, Dembélé et ses partenaires devront se réveiller dès le premier acte », conclut LP.

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