Revue de presse PSG : TFC, notes, Cavani…

Vu et lu au sujet du PSG ce lundi 20 février 2017 dans la presse nationale.

« Le retour à la réalité de la Ligue 1 induit un soupçon brutal pour Paris. Mais il n’est pas immérité. Toulouse, qui a frappé deux fois au but en 90 minutes, a débarqué au Parc des Princes
avec l’unique ambition de contenir le vainqueur du Barça et l’empêcher de s’approcher du but de Lafont. Pascal Dupraz a plutôt bien préparé son coup en bloquant les couloirs parisiens, écrit L’Equipe. Bien sûr, ce n’était pas Meunier ni Kurzawa qui étaient alignés hier, mais Aurier et Maxwell. Le premier n’est plus que le petit frère de celui dont la progression s’est arrêtée net un soir de Périscope alors que le second a bien les jambes d’un défenseur de 35 ans. […] Ni les latéraux, ni Lucas, ni Thiago Motta n’ont remplacé avantageusement les tombeurs du Barça. […] Depuis son banc, Unai Emery avait beau faire de grands gestes pour inviter son équipe à pousser, son PSG n’avait ni la force, ni les moyens d’aller cette victoire. […] Unai Emery répète à l’envi ces dernières semaines que le mercato d’hiver, en lui offrant davantage de concurrence, a poussé son groupe vers le haut. Hier soir cela ne s’est pas franchement vu. »

Les notes de L’Equipe : Trapp 5 / Aurier 3 / Marquinhos 6 / Kimpembe 5 / Maxwell 4 / Motta 5 / Nkunku 5 / Rabiot 6 / Lucas 4 / Cavani 4 / Draxler 3

Les notes du Parisien : Trapp 5 / Aurier 3 / Marquinhos 5 / Kimpembe 5 / Maxwell 4 / Motta 5 / Nkunku 4 / Rabiot 5.5 / Lucas 4 / Cavani 5 / Draxler 4

« Les soirées se suivent et ne se ressemblent pas au Parc des Princes. Après le champagne et l’ivresse du match contre Barcelone, le résultat contre Toulouse (0-0) a des allures de gueule de bois, juge Le Parisien. Une journée pour presque rien qui a les contours d’un beau gâchis. Le contraste avec la démonstration de mardi a été saisissant, les héros ont changé de visage. Kimpembe a donc plus de mal contre Delort et Jean que face à Messi et Suarez et son action la plus décisive restera de bloquer une reprise de la tête de Marquinhos sur le ligne de but toulousaine (68e). Cavani est toujours aussi généreux dans ses efforts mais sa reprise en force après une première parade de Lafont finit sur le poteau (52e). Les détails n’ont cette fois pas été favorables. Le quadruple champion de France marche toujours sur un fil dans sa quête d’un cinquième titre. Monaco ne tendra pas chaque semaine le bâton pour se faire battre. »

« Début février, les planètes semblaient parfaitement alignées. Edinson Cavani était alors sur le point de signer un nouveau contrat avec le PSG jusqu’en 2020 (soit une prolongation de deux ans). Le plan, partagé par les différentes parties, consistait même à officialiser l’accord en amont du match aller de Ligue des champions contre le Barça, lit-on également dans le quotidien francilien. Le fameux contrat n’a toujours pas été signé. Le joueur et ses conseillers n’acceptent pas certaines clauses du contrat. A leurs yeux, les conditions d’obtention de l’un des bonus, notamment, sont jugées trop restrictives. Patrick Kluivert campe sur sa position et affiche même une certaine fermeté. Il n’a pas prévu, pour l’instant, de nouveau rendez-vous. »

« Le Téfécé pose décidément bien des difficultés à l’équipe d’Unai Emery, commente l’AFP. À l’aller, fin septembre, les Toulousains avaient signé une énorme performance en battant la machine parisienne 2-0. Cette fois, ils ont sauvé le nul au Parc des Princes malgré l’outrageuse domination du PSG. Un attaque-défense âpre, face à un bloc bien organisé et combatif. Tout en confisquant le ballon, le PSG a livré une première période hésitante, marquée par des pertes de balle inhabituelles, offrant quelques munitions aux attaquants adverses, Andy Delort et Corentin Jean, une nouvelle fois très actifs. Hormis sur les éclairs de Lucas, très en jambes et très déçu, probablement, de ne pas avoir été aligné d’entrée contre le Barça, les Parisiens se sont créés peu d’occasions. Le deuxième acte a été d’un tout autre calibre car Marco Verratti, sur le banc au coup d’envoi pour souffler un peu, a été appelé à la rescousse. Comme par miracle, les occasions ont été plus nombreuses, notamment de la part d’Edinson Cavani. Mais face à un bloc compact et solidaire les Parisiens n’ont jamais trouvé l’ouverture, malgré les entrées en jeu de Pastore et Ben Arfa. Sur le banc d’en face, Pascal Dupraz, le tempétueux entraîneur toulousain, a fini par être exclu du bord de touche par l’arbitre pour contestation. Il est sorti en râlant mais une nouvelle fois, face au PSG, il a réussi son coup. »

« Ça ne pouvait pas être simple, mais quelque part on savait que ce ne serait pas si difficile que ça non plus. Car après l’exploit de mardi dernier face à Barcelone, ce PSG ne pouvait pas avoir la même hargne, la même motivation face au TFC, observe La Dépêche. Comprenez-nous bien : l’affiche était évidemment très attendue côté toulousain, mais elle ne pouvait pas l’être autant côté parisien. Les joueurs d’Unai Emery ont d’autres chats à fouetter, quand bien même l’occasion était belle de revenir à 1 point du leader monégasque. Un but rapide et gérer tranquillement le match par la suite, voilà un scénario qui aurait pu combler le PSG, mais ça ne s’est pas passé comme ça. Parce que le TFC n’avait pas l’intention de faciliter la vie du tout-puissant PSG, ce n’est pas vraiment dans l’ADN de son coach. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page