Revue de Presse PSG : Classique, Luis Enrique vs De Zerbi, Rabiot, supporters…

Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce samedi 26 octobre 2024. J-1 avant le Classique OM / PSG, le duel tactique entre Luis Enrique et Roberto De Zerbi, les retrouvailles de Rabiot avec son club formateur, les supporters parisiens présents au Campus PSG pour encourager les joueurs…

Une L'equipe

Dans son édition du jour, L’Equipe consacre sa Une au Classique entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, qui clôturera la 9e journée de Ligue 1 ce dimanche (20h45 sur DAZN). Et à J-1 de cette rencontre, une bataille tactique s’annonce entre Luis Enrique et Roberto De Zerbi. Les deux coaches portent une idée de jeu commune : un football de possession et de contrôle. Les deux équipes affichent le taux de possession le plus élevé de France depuis le début de saison (66,8 % pour le PSG, 60,6 % pour l’OM) et aussi les attaques les plus prolifiques (25 buts pour les Parisiens, 21 pour les Marseillais). Mais, il existe tout de même des différences entre ces deux coaches. Dans sa phase initiale, le coach marseillais implique six joueurs, soit avec un pressing haut en ouvrant des espaces dans le dos de ses centraux et ailiers, soit il divise son pressing en deux blocs en ouvrant un espace entre ses lignes défensive et offensive permettant à un meneur de jeu de décrocher. Ainsi, le technicien de 45 ans place l’équipe adverse face à un casse-tête. « Son équipe n’est pas toujours sortie gagnante, sans pour autant se renier et en cherchant toujours de nouvelles parades. » En face, Luis Enrique implique moins d’éléments dans sa phase initiale et veut surtout installer son équipe dans le dernier tiers du terrain adverse, où elle passe 32 % de son temps et touche plus de ballons que jamais (217 par match). « Pour y accéder, la base est similaire à celle de l’OM – un latéral qui vient se caler avec les deux centraux pour former une base de trois, un joueur excentré de chaque côté -, mais l’étagement différent. »

Le technicien espagnol demande plus de rotation de la part de ses joueurs dans le but de déséquilibrer ses adversaires. Sa formation va davantage construire le jeu par les ailes grâce aux courses en profondeurs de ses joueurs comme Achraf Hakimi, Joao Neves, Warren Zaïre-Emery et aussi en déséquilibrant les joueurs adverses avec les dribbles de Bradley Barcola et Ousmane Dembélé. « Cette saison, Luis Enrique voit encore 72 % du temps ses hommes passer via les flancs, ce qui confirme une logique de contournement du bloc adverse, même si le PSG a marqué à la suite de nombreuses attaques ou transitions rapides, là où De Zerbi est plus dans une logique de pénétration du bloc. Plus varié, le PSG est jusqu’ici aussi plus imprévisible pour les autres que l’OM », constate L’E. Autre aspect important de la tactique de Luis Enrique, le contre-pressing. Et dans ce domaine, les Rouge & Bleu peuvent profiter des repères encore balbutiants des Olympiens dans l’organisation défensive, l’OM étant l’équipe qui récupère le moins de ballons et l’une de celles qui tentent le moins de tacles dans le dernier tiers adverse. « En revanche, aucune équipe du Championnat ne surperforme autant défensivement (13,25 xG concédés, 8 buts concédés) et peu ont subi autant de grosses occasions cette saison (24). À l’heure de défier l’équipe qui en génère le plus et la deuxième qui concède le moins de tirs par match, le test risque d’être majeur. La fête tactique, elle, promet d’être palpitante », conclut le quotidien sportif.

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De son côté, Le Parisien fait un focus sur les retrouvailles d’Adrien Rabiot avec le PSG. Formé au club, le milieu de terrain a décidé de rejoindre libre l’Olympique de Marseille le mois dernier après la fin de son contrat avec la Juventus. Après avoir porté à 227 reprises le maillot parisien, l’international français sait que ce Classique aura une saveur particulière. Entre Adrien Rabiot et le PSG, l’histoire n’a jamais été simple, à l’image de son départ. Lancé chez les pro par Carlo Ancelotti en août 2012 à l’âge de 17 ans, Adrien Rabiot a pris de l’épaisseur au fil des saisons chez les Rouge & Bleu avec différents entraîneurs (Laurent Blanc, Unaï Emery). « Le président Nasser Al-Khelaïfi multiplie les déclarations d’amour envers le garçon, lui voue une véritable admiration, au point de vouloir lui confier le brassard de capitaine durant sa carrière », rapporte LP. Mais désormais, une rancune tenace existe envers le joueur qui avait rejoint libre la Juventus à l’été 2019. « En l’état, difficile d’imaginer le président, attendu dimanche à Marseille, tomber dans les bras de celui qu’il voyait comme ‘un fils’. »

À l’époque, l’international français était perçu comme un emblème, capable d’incarner la jeunesse et de transmettre la fibre rouge & bleu dans l’effectif. Le club parisien découvrait également un homme aux convictions fortes et avec un caractère affirmé. Même si en coulisses l’omniprésence de sa mère pouvait gêner, « les dirigeants misent sur lui et invitent Blaise Matuidi à quitter Paris pour lui laisser de la place et favoriser une prolongation de contrat… qui n’arrivera donc jamais. » Tout comme Kylian Mbappé, la volonté d’Adrien Rabiot d’aller au bout de son bail est incomprise et même synonyme de trahison, qui lui vaut une mise à l’écart de six mois de l’équipe première. « Il a été précurseur et il l’a payé cher. C’était un épisode compliqué pour lui, ce n’était pas simple d’être mis de côté car on l’a privé de football durant de nombreux mois. Aujourd’hui, on se rend compte qu’il a une trajectoire sportive exceptionnelle et que c’est un homme qui a gardé les mêmes valeurs, simple, curieux. Il est l’homme le plus normal du monde dans l’univers le plus anormal. Tout ça est passé et désormais il regarde vers l’avant plutôt qu’en arrière », explique l’avocat du joueur, Arnaud Péricard.

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Enfin, le quotidien francilien souligne la présence de 300 supporters parisiens, composés en grande partie d’ultras, ce vendredi au Campus PSG pour soutenir les joueurs de Luis Enrique avant le Classique face à l’OM. Traditionnellement fermée au public, la séance d’entraînement a été ouverte pour les supporters qui ont pris place dans les tribunes du stade du grand complexe. De quoi faire monter l’ambiance à quelques heures du choc. Un moment qui a été apprécié par les joueurs parisiens. Même les blessés de longue date, Gonçalo Ramos et Lucas Hernandez, ont foulé la pelouse de Poissy pour immortaliser ce moment. Les supporters ont encouragé leur équipe pendant une heure. L’entrainement s’est terminé par une séance d’autographes et quelques selfies. Le président, Nasser al-Khelaïfi, était aussi présent sur place, preuve de l’importance de cette rencontre. À l’exception de Lucas Hernandez et Gonçalo Ramos, Luis Enrique pourra compter sur l’ensemble de son groupe pour ce Classique. Une dernière séance collective attend les Rouge & Bleu ce samedi (11h). « Les Parisiens sont attendus au tournant et ont conscience du caractère décisif de ce Clasico, considéré comme ‘le match le plus important de la saison’ par le capitaine Marquinhos. »

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