
Revue de presse : prolongations, Bradley Barcola…
Vu et lu au sujet du PSG dans la presse hexagonale ce dimanche 9 février 2025. Comment le club bétonne son avenir avec des contrats longs, Bradley Barcola plus à l’aise sur le côté gauche…

Dans son édition du jour, Le Parisien évoque les récentes prolongations au sein du PSG et le choix du club de la capitale de bétonner son avenir avec des contrats longs. « Quand il était régulièrement demandé à Luis Enrique pourquoi Randal Kolo Muani, Milan Skriniar ou Marco Asensio disposaient d’aussi peu de minutes de jeu, l’entraîneur répétait à l’envi que ses actes parlaient pour lui-même. Autrement dit : ces éléments n’entraient pas dans sa manière et sa vision de jeu et ce trio a fini par s’exiler lors du dernier mercato », avance le quotidien francilien. Les dernières extensions de bail ou simplement les contrats signés les plus récemment racontent le même processus. Sont liés jusqu’en 2029, l’engagement maximum à ce jour hors année optionnelle, Khvicha Kvaratskhelia, la dernière recrue, mais également João Neves, Willian Pacho, Désiré Doué, Matvey Safonov débarqués l’été dernier. 2029 concerne aussi l’horizon des cadres de l’équipe que sont Achraf Hakimi, Warren Zaïre-Emery, Nuno Mendes ou encore Vitinha. « Toute cette troupe forme la base du projet parisien et de l’équipe de Luis Enrique, avec des jeunes talents prometteurs ou confirmés. Des joueurs qui s’apprêtent à passer leur première vie de footballeur, et souvent la meilleure – de 19 à 29 ans – sous les couleurs Rouge et Bleu. » Le Parisien explique que Luis Enrique est l’entraîneur parisien le plus puissant depuis le rachat par le Qatar en 2011. Cette politique du long terme s’inscrit plus globalement dans une politique d’antistars et de développement de talents, avance le quotidien francilien. « Les deux plus proches fins de contrat – 30 juin 2026 – se nomment Gianluigi Donnarumma et Presnel Kimpembe. À l’inverse des éléments sécurisés jusqu’en 2029, leur bail en jachère témoigne de la défiance à leur égard. Depuis son arrivée en juillet 2023, Luis Enrique n’a pas encore eu l’opportunité de choisir un gardien numéro 1. Il entend changer l’histoire en attirant l’été prochain Lucas Chevalier de Lille. » Quant à Presnel Kimpembe, c’est d’abord un dossier symbolique et politique pour tout ce qu’il incarne, mais il n’entre clairement pas dans les plans de court et moyen terme de Luis Enrique, conclut Le Parisien.
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De son côté, L’Equipe évoque Bradley Barcola. Le quotidien sportif explique que depuis l’arrivée de Khvicha Kvaratskhelia au PSG, l’international français a joué trois des cinq matches qu’ils ont eus en commun sur le côté droit de l’attaque. « Un choix qu’il ne faut, sans doute, ni sous-estimer, surinterpréter. Il était évident, vu le profil de Barcola, son apprentissage en Ligue 1 sur la droite, avec Lyon, et le gout de Luis Enrique pour la polyvalence, que le coach du PSG allait explorer les possibilités de l’attaquant international de ce côté-là », avance le quotidien sportif. Il est tout aussi évident que Luis Enrique cherche à faciliter l’intégration de Khvicha Kvaratskhelia en le laissant sur son côté le plus naturel, explique L’Equipe. Après un passage à vide de dix rencontres, le numéro 29 du PSG est revenu en forme avec cinq buts et six passes décisives lors de ses huit derniers matches. Le quotidien sportif indique qu’il y a tout de même peu de chance de voir Bradley Barcola être titulaire à droite contre Brest mardi. « D’abord parce que Kvaratskhelia n’a pas encore assez de volume pour défendre sur un côté avec autant de constance et d’intensité que les autres, un critère essentiel pour Luis Enrique, et parce qu’il n’a pas assez de feu dans les jambes, encore, pour prendre la même vitesse et faire les mêmes différences avec le ballon. Ensuite, parce que Barcola a rarement flambé à droite avec le PSG« , note L’Equipe. À ce jour, Barcola, Dembélé, Kvara, Désiré Doué et Lee Kang-in ont joué au moins dans trois positions. En dehors de Gonçalo Ramos, pur axial qui n’a pas les qualités pour évoluer sur un côté, aucun attaquant parisien ne peut opposer sa spécialisation à son entraîneur, conclut le quotidien sportif.