Revue de presse PSG : le tirage de l’Atalanta et le Final 8, boycott…

Vu et lu au sujet du PSG ce samedi 11 juillet 2020 dans la presse hexagonale, notamment après le tirage du Final 8 de l’UEFA Champions League. Pour rappel, Paris a tiré l’Atalanta Bergame qu’il jouera en ouverture, le 12 août, du tournoi final qui se jouera à Lisbonne. Puis ce sera Leipzig ou l’Atlético de Madrid (le 18) en cas de qualification pour les demi-finales.

« Le PSG pourra remercier les Girondins de Bordeaux d’avoir autorisé Paulo Sousa à se rendre à Nyon pour effectuer le tirage au sort du Final 8 de la Ligue des champions, hier à la mi-journée. Pas sûr que Lyon en fasse de même, commente Sud Ouest. Vu le menu proposé dans le saladier, cela aurait pu être bien plus indigeste. Il faudra tout de même se méfier des Lombards, surprises de cette édition, la première de l’histoire du club. Tombeuse avec panache de Valence, la formation de Gasperini est en grande forme depuis la reprise de la Serie A (6 victoires et 15 buts inscrits). Une équipe organisée en 3-4-1-2 au pressing intense et aux attaques rapides avec son capitaine Gomez et ses attaquants Illicic, Zapata ou Muriel. Mais un ensemble friable défensivement. »

« Le tableau semble dégagé pour Paris, qui évite les poids lourds d’entrée de jeu pour son retour dans le Top 8 européen, après quatre ans d’absence à ce niveau. Mais attention au club de Bergame, actuel 3e du championnat italien et porteur des espoirs d’une ville martyre touchée de plein fouet par la pandémie de coronavirus. L’Atalanta a tout pour être la sensation de ce Final 8 avec son jeu ambitieux et sans complexes, prévient l’AFP. À Paris, la prudence reste de rigueur depuis les départs de Cavani, Meunier, Kouassi et Aouchiche (Di Maria est suspendu pour le quart). C’est donc avec un groupe amputé de deux cadres et sans la possibilité de recruter que le PSG a repris l’entraînement fin juin, 15 semaines après sa qualification aux dépens de Dortmund. »

Thomas Tuchel « a beau répéter ne penser qu’à la finale de Coupe de France et celle de Coupe de la Ligue, ses joueurs ont déjà la tête au Portugal, affirme Le Figaro. Depuis la reprise de l’entraînement le 22 juin, au camp des Loges bruisse le murmure d’une conquête qui n’a vraiment rien d’impossible. Neymar & Co se le répètent à l’envi : ils ne sont plus qu’à deux matches d’une première finale de Ligue des champions, puisque ce Final 8 a mis de côté les traditionnelles confrontations allers-retours que Paris a si souvent mal négociées ces dernières années. Pour rêver au grand soir et à ce sacre érigé en Graal par les propriétaires qataris, il faudra d’abord vaincre l’Atalanta, véritable sensation du football italien depuis deux saisons.« 

La nouvelle du tirage « n’a pas suscité un débordement d’enthousiasme chez Thiago Silva et ses partenaires, observe Le Parisien. Mais quoi qu’il en dise, le PSG jouit enfin d’un tirage clément. On peut même ajouter que, avec la possibilité d’affronter Leipzig ou l’Atlético en demi-finale, Paris apparaît comme le favori de sa partie de tableau. Certes les Madrilènes, vice-champions d’Europe 2014 et 2016, ont réussi le gros coup d’éliminer Liverpool. Et même si les Colchoneros restent un adversaire redoutable et rompu à ce genre de rendez-vous, ils ne traversent pas non plus leur meilleure période. Avec son duo de stars, Neymar et Mbappé, son budget de plus de 600M€ et ses ambitions légitimes, Paris ne peut pas faire comme s’il rentrait dans ce Final 8 sur la pointe des pieds. […] A Tuchel et ses hommes de ne pas gâcher cette opportunité et d’éviter de s’abîmer dans un crash type Manchester United la saison dernière.« 

L’Equipe du 11 juillet 2020

« Toute la difficulté pour le PSG, au cours du mois qui le sépare de son quart de finale, va consister à balayer l’idée qu’il a hérité d’un tirage royal, écrit L’Equipe. Si l’Atalanta n’est pas l’adversaire le plus redoutable du Final 8, la « Déesse » a des atouts qui la rendent dangereuse, même pour le PSG. […] Invaincus depuis le 20 janvier, les Bergamasques diffusent l’impression d’une équipe survoltée, qui court tout le temps, dans tous les sens, et s’appuie sur un collectif formidable, porté vers l’avant. Mais la première fois que l’Atalanta a affronté un poids lourd européen cette saison, en l’occurrence Manchester City, en phase de groupes, il a volé en éclats (1-5, en Angleterre). Le choc face à la Juventus, ce soir, en dira sans doute un peu plus sur sa capacité à résister à la pression d’un grand rendez-vous, face à un adversaire expérimenté, même si le contexte et le poids de l’événement ne seront pas les mêmes. […] Ce qui apparaît comme une certitude, c’est que les Italiens, dont la saison domestique se sera achevée dix jours avant le coup d’envoi du Final 8, se présenteront dans un état de forme différent de celui du PSG et poussés par un élan plus puissant (13 matches en 42 jours). »

C’est officiel, il y aura 5000 personnes maximum au Stade de France lors des finales de la Coupe de France (24 juillet) et de la Ligue (31 juillet). Ce qui veut dire que chaque club aura 900 places. « Une limitation des affluences qui a fait bondir les supporters de l’ASSE, du PSG et de Lyon, qui comptaient venir en masse au Stade de France, explique le journal sportif. Finalement, les cinq groupes de supporters stéphanois ont décidé de ne pas se rendre à Paris. […] Les dirigeants de l’ASSE ont confirmé respecter et comprendre le refus de leurs supporters et ont affirmé s’être engagés à laisser vide la tribune qui était réservée à leurs couleurs. Ce boycott, inédit lors d’une finale de Coupe en France, serait également largement partagé par les groupes du PSG et de Lyon. Les finales des Coupes se dérouleraient aussi sans eux. Deux rendez-vous qui devraient sonner bien creux. »

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