La revue de presse PSG

Suite à des problèmes techniques indépendants de notre volonté, le site a connu quelques soucis ces dernières heures. Une remise en forme interviendra progressivement. Merci de votre compréhension.

Vu et lu ce jeudi 28 septembre 2017 au sujet du PSG dans la presse hexagonale.

« Dans la collection des plus beaux succès européens du PSG, celui d’hier soir figurera en bonne place, juge L’Equipe. Même s’il ne garantit encore rien aux Parisiens, ce 3-0 est avant tout un message magnifique et plein d’aplomb à l’adresse du reste du Vieux Continent. […] Le Bayern était pourtant venu au Parc dans l’idée de proposer du jeu mais il a surtout montré qu’il n’avait pas assez d’inspiration pour déséquilibrer le bloc parisien. Il eut beau maîtriser la possession dans des proportions étonnantes, il n’a fait que courir après le score, la faute essentiellement à une défense centrale d’une faiblesse incroyable. La faute, aussi, par conséquent, à Carlo Ancelotti dont les choix initiaux ont surpris. […] Ce Paris est devenu une équipe de contres dont chaque percée fut une aiguille dans le corps du Bayern. Son talent est d’avoir su ouvrir le score très rapidement puis de laisser la possession à l’adversaire sans lui abandonner d’espaces pour autant.[…] La soirée est de nature à rassurer Unai Emery sur les relations entre ses attaquants. Dans quelques mois, peut-être se souviendra-t-on de cet épisode comme d’une simple friction d’ego. […] L’autre enseignement de la soirée les concernant est plutôt une confirmation. Le 4-3-3 aligné hier a offert un ensemble assez cohérent et discipliné, avec des lignes bien serrées, pour ne pas se mettre trop dans le rouge, ou en tout cas de manière pas trop dangereuse, même si Areola a dû rester vigilant. L’équilibre trouvé avec ce système permet aux artistes de l’attaque de miser d’abord sur leurs atouts et de compter sur les relayeurs pour boucher les trous. En particulier côté Mbappé, dont les replis sont parfois en retard et peuvent exposer Alves. Comme quoi nul n’est parfait. »

« Ils étaient nombreux, parmi les 2400 Munichois du voyage à Paris, à arborer un masque de Neymar en tribune. Un moyen de faire passer une revendication : face à ce PSG que leurs dirigeants ont pris le soin de critiquer, les spectateurs allemands ont pris le prétexte des 222 M€ du transfert du Brésilien pour dénoncer l’inflation du tarif des places qui menace aussi chez eux. Comme le clamait leur banderole déployée au même moment : « 75 euros le billet ? Nous ne sommes pas Neymar. Les prix des places doivent être raisonnables. » rapporte le quotidien sportif. Le Parc des Princes était déjà passé en mode offensif face à des fans munichois qui n’ont jamais réussi à se faire entendre. Les Bavarois n’ont bien sûr pas été aidés par le scénario de la rencontre, mais l’après-midi avait déjà donné l’indication qu’ils ne seraient pas forcément plus costauds que la défense de Carlo Ancelotti. »

Les notes de L’Equipe : Areola 8 / Alves 7 / Thiago Silva 7 / Marquinhos 7 / Kurzawa 5 / Verratti 7 / Thiago Motta 6 / Rabiot 6 / Mbappé 8 / Cavani 6 / Neymar 7

Les notes du Parisien : Areola 8 / Alves 7,5 / Thiago Silva 7,5 / Marquinhos 7 / Kurzawa 5 / Verratti 6 / Thiago Motta 5,5 / Rabiot 6 / Mbappé 8,5 / Cavani 7 / Neymar 7

« Une équipe de contre est née. Peut-être déjà l’une des meilleures du monde, affirme Le Parisien. Après avoir pulvérisé le Celtic Glasgow (5-0) en Ecosse, Paris frappe encore un énorme coup, en collant une fessée colossale au Bayern, candidat naturel à la victoire finale en Ligue des champions. Il prend la tête du groupe et l’idée consiste à la garder. Ce 3-0 étincelant confirme que son attaque peut tout changer, tous les soirs, tous les jours, n’importe quand, contre n’importe qui. La MCN va incarner le danger d’aujourd’hui et de demain, au même rang qu’une BBC (Real Madrid) ou que l’attaque de Barcelone qui n’a pas encore d’acronyme. Les Allemands pourront pester contre l’argent, les failles du fair-play financier, ce qu’ils veulent, entre jalousie et mauvaise foi. Nous, on voit une grande attaque, avec un Mbappé sublime, forcément sublime, surprenant à chaque instant créatif, né pour être un génie, sorti sous une standing ovation comme Ibra en a peu connu. […] Paris a frappé au but quatre fois de moins que le Bayern, il n’a eu le ballon que 42 % du temps, il a réussi 200 passes de moins que les Allemands et n’a centré que 4 fois contre 36. Et alors ? Le PSG a démontré une force de frappe terrible, dans un style qu’on n’attendait pas. »

« En s’offrant le scalp d’un Bayern Munich décevant et parfois totalement apathique malgré ses nombreux joueurs talentueux (Lewandowski, Robben, Vidal, James Rodriguez, Müller…), le club parisien a marqué les esprits, écrit Le Figaro. Et délivré un message à toute l’Europe. Si ce succès probant face à un candidat au titre (cinq C1 au palmarès) ne fait pas du PSG le futur vainqueur de la Ligue des champions le 26 mai à Kiev (Ukraine), il diffuse comme une impression que les « nouveaux riches » auront leur mot à dire quand il sera l’heure de jouer des coudes au printemps prochain. Impressionnants de facilité et d’aisance, les partenaires de Thiago Silva, portés par un trio infernal, n’ont fait qu’une bouchée du club allemand, s’offrant au passage la tête de leur groupe avant d’aborder une double confrontation autrement moins sexy face à Anderlecht dans les prochaines semaines (18 et 31 octobre). »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page