Rothen : « C’était un rêve de gosse de jouer au PSG »

Ce soir à 21h (Téléfoot), le PSG affronte l’AS Monaco, au Stade Louis II, pour le compte de la 11ème journée de Ligue 1. L’adversaire idéal pour les Parisiens afin de préparer le match capital face au RB Leipzig mardi prochain en Ligue des champions. Ancien joueurs de l’ASM (2002-2004) et du PSG (2004-2010), Jérôme Rothen – aujourd’hui consultant sur RMC Sport – a accordé un long entretien au site officiel de l’AS Monaco. Il a notamment évoqué ses souvenirs avec ses deux anciennes équipes de Ligue 1.

« Ça me rappelle énormément de souvenirs avant tout. Parce que j’ai quand même passé neuf ans de ma carrière dans ces deux clubs (deux ans et demi à Monaco, six ans et demi au PSG, ndlr). Donc c’est une grande partie de ma vie de footballeur. J’ai des souvenirs incroyables notamment à l’AS Monaco. Je dirais que c’est mon club d’adoption, puisque c’est celui qui m’a fait découvrir des choses fabuleuses (…) Et puis le PSG c’est encore autre chose, parce que c’est le club « où je suis né », pas loin du Parc des Princes d’ailleurs. C’était un rêve de gosse de jouer là-bas », a déclaré Jérôme Rothen « Donc cette affiche c’est un peu comme certains le disent le « Rothenico » (rires). D’ailleurs, pour être vraiment honnête, quand je regarde ce match, j’ai du mal à me départager. »

Dans cet entretien, l’ancien Parisien est également revenu sur ses années avec le maillot du PSG. « Même si la période n’était pas grandiose pour le PSG par rapport à ce qu’on voit actuellement, je n’ai pas de regrets du simple fait que c’était mon rêve de joueur dans le club de ma ville. Le seul regret à la limite, c’est que quand je signe on nous annonce qu’il va y avoir de gros investissements pour monter une grosse équipe. Et ces investissements n’ont finalement jamais eu lieu. Avec Canal + pourtant il y avait des moyens. Et ensuite quand Colony Capital est arrivé, tu sentais qu’ils n’étaient pas là pour investir énormément. A Paris, comme à Marseille d’ailleurs, tu as une grosse pression populaire. Du coup, plus qu’ailleurs, il te faut des joueurs internationaux, du talent sur le terrain qui est bien supérieur aux autres clubs. Et ce n’était pas notre cas, puisque nous n’étions que très peu à être en sélection. Donc tu le ressentais sur le terrain. Après il y a eu la volonté de faire jouer les jeunes, mais quand tu as une telle pression populaire, c’est difficile pour les joueurs issus du centre de formation. Et quand tu t’appelles le PSG et que tu te retrouves à jouer le maintien en 2008, pour moi qui était arrivé avec de l’ambition en compagnie de Pauleta et Yepes notamment, c’était compliqué. Quand c’est le club de ton enfance, tu y mets pourtant beaucoup d’amour », s’est remémoré Jérôme Rothen sur le site officiel monégasque.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page