Ceferin : « Nous devrons peut-être jouer à huis clos mais la chose la plus importante est de jouer les matches »

Malgré la période de confinement qui perdurera jusqu’au 11 mai minimum, les différentes instances de football se réunissent régulièrement afin de trouver la solution idoine pour une éventuelle reprise des compétitions, selon l’évolution de la crise sanitaire. De son côté, l’UEFA organisera deux réunions cette semaine. Interrogé par le quotidien le Corriere della Sera, le président de l’UEFA – Aleksander Ceferin – est revenu sur plusieurs points concernant notamment une éventuelle reprise à huis clos des compétitions nationales.

« La priorité est la santé des supporters, des joueurs et entraîneurs. Je suis optimiste par nature et je pense qu’il y a des solutions qui peuvent nous permettre de reprendre les championnats, les coupes et de les terminer. Nous devrons peut-être jouer à huis clos, mais la chose la plus importante, à mon avis, est de jouer les matches. En ces moments difficiles, cela apporterait du bonheur aux gens et un certain sentiment de normalité même si les matches ne se dérouleraient qu’à la télévision. »

Pour Aleksander Ceferin, il est encore trop tôt pour décider d’une possible annulation de la saison 2019-2020 avant de préciser qu’aucune date limite n’a été fixée pour les finales de Coupes d’Europe. « Il est trop tôt pour dire que nous ne pouvons pas terminer la saison. L’impact serait terrible pour les clubs et ligues. Nous pouvons finir mais nous devons respecter les décisions des autorités et attendre la permission pour retourner jouer. Une date limite pour les Coupe d’Europe ? Il n’y a pas de date limite pour les finales de coupes. Tout dépend quand on recommence à jouer. »

Enfin, le patron de l’instance européenne est revenu brièvement sur la flexibilité du fair-play financier durant cette période difficile pour les finances des clubs. « Nous avons déjà suspendu certaines conditions, mais nous ne supprimerons pas le fair-play financier. Elle a apporté de nombreux avantages, mais elle doit être une aide et non un obstacle : nous serons flexible » conclut Ceferin au quotidien italien.

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