PSG-OM : Heinze toujours pas le bienvenu

Il avait tenté dans la semaine de nous faire le coup du « j’ai-été-très-marqué-par-l’accueil-détestable-des-supporters-du-PSG-l’an-dernier-au-Parc » ; bref un coup de com’ pour acheter la paix des supporters parisiens au moment de se rendre au Parc des Princes.
Les supporters présents au stade hier ne sont pas tombés dans le panneau et ont à nouveau réservé à l’Argentin mercenaire une volée de sifflets dès qu’il touchait le ballon. Pas très sympa sans doute, mais plutôt moral quand on y pense.

Gaby Heinze a enchanté les supporters parisiens lors de son passage dans la capitale. Sa hargne, son engagement, sa foi… ont fait de lui une icône Rouge&Bleu, au point qu’il apparait sur quasiment toutes les couvertures de livres autour du Paris Saint-Germain consacrés à cette période du début des années 2000.

Il aurait proposé ses services au PSG dit-on, au moment de revenir en France, lequel, club ingrat, lui aurait préféré Mamadou Sakho. Il faut comprendre  : Gabriel Heinze aurait été très content de revenir à Paris, mais avec un salaire de plus de 300.000 euros par mois. Le prix d’une relation amoureuse, comme il tente sans doute de nous l’expliquer. Bien trop cher évidemment pour ce PSG aux relents auvergnats. Pas pour l’OM-Adidas, qui l’a enrôlé.

On comprend le courroux des supporters pas vraiment dupes. On comprend aussi qu’ils aient peu apprécié cette volt-face hypocrite qui aura trouvé son épilogue lors d’un OM-PSG la saison dernière. Gaby Heinze, toujours très amoureux de Paris, ne se sera pas privé de fêter sans retenue son but vainqueur pour l’OM (1-0). Pourtant, il n’avait pas encore subi la bronca parisienne et n’avait aucune raison de s’épancher de la sorte.

Non, Monsieur Heinze, malgré tout ce que vous avez apporté au PSG, vous ne pouvez plus réclamer la sympathie de ses plus fidèles supporters. Nous à Paris, on a beaucoup aimé l’attitude dePedro Miguel Pauleta. Assurément un grand Monsieur qui n’aura pas oublié ses années magnifiques à Bordeaux. Il aura pourtant scoré beaucoup avec Paris contre les Girondins, mais à chaque fois la même retenue, le même sentiment de gène et le même respect pour son ancien club qui l’aura vu éclore. La classe quoi. On adore.

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