La revue de presse PSG : Bayern, Emery, Alves, Mbappé, notes…

Vu et lu au sujet du PSG ce mercredi 6 décembre 2017 dans la presse hexagonale.

« Le PSG redescend sur terre, écrit Le Parisien. Il a perdu le sommet qui devait tracer son horizon et le faire basculer du côté des cadors ou des outsiders. Trahi par sa première période scandaleuse et indigne d’un grand rendez-vous, partagée entre l’apathie et le manque de consistance et d’impact, le PSG a montré du répondant après la pause. Bref, rien de nouveau dans la grisaille parisienne : les latéraux sont livrés à eux-mêmes tant que Neymar et Mbappé ne défendent pas, le milieu donne plus dans la dentelle que le combat ; et la Coupe d’Europe réclame souvent plus le deuxième que la première et un chef de meute ne répond toujours pas à l’appelDani Alves ? Complètement dépassé pour aboyer. Neymar ? Trop faiblement impliqué pour rameuter et quasi insupportable pendant 90 minutes. Thiago Silva ? Encore une fois capitaine abandonnant les siens, sur blessure. Reste le cas Emery, son crédit diminue forcément. Il passera l’hiver parce qu’au fond ces revers paraissent sans conséquences immédiates. Un an et demi après, il n’a toujours pas convaincu. »

Les notes du Parisien : Areola 4/ Alves 2 / Marquinhos 4 / Thiago Silva 4 / Kurzawa 3 / Verratti 5 / Rabiot 4 / Draxler 4 / Mbappé 6 / Cavani 4 / Neymar 3

Les notes de L’Equipe : Areola 4/ Alves 2 / Marquinhos 3 / Thiago Silva 4 / Kurzawa 3 / Verratti 6 / Rabiot 4 / Draxler 4 / Mbappé 6 / Cavani 5 / Neymar 3

« Incapable de produire un jeu de qualité, le PSG s’est incliné pour la deuxième fois en trois jours. Pour peu, ils auraient même pu laisser filer la première place, s’étonne L’Équipe. Le PSG a bien envoyé un message à l’Europe du football hier. Mais ce n’est pas celui que l’on attendait. On n’a pas vu un prétendant à la victoire finale. Au contraire, dans la prestation proposée, il y avait des faux-airs de la piteuse soirée à Barcelone. Passer à côté dans un tel rendez-vous interroge. Il y a un an et demi, quand Unai Emery a été recruté, les dirigeants parisiens assuraient qu’il était l’homme idéal pour faire passer un cap psychologique à cette équipe dans les grands matches, lui qui avait glané trois Ligues Europa consécutives. Hier, le coach parisien s’est encore loupé. Trop de Parisiens (Neymar, Daniel Alves, Marquinhos, Draxler ou Kurzawa, mais c’est une habitude avec lui) ont été défaillants individuellement pour qu’à l’heure des analyses on ne s’interroge pas sur cette incapacité d’Emery à être entendu par ses joueurs. […] En trois jours, la défense parisienne a implosé de manière très inattendue. Unai Emery va devoir se pencher sur ces erreurs derrière qui pourraient poser des soucis XXL dans les moments clés. Alves – peu aidé, il est vrai, par ses amis de devant – a symbolisé le désastre. Mais il reste le patron du vestiaire et ne pourra pas être mis en concurrence comme ça. Ces cinq buts contraignent l’entraîneur basque à revoir sa stratégie défensive, à demander plus de travail à ses attaquants – sauf à Cavani –, d’autant qu’à part Meunier, les habituels défenseurs ont tous été utilisés sur ces deux rencontres. »

« Le PSG assure sa première place quand même, mais… Cela ne garantit toutefois pas un tirage aisé. En ce qui concerne les adversaires potentiels du PSG, on citera la Juventus, Chelsea, Séville et  le Real Madrid. De sacrés clients… commente Le FigaroSi Mbappé s’est montré très remuant sur le front de l’attaque parisienne, avec un but à la clé, les deux meilleurs Français en action mardi soir à l’Allianz Arena se nommaient Tolisso et Coman. »

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