DOSSIER – L’Equipe s’en prend-il vraiment au PSG ? De Kluivert aux Ultras, retour sur une saison d’attaques

Dans le traitement que les médias réservent aux personnalités publiques, beaucoup de choses peuvent s’expliquer, et d’autres moins. Pour les clubs de football, c’est un peu pareil. Beaucoup de quotidiens et médias affichent clairement leurs affinités (en témoigne d’ailleurs notre ligne éditoriale centrée sur l’actualité parisienne ou celles d’autres médias locaux comme La Provence en France, Mundo Deportivo, Sport, As, Marca en Espagne etc).

Du côté de L’Equipe, si personne n’est en mesure de se prononcer, certains signes laissent toutefois penser que les relations ne sont pas sereines avec le Paris Saint-Germain. Le seul quotidien sportif français serait-il pour ou contre le plus gros club hexagonal ? Depuis quelques mois en tout cas, la guerre froide semble de rigueur entre les deux institutions, et les attaques rythment nos lectures matinales.

Récemment mis en cause pour avoir déstabilisé le champion de France avant le « naufrage au Camp Nou », puis après en jetant des accusations aujourd’hui très polémiques, le quotidien est-il vraiment anti-parisien ? Penchons-nous sur sa ligne éditoriale, en nous concentrant sur cette saison, pour tenter d’y voir plus clair. 

Chapitre I – L’art de créer la polémique

31 JUILLET – Dans ce domaine, allons-y crescendo. Cette saison, tout commence dès le 31 juillet, avec la faute de traduction de L’Equipe au sujet de Pastore.
« À Paris, je suis Dieu », aurait dit l’Argentin au Corriere Dello Sport… Sauf que Javier Pastore n’a pas dit qu’il se prenait pour Dieu, même si Google traduit ainsi une expression italienne qui veut dire qu’il se sent comme un Dieu à Paris, ce qu’on peut traduire par « je me sens merveilleusement bien à Paris ». Du coup, le commentaire d’Arnaud Hermant qui se demande si Javier Pastore a récupéré « la communication d’Ibra »… est hors-sujet.

22 SEPTEMBRE – Moins d’un mois plus tard, éclate la fameuse affaire du « Tu n’es pas Messi ! » qu’aurait envoyé Unai Emery à Hatem Ben Arfa, pour le recadrer lors des séances d’entraînement au Camp des Loges.« Si c’était le cas, je ne te parlerais même pas.» « Tu n’es pas capable de faire gagner des matches à toi tout seul », cite le quotidien, créant ainsi la polémique autour des relations entre les deux hommes.

3 OCTOBREL’Equipe explique qu’une réunion se serait « mal passée » entre Unai Emery et ses cadres… Alors que tous diront qu’il s’agissait d’une simple réunion sportive, tout à fait saine et normale dans le cadre d’une équipe.
Daniel Riolo commentera d’ailleurs à l’époque : « Attendez ce qu’écrit L’Equipe, ce n’est pas l’évangile ! On en fait un tintamarre sur cette soi-disant réunion, on est loin de la vérité quand même… Entre ce qui s’est passé et le compte-rendu, il y une faille énorme… Cette réunion n’était pas tendue, ça super bien passé, une discussion constructive. C’est une discussion normale. Aujourd’hui, il est difficile pour un entraîneur de ne pas dialoguer. Ce n’est pas une remise en question. »

Le 2 novembre, l’intervenant de RMC ira même plus loin : « Il y a beaucoup de gens qui sont bornés, ils sont gangrenés par ceux qui ont mis un contrat sur la tête de l’entraîneur, à savoir le groupe L’Equipe, Canal Plus un peu moins. Clairement il y a un contrat, je le sais. Le public est gangrené par cette idée. Ils démontent sans même regarder. Il y aura toujours quelque chose à dire. C’est tellement simple d’affirmer que l’année dernière c’était mieux. Tu auras au moins raison jusqu’au mois de mars et même avril. Les mecs peuvent y aller dans leur contrat et ça gangrène la tête de tout le monde. »

15 NOVEMBREL’Equipe tente d’installer le doute sur Giovani Lo Celso, en expliquant que l’Argentin ne serait pas prêt physiquement pour rejoindre la capitale française en janvier.
Dans la foulée, son père et manager, Juan, détruit l’article du côté de l’Argentine : « C’est n’importe quoi cet article. D’ailleurs, Giovani l’a pris à la rigolade ». Et son ancien coéquipier Matias Mansilla enchaîne : « Je crois que c’est un des meneurs de jeu qui court le plus en Argentine. Il se donne à fond, quand il a la balle et quand il ne l’a pas. »

21 NOVEMBRE – L’une des « affaires » de l’année, visiblement, concerne un… Colis du physiothérapeute de Thiago Silva. A la manière du Cluedo, L’Equipe est missionnée pour enquêter, et surtout, scénariser l’histoire interne, pour en conclure que « les relations entre les employés ne sont pas idéales… »

« Il y a quelques semaines, Marcelo Pereira Da Costa s’est fait livrer au Camp des Loges, comme il en a pris l’habitude, un colis personnel de produits Nike… Après plusieurs jours à guetter son arrivée, il s’étonne de ne pas l’avoir reçu et contacte l’expéditeur qui lui apprend que le paquet a bien été livré. Il dispose du bon de réception signé. Le dossier s’envenime parce que, depuis plusieurs mois, les relations entre les employés ne sont pas idéales. (…) Après enquête interne, les faits démontrent qu’un intendant a ouvert le colis et vidé le carton. Les accusés ont expliqué qu’ils pensaient que le colis était destiné à Roli Pereira de Sa. Leur confusion serait due à la quasi-homonymie entre le footballeur et Marcelo Pereira Da Costa. Le kiné de Thiago Silva a finalement récupéré sa commande. Mais le malaise n’en a pas moins disparu. »

27 NOVEMBRE : L’Equipe réitère dans la série « thriller interne en titrant cette fois sur « Le sandwich de la discorde », « une nouvelle affaire perturbe le centre d’entraînement. », et évoque simplement un problème de goût dans les sandwichs préparés dans l’avion des joueurs… Le tout, en expliquant que « la vie entre employés du Camp des Loges est décidément loin d’être un long fleuve tranquille ».

13 DÉCEMBRE : Cette fois, on revient sur les histoires de vestiaires. Après le match nul contre Nice (2-2), le quotidien décide d’angler son papier sur une altercation qui aurait eu lieu entre Serge Aurier et Hatem Ben Arfa à l’issue de la rencontre… Altercation qui, en interne, serait plutôt décrite comme un échange sain entre deux joueurs, remontés par un match mitigé…

14 FÉVRIER : Pour la réception du FC Barcelone sur la pelouse du Parc des Princes, le quotidien français allume la flamme d’une nouvelle polémique en expliquant que le forfait de dernière minute du capitaine parisien serait en fait une excuse pour ne pas disputer un match trop anxiogène pour lui…Dans la foulée, Canal Supporters était en mesure de vous confirmer que le joueur souffrait vraiment d’une contusion profonde du mollet gauche mais que surtout, ces allégations très graves ont visiblement choqué tant en interne qu’auprès de l’entourage du joueur… D’ailleurs, le joueur ne reviendra pas dans la foulée de ce match européen et restera forfait.

15 FEVRIER – Le lendemain de cette rencontre, alors que tous les esprits franciliens sont à la fête après l’impensable domination des Parisiens (4-0), L’Equipe choisit d’apporter sa touche à la bonne atmosphère qui règne sur la capitale. En revenant à nouveau sur Thiago Silva, devenu subitement casseur d’ambiance. « Il est contrarié de n’avoir pas pris part à cette rencontre historique. Une attitude conforme aussi à son caractère, moins convivial que la plupart des Sud-Américains du vestiaire et où perce toujours son rôle de capitaine », peut-on notamment lire. Remis en question par le quotidien après le match retour, le défenseur brésilien finira par répondre : « Dans la presse, il y a beaucoup de gens qui parlent, parfois ça fait mal si tu regardes. Maintenant, nous avons un peu plus d’expérience. On ne doit pas regarder ce qui sort, on sait qu’on n’a pas fait un bon match à Barcelone. On doit penser à l’avenir. Ce que dit L’Equipe sur mon leadership ? Je ne lis pas L’Equipe ! »

10 MARS – Cette fois, c’est donc après la défaite du match retour que L’Equipe cherche le caillou dans le pied du PSG. Dans son édition du jour, le quotidien reprend son « exclusivité » diffusée la veille au soir par sa chaîne télévisée : « Blaise Matuidi et Marco Verratti se trouvaient en boîte de nuit lundi soir. »

 

Dans la foulée, le PSG réplique officiellement sur ces allégations, et l’agent de l’Italien entame une poursuite judiciaire pour diffamation, expliquant : « Ce qui a été écrit est une folie absolue, une pure invention. Parler de choses techniques est une chose, mais ici nous entrons dans la sphère privée d’un acteur majeur comme Marco qui, d’ ailleurs, a toujours gardé profil bas. Nous ne tenons pas à être traînés dans la boue alors nous avons demandé un démenti qui n’est pas encore arrivé. Nous allons donc procéder à une assignation en justice afin d’indemniser les lourds dommages concédés, pour rétablir la vérité. »

Ce jeudi, c’est d’ailleurs le joueur lui-même qui a publié, par la voix de son avocat, un communiqué dénonçant les malveillances du quotidien : « Monsieur VERRATTI entend dénoncer avec force la gravité des infirmations contenues dans cet article. Ces agissements contreviennent aux règles déontologiques encadrant la profession de journaliste. »

10 MARS – C’est encore après la défaite du PSG face à Barcelone que L’Equipe décide de se moquer des champions de France, évoquant une équipe qui se voyait, d’après ses sources, déjà qualifiée. Un article qui n’a pas manqué de faire réagir, là encore, la direction du club, visiblement outrée de ces allégations malveillantes.

14 MARS – Après la victoire des Parisiens face aux Lorientais, le quotidien décide de titrer sur une nouvelle « affaire », celle des chaussettes de Serge Aurier. Le joueur, qui a pris de longues minutes pour se préparer avant de rentrer sur le terrain, s’était fait remarquer par son coach et les caméras. Assez, visiblement, pour mériter la Une très moqueuse du lendemain matin.

Dans ses colonnes, le quotidien profite de l’occasion pour évoquer le climat interne : « ‘On a un joueur qui vient de vivre les deux matches les plus importants de la saison sur le banc et on s’étonne qu’il ait une motivation limitée au moment d’entrer en jeu à la 75e minute chez la lanterne rouge ?’, glisse un intime du vestiaire parisien. À 24 ans, Aurier n’évolue pas dans le climat de confiance espéré. » Ce à quoi le joueur a répondu lui-même, le lendemain : « Chacun fait son boulot, mais c’est une polémique qui n’a pas lieu d’être et je peux vous assurer que ça va, contrairement à ce que certains ont pu laissé entendre.»

 

CHAPITRE II – Les boucs-émissaires

Au sujet d’Unai Emery, L’Equipe ne manque jamais de ressources pour titrer ses Unes. Le 19 décembre, le quotidien s’amuse même à calculer combien coûterait un limogeage du coach basque (En prenant en compte les 18 mois de contrat restants au coach et les 6 mois réglementaires en cas de licenciement, le quotidien explique que le PSG devra débourser la somme de 10,5 millions d’euros s’il veut se séparer de lui).

Mais c’est avec Nasser Al-Khelaïfi et surtout Patrick Kluivert, que L’Equipe a trouvé ses cibles favorites. Le 23 décembre, déjà, un journaliste du quotidien attaque ouvertement le club sur son compte Twitter, visiblement agacé de l’interview accordée par le président parisien… Aux concurrents du Parisien, et dénonce une « communication absolument diabolique » du PSG.

Le 3 février, les tensions prennent une nouvelle ampleur, puisque L’Equipe propose un dossier complet sur celui qu’il surnomme « Le gentil fantôme ». Une attaque frontale envers le directeur du football parisien, accusé par le quotidien d’inactivité au sein du club, de manque d’influence et de choix hasardeux.

Interrogé par Canal Supporters dans la foulée, le club a réagi en nous expliquant « On a le sentiment que cette série d’articles fait suite au refus du club d’accéder à toutes les demandes d’interviews de ce journal ». Mais aussi que « le club a avant tout le souci de protéger son groupe très exposé dans les médias ».

Depuis, les piques bien senties à l’égard du Néerlandais n’ont jamais vraiment cessé dans les colonnes du quotidien sportif.

Le 8 mars, L’Equipe profite même des négociations pour la prolongation de contrat d’Edinson Cavani pour en remettre ouvertement une couche sur le directeur du football.

Deux jours après la parution du dossier très virulent envers Kluivert, le président francilien fait lui aussi les frais des tensions entre le club et L’Equipe. Cette fois, il explique, dans les grands lignes, que son alter ego de Monaco, Vasilyev a plus de mérite que lui.
« Ils portent des projets si différents qu’il leur faudrait échanger leur place pour désigner le meilleur des deux présidents. Nasser al-Khelaïfi, c’est un peu l’histoire du pilote de F1 au volant de la meilleure voiture : victoires banalisées, sorties de pistes espérées. Et pendant ce temps, tour après tour, match après match, Vadim Vasilyev gratte du terrain et s’implique au quotidien. Un autre que « Nasser » aurait-il forcément conquis les neuf titres majeurs du PSG ? Forcément, non, mais probablement. Un autre que « Vadim » aurait-il rapproché l’ASM si près de son rival parisien ? C’est moins sûr mais ce n’est que notre avis. »

Autres cibles : les supporters du club, ou plus précisément ses Ultras. Depuis leur retour en octobre 2016, ils sont régulièrement pointés du doigt par L’Equipe, visiblement réticent à l’idée de les voir dans les tribunes du Parc des Princes.

Le 30 septembre, déjà, il affirme que « le soutien de Matuidi aux Ultras serait peu apprécié par sa direction. »

Un mois plus tard, il évoque de nouveau le Collectif Ultra Paris, cette fois pour distiller le doute sur sa solidité. Pêle-mêle, il est question dans l’article d’interdits de stade par le passé pour des faits de violence à Bilbao ou au Trocadéro, d’accointances avec des mouvements antisionistes, de participation à des manifestations pro-palestiniennes, de pro-Soral… « Par ailleurs, le CUP est en partie constitué d’anciens de la tribune Auteuil. Comment vont réagir ceux de Boulogne ? lance L’Equipe. « D’autant que dans moins de deux mois s’ouvre, devant la cour d’assises de Paris, le procès Yann Lorence ».

Dans son édition du 10 février, Arnaud Hermant revient de nouveau à la charge avec un dossier complet sur la « problématique » Ultra, écrivant notamment : « « Les dirigeants parisiens ont préféré bafouer leurs accords avec la préfecture de police plutôt que de risquer un boycott des ultras pour la réception de Monaco. Une décision lourde de conséquences. Le PSG a cédé devant ses supporters, comme il l’a fait avec son attaquant Jesé, prêté finalement à Las Palmas. Une décision qui a fait bondir en haut lieu, comme en atteste un courrier de la préfecture adressé à Jean-Claude Blanc juste avant la réception de Monaco. Outre la dégradation significative de ses relations avec les pouvoirs publics, le PSG prend un risque notable. En effet, le sujet des ultras reste sensible. Et les incidents, le 14 janvier, sur une aire d’autoroute entre sympathisants des virages Auteuil et Boulogne, rappellent que les tensions sont loin d’être apaisées. »

Un article qui a fait bondir quelques fins connaisseurs du club francilien…

Le 25 février, rebelote. Le quotidien profite de la bonne ambiance post-Barça pour tacler la direction parisienne au sujet de ses supporters historiques, invités au Camp des Loges à partager un moment avec les joueurs. « L’annonce de leur présence n’a pas manqué de surprendre certains salariés du siège qui n’ont pas le droit, eux, de venir voir les entraînements. Ironie de l’histoire, parmi les ultras présents hier, certains avaient forcé l’entrée du centre d’entraînement à l’époque de Carlo Ancelotti » peut-on y lire, comme pour trouver la polémique où il n’y en avait pas.

Plus récemment, c’est après la défaite du PSG à Barcelone que L’Equipe a lancé un nouveau tacle aux dirigeants parisiens à ce sujet, négligeant visiblement l’influence des supporters dans la capitale française…

Chapitre III – Le traitement réservé au PSG

Parfois, il suffit de mettre en parallèle plusieurs Unes de L’Equipe pour évaluer son regard sur le Paris Saint-Germain.

Avant le « Classique français » qui a opposé l’Olympique de Marseille au PSG, par exemple, les amateurs du PSG n’ont pas manqué de remarquer que le quotidien affichait quelques affinités.

Mais LA polémique de la saison, c’est évidemment sur le traitement réservé aux journalistes de L’Equipe avant le déplacement à Barcelone pour le match retour des huitièmes de finale de Ligue des champions.
Car si toute la presse catalane faisait l’union sacrée derrière les Blaugranas, L’Equipe a visiblement aussi choisi de croire aux chances catalanes dans les jours qui ont précédé la rencontre…


D’ailleurs, le quotidien ne s’en est pas caché après la déroute des Parisiens, expliquant avoir « prévenu » le club avec ses signaux défaitistes, qui « sonnaient comme un avertissement ».

Sans manquer de tacler au passage le club francilien, en utilisant le slogan du club et des supporters, reprenant ostensiblement la fameuse raillerie de leurs rivaux marseillais.

En revanche, si l’on compare avec la Une proposée avant le match retour des Monégasques face à Manchester City, le ton est immédiatement plus optimiste… Comme un ultime message après la vague d’indignation suscitée par ce traitement médiatique.

Enfin, il suffit de comparer l’après-match du PSG et l’après-match de l’Olympique Lyonnais pour y voir, là encore, un tacle visiblement bien maitrisé.

En tout cas, si la ligne éditoriale a de quoi agacer certains au sein du club, elle semble aussi provoquer une vague de colère du côté des supporters. Pour preuve, l’un d’entre eux a même décidé cette semaine de lancer une grande pétition, pour boycotter le titre de presse. Et cette dernière a déjà récolté plus de 4000 signatures… 

Alors, est-ce vraiment la guerre entre la version papier de L’Equipe et le Paris Saint-Germain ? Difficile de se prononcer, tant les choses vont vite, dans les colonnes d’un média comme sur le terrain. Et puis il ne faut pas oublier que ces tensions sont aussi alimentées par le club lui-même, qui se rend coupable d’évincer le quotidien quand il en a l’occasion.

D’ailleurs, il serait tentant de résumer L’Equipe à cette liste exhaustive d’articles, mais il faut aussi être juste, et admettre qu’elle ne résume pas le travail de tous les jours d’une rédaction. Que sur 365 jours de l’année, des éloges sont publiées, et bien d’autres équipes sont ciblées. Reste désormais à savoir ce qu’il adviendra de cette relation compliquée entre deux parties et si, après 90 minutes, l’un comme l’autre peuvent aussi apprendre à passer au match suivant.

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