Duluc : « Ce qui définit les grandes équipes n’est pas seulement la qualité du jeu mais le refus de la défaite »
Page 2 de L’Equipe, les lecteurs du quotidien sportif auront le loisir de débuter par les mots de Vincent Duluc. Le journaliste y parle du PSG, une équipe qui n’en est pas une et sur laquelle Thomas Tuchel n’aurait pas de prise.
« Le PSG a pris de l’avance sur son futur prévisible : le voilà redevenu, grâce à sa défaite, un sujet plus important que le prochain épisode Neymar, ironise le journaliste. Tuchel avait presque disparu du feuilleton, mais le revoilà, en première ligne, son image rendue floue par l’échec en Ligue des champions, par une fin de saison qui avait vu le vernis se craqueler sous l’agacement et la défaite, et par l’apparition d’une incarnation de l’autorité, mais pas la sienne. Leonardo ne l’a pas choisi. A court, à moyen ou à long terme (traduction à l’échelle du foot : dans trois, six ou neuf mois), il pourrait avoir une autre idée du nom de l’entraîneur dont le PSG a besoin. La soirée d’hier aurait dû souligner un acquis, quelque chose qui ressemble à une signature. Mais la continuité des performances du PSG, en L1, est devenue un défaut, depuis la 28e journée de la saison dernière. Car les Parisiens ont seulement remporté 6 de leurs 13 derniers matches de L1, et ils ont subi leur 5e défaite, hier soir, au cœur de cette série. On s’est souvenu, alors, que ce qui définit les grandes équipes n’est pas seulement la qualité du jeu mais le refus de la défaite, quand les équipes moyennes confondent l’énervement avec la révolte. Le PSG est entre ces deux eaux depuis quelques mois. Il n’y a pas que Neymar qui manque à son jeu.«