Salomon : « Antero Henrique n’est pas là pour dorloter ou câliner »

Bruno Salomon, journaliste de France Bleu Paris, estime que l’encadrement sportif du PSG est plus ferme avec le vestiaire. Ce qui peut surprendre les joueurs, mais qui est salutaire pour l’institution.

« Le passage de l’école maternelle à l’école primaire est un cap. Un des premiers à franchir dans la vie. Il faut faire sa place. Et le PSG est en train de passer ce cap. Depuis l’arrivée de QSi, les joueurs ont été chouchoutés par le président al-Khelaifi. Ils ont fait ce qu’ils voulaient… une augmentation ? Ok, ils l’avaient. C’était la belle vie. Jusqu’à l’arrivée d’Antero Henrique. Il n’est pas là pour dorloter ou câliner. On a vu le changement lors du mercato d’hiver. Cela a semblé bizarre à des anciens. Lucas est salué chaudement par tous ses camarades après son départ à Tottenham, heureux de voir que leur pote a trouvé une porte de sortie après six mois de « tu dois partir ». L’autre exemple frappant, c’est Pastore. Le chouchou du président a fait ce qu’il voulait pendant des années. Là, il a fait une énorme crise, il est arrivé en retard, a parlé dans la presse, il a tout fait pour aller à l’Inter… rien n’y a fait… Emery a souhaité le garder et les offres n’étaient pas assez intéressantes. Le PSG n’a pas cédé, quitte à refroidir un peu l’ambiance colonie de vacances du vestiaire. Je ne sais pas si c’est la bonne solution, mais je pense que ce tour de clé va être salutaire. Grandir, c’est important. Et le principal, c’est que l’institution PSG soit plus grande que les joueurs. »

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page