Finalement débouté par les Prud’hommes, les raisons qui ont poussé Edel à réclamer 4 M€ au PSG

Le 25 avril 2011 est une date qui a (presque) tout changé dans la carrière parisienne d’Apoula Edel. Auteur de quelques bonnes prestations jusqu’alors, l’idée d’une prolongation avait migré dans l’esprit des dirigeants parisiens. Une offre était parvenue sur le bureau du joueur, qui avait décidé d’attendre avant de la signer. Et en cette fin d’avril, lors d’un match à Brest (2-2), les espoirs se sont éteints puisque le portier armeno-camerounais a rendu une mauvaise copie forçant les dirigeants parisiens à changer de fusil d’épaule. Edel a donc quitté le PSG en fin de saison sans prolonger, avant de saisir les Prud’hommes en 2013 en réclamant 4 millions d’indemnités représentant le manque à gagner. Un verdict rendu ce mardi qui n’a pas donné raison au joueur.

« Sur la rupture des pourparlers, la Cour, après avoir rappelé que la rupture de pourparlers est en principe libre, constate qu’en l’espèce le Paris Saint-Germain avait la possibilité d’y mettre fin. Dans la mesure où le joueur ne rapporte pas le caractère vexatoire d’une telle rupture, la Cour estime que ses demandes formées au titre de la rupture fautive des pourparlers doit également être rejetées. »

Toute cette affaire s’est jouée à quelques jours près, à six pour être plus précis. En effet, le PSG avait proposé une offre de prolongation à son gardien mais la proposition était valable jusqu’au 19 avril 2011. Mais il ne l’a jamais acceptée dans les délais requis. Le gardien a dû s’en mordre les doigts après son match catastrophique face à Brest, lui qui avait évoqué après la rencontre qu’il allait prolonger certainement pour forcer son destin. Désormais en Inde où il est considéré comme l’un des tous meilleurs gardiens du pays, Edel continue son parcours professionnel semé d’embuches, lui qui a participé à son premier match avec le PSG au poste… d’attaquant, le 16 novembre 2007 en amical contre la Guinée suite à la blessure de Lors Arnaud.