Focus : Au bon souvenir de Coupet

C’est en vieux briscard que Grégory Coupet gardait les cages du Paris Saint-Germain ce soir au Parc des Princes en quart de finale de Coupe de France contre Le Mans (2-0 ap). Et le moins que l’on puisse dire, c’est que papi a fait de la résistance !

Nous jouons la 18e minute de jeu. Zoumana Camara déséquilibre Cissé dans la surface. L’arbitre du match, Monsieur Bien, n’a d’autre choix que de siffler logiquement un pénalty. Le milieu gauche manceau Ouali s’avance pour le tirer, place son ballon, recule de quelques pas et frappe. C’est à ce moment là que le gardien du PSG décide de faire parler toute son expérience. D’une superbe détente côté droit « Greg » détourne le ballon et permet à son équipe de ne pas être mener au score. On assiste là au premier tournant d’une rencontre qui verra le club de la capitale s’imposer par deux buts d’écart grâce aux jeunes Kebano et Bahebeck. Sans l’intervention décisive de l’ancien lyonnais, la physionomie du match aurait pu être tout autre et une quatorzième participation d’affilé à une demi-finale de coupe nationale aurait très bien pu passer sous le nez des Franciliens.

« Et maintenant, que vais-je faire » doit se demander Antoine Kombouaré. D’un côté nous avons Edel, gardien parti au clash avec son entraîneur cette semaine, auteur de prestations plutôt moyennes et qui pourrait rapidement nuire à l’image du club avec ses soucis judiciaires. De l’autre, nous avons Grégory Coupet, 38 ans certes, mais compétiteur-né sachant gérer la pression qu’impose un club comme le Paris Saint-Germain. Si le coach kanak a confirmé laisser Apoula Edel garder les buts à Auxerre samedi soir, rien n’indique que ce dernier verra sa place assurée jusqu’à la fin de la saison avec un Coupet qui revient au top de sa forme.